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Tennis

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FACE-À-FACE<br />

<strong>Tennis</strong> Magazine : Marat, tout<br />

d’abord, que devenez-vous ?<br />

Marat Safin : Ma vie a un peu changé<br />

ces derniers temps. Comme vous le savez,<br />

j’ai démissionné au début de l’été de mon<br />

poste de député à la Douma, que j’occupais<br />

depuis six ans – un mandat complet<br />

plus un an – après avoir été vice-président<br />

de la Fédération russe et également investi<br />

au sein du Comité olympique. Là, je suis<br />

dans une période de transition. Je vais<br />

prendre mon temps, recharger les batteries<br />

avant d’attaquer un nouveau chapitre<br />

de ma vie. J’ai quelques projets en cours,<br />

quelques propositions intéressantes. Je<br />

vais examiner tout ça.<br />

Pouvez-vous en dire un peu plus ?<br />

J’ai notamment un projet d’académie avec<br />

ma sœur (Dinara, ex-n°1 mondiale elle<br />

aussi, faut-il le rappeler, ndlr) qui aimerait<br />

se lancer dans le coaching. Pas moi, pas<br />

tout de suite du moins, mais je vais m’investir<br />

avec elle dans un projet de structure<br />

d’entraînement et de management. On<br />

aimerait avoir une base à Moscou et une<br />

autre en dehors de la Russie, à un endroit<br />

qui serait plus propice et plus facile pour<br />

les joueurs. On est en train de regarder différentes<br />

opportunités. On ne va pas se précipiter.<br />

Mais j’ai vraiment hâte de revenir<br />

dans le milieu du tennis !<br />

Le milieu du tennis a sans doute hâte<br />

de vous revoir aussi : vous en êtes LE<br />

sex-symbol attitré. Qu’est-ce que cela<br />

vous fait d’entendre ça ?<br />

C’est plaisant, merci beaucoup. Merci à<br />

mon père et à ma mère, surtout (rires) !<br />

Mais, vous savez, c’est quelque chose que<br />

je n’ai jamais trop pris au sérieux. Et puis,<br />

bon, ce n’est plus tout à fait pareil maintenant.<br />

J’ai pris de l’âge. Je suis plus posé.<br />

Mais rassurez-nous, vous avez toujours<br />

le même succès avec les femmes ?<br />

Oui, ça va… (il hésite). Je ne me plains pas.<br />

Mais bon, ce n’est pas non plus comme les<br />

gens pensent. Cela reste « normal ».<br />

Pendant votre carrière, c’était quand<br />

même la folie. Tout le monde se souvient<br />

notamment de ces trois blondes<br />

– surnommées les « Safinettes » – qui<br />

vous encourageaient depuis votre box<br />

lors de l’Open d’Australie 2002. Vous<br />

aimiez bien jouer avec ça, non ?<br />

Oui, un peu, c’est vrai. À cette époque,<br />

j’avais une approche de la vie assez épicurienne.<br />

Mon credo, c’était : “Vis ta jeunesse<br />

à fond, profite du moment présent, fais<br />

tes conneries”… Mais bon, le truc marrant<br />

à propos des « Safinettes » dont vous<br />

parlez, c’est qu’aucune d’entre elles n’était<br />

ma petite amie. Je les avais rencontrées sur<br />

place, à Melbourne, où elles fréquentaient<br />

56 TENNIS MAGAZINE

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