SPECTRUM #4 2017

TRIBUNE
UGA e Lepo : le associazioni ticinesi per eccellenza
Un altro semestre è iniziato e le vostre associazioni
studentesche preferite sono pronte ad accogliervi
e farvi divertire per tutto il semestre. Per gli
habitués di friburgo, bentornati! Voi sapete come
funziona il business, quindi questo articolo è destinato
soprattutto ai giovani nuovi studenti.
Partiamo dalle basi, cosa sono Lepo e UGA? Fondata
nel 1915, Lepontia è stata la prima e unica organizzazione
ticinese presente a Friburgo fino agli anni ’90,
periodo in cui un gruppo di giovani studenti ticinesi
decise di scindersi e fondarne una nuova: l’UGA
(Universitari Gaudenti Associati). Sebbene inizialmente
le due associazioni fossero completamente
diverse l’una dall’altra (Lepo presentava un carattere
politico-religioso, mentre UGA era stata creata con
il puro scopo di far divertire i propri membri), con
il tempo e il crescente numero di studenti ticinesi
presenti all’Università di Friburgo, le due organizzazioni
sono radicalmente cambiate, diventando
sempre più simili e offrendo attività culturali, sportive
e ludiche ai propri membri. Ma torniamo al
presente. Come far parte di una di queste due asso-
ciazioni? Potete scegliere di diventare un membro
di UGA e/o Lepo in ogni momento del semestre;
durante ogni evento è infatti sufficiente richiedere
la tessera e pagare la tassa d’iscrizione (20 CHF) e il
gioco è fatto. Personalmente vi consiglio vivamente
di partecipare alle attività proposte da queste due
simpatiche associazioni perché vi permetterà sia di
divertirvi e rilassarvi durante tutto l’anno scolastico,
sia di conoscere tante nuove persone. Ma passiamo
agli eventi veri e propri: lunedì 18 settembre UGA
propone il classico Apero di inizio semestre, un’occasione
per immergersi nell’ambiente universitario,
scambiare due chiacchere con i vecchi e nuovi
membri e bere una birra in compagnia. Mercoledì
20 invece Lepo vi propone il secondo apertivo del
semestre, al quale seguiranno un concerto e una
festa.
Gli eventi a colpo d’occhio: UGA 27.09 Sagra dell’UGA
/ 05.10 Cena sociale / 8.11 HaveyoumetUGA 3.0 / 06.12
Christmas Party LEPO 29.09 Bar EtuSound / 01.10 Torneo
Beach Volley / 11.10 Beer Pong / 14.11 Apero Casinò / 06.12
Christmas Party / 02-04.02 Weekend Bianco
SHARON
CARMINATI
Feuilleton : « Barbara »
Elle considère la scène, armée
de l’apathie son armure.
Depuis tant d’années
de carence affective, depuis sa
mère la mort… La mort de sa
mère, pardon… Elle est confuse.
C’est nouveau. Bizarre.
Son corps se rétracte alors que fouille le regard incandescent
du mâle. Elle en avait tant rêvé, plus
jeune… S’était imaginée légère de ce poids nouveau,
de ce désir balayant son corps, en salivant toutes les
parties... Mais cela fait bientôt quinze ans qu’elle a
cessé d’y croire vraiment. Elle a intégré l’injustice.
Intégrée, l’inégale répartition des sentiments suscités.
Elle a son cœur séché de jamais n’avoir baigné
dans ce limon brûlant qu’est un amour fertile.
A la lisière de sa conscience s’entrechoquent déjà
des voix qu’elle croyait suicidées, dans son estomac
point l’imprononçable douleur d’avoir les mots pour
penser à nouveau les déserts…
Alors ce corps immonde, exalté d’alcool, masse
informe et floutée, mêlant indescriptiblement ce
qui devait être chair gonflée par l’amnésie de soi,
presque nu, aberré par le temps, cet alter-ego du
genre imposé, en quelque sorte, il est corps étranger,
il est déjà en elle alors que non… L’accepter, l’em-
brasser ? Ereinter son corps, donner ? Recevoir ? Elle
ne comprend pas. Les mots sont creux. Sans substance.
Vidés de toute réalité. Son corps rejette, elle
se croirait vomir. Aimer d’un coup, comme ça, c’est
impossible. Elle n’est pas vaccinée contre.
Et s’il le touche, lui, ce monstre qu’elle aimerait tant
pouvoir aimer, elle hurlera. Elle se noiera dans ses
pleurs. Elle n’y peut rien. C’est physique. Et lui se
méprendrait… Claquerait la porte à ce nez plat, affreux…
« Ca va, petite Barbara ? Tu pleures ? » Siffle la bête,
raclant sa gorge de cancer.
« Non.. Fin, oui, j’veux dire… » >Merde merde merde
je dis n’importe-quoi, chuis vraiment une débile,
vas-t’en, c’est trop tard et j’y arrive pas et j’ai peur
et « Vraiment ? Rentre, je te ferai quelque chose de
bon. Tu verras : je vais sortir un ptit Mouton 2000,
on va l’aérer vite fait, se le taper tous les deux, tu vas
voir… ça va être aux oignons. » A ces mots, Barbara
pris peur, puis la fuite.
Le vieux pelé, resté un moment sur le pas de sa
porte, arborait un sourire illisible.
A suivre…
ARTHUR
ROSSIER
En attendant la
suite, retrouve l’intégralité
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