BORA Magazine 02|2018 – French

INTERVIEW
EXPÉRIENCE
l‘on peut préparer rapidement et sans stress. Pas
besoin d’être un magicien pour cela. La cuisine
doit être avant tout un plaisir ; les gens sont déjà
suffisamment stressés, et manger sainement est
tout simplement indispensable.
Inutile de préciser que Johann Lafer est
un cuisinier passionné. Mais qu‘en est-il
avec toi, Willi ?
Willi : J‘adore passer la soirée avec ma famille
dans la cuisine. Mon plat préféré : un bifteck, des
légumes, et c‘est tout ! J’aime cuisiner, c‘est vrai,
mais je cuisine uniquement avec des produits
locaux, sains et d‘une qualité irréprochable.
J’y tiens beaucoup. J‘aime être aux fourneaux
moi-même, saisir la viande sur tous les côtés
pendant qu‘on refait le monde, et que chacun
raconte sa journée.
Donc tu ne cuisines pas seulement dans le
cadre de ton travail ?
Willi : Non, mais cuisiner avec mes collaborateurs
et partenaires commerciaux me procure aussi un
grand plaisir. C‘est tellement agréable de pouvoir
partager de si beaux instants avec des gens
qui ont, comme moi, un faible pour BORA. C‘est
pour moi une véritable relation « gagnantgagnant
». Chez BORA, nous cuisinons avec
les collaborateurs aussi souvent que possible.
5000 distributeurs répartis dans le monde suivent
régulièrement nos formations et séminaires à
Raubling, vous pouvez donc imaginer le nombre
d‘évènements culinaires qui ont lieu chaque
année. Et quand je peux y assister, je profite de
chaque instant.
Johann : C’est tout à fait ça, Willi : la passion, ça
nous brûle. Ce qui ressemble pour d‘autres à un
travail, et qui est souvent effectivement prouvant,
n’est que bonheur et accomplissement personnel
pour nous. C’est une des choses qu’on a en
commun, je suppose. Insatiables, dans le sens le
plus littéral du terme, quand il s’agit de mettre du
cœur à l’ouvrage et de sortir des sentiers battus.
Johann, toi non plus tu ne chômes pas : pile
pour ton 60e anniversaire, si j‘ose dire, tu as
L’autrichien Johann Lafer a
débuté sa carrière fulgurante
de chef cuisinier il y a plus
de 40 ans. Il est évident qu‘il
éprouve pour ce métier,
quoique souvent éprouvant,
un plaisir intact !
MAGAZINE BORA 49