Swiss Open Gstaad 2017

Das Turnier 2016 | Le tournoi 2016
Viktorija Golubic: comme en 2016
Voilà qui est dit pour une joueuse qui éprouve du mal à assumer
son nouveau statut. Viktorija Golubic attendait sans doute, sur la
lancée de sa saison 2016, un début d’année 2017 plus prometteur.
Au lieu de cela, elle ne fait que courir comme une forcenée après le
succès pour se maintenir dans le Top 100 du classement mondial.
Son ratio victoires-défaites (4-10) après le tournoi de Roland-
Garros n’est sans doute pas à la hauteur de ses attentes.
Timea Bacsinszky
fünf Wochen zuvor das Juniorenturnier von Roland-Garros für sich
entschieden – und war von den Organisatoren mit einer Wildcard
belohnt worden. Die Tochter eines Slowaken und einer Spanierin
bootete bei ihrem ersten WTA-Turnier überhaupt in der 1. Runde
sensationell die ehemalige Weltnummer 1 Jelena Jankovic aus und
behielt dann auch gegen die weiteren Top-100-Spielerinnen Anett
Kontaveit und Annika Beck die Oberhand.
Erst im Halbfinal zeigte die 1,86 m grosse Baslerin
Anzeichen von Nervosität und verlor klar gegen Golubic.
Masarova zeigte sich aber als äusserst faire Verliererin.
Trotz des enttäuschenden Resultats warf sie noch ein
Kusshändchen ins Publikum und stand dennoch für ein
Platzinterview bereit. „Es war heute schwierig“,
bilanzierte sie. „Aber ich freue
mich mega über mein Turnier
und habe so viel gelernt.“
Es dürfte nicht das letzte
Mal gewesen sein, dass sie
in Gstaad im Rampenlicht
steht.
Der Halbfinal
zwischen Golubic
und Masarova
war der
erste rein
schweizerische
auf
der WTA Tour
seit dem Turnier
Rebeka Masarova an der australischen
Gold Coast 2003 (Marie-
Gaïané Mikaelian hatte sich
gegen Patty Schnyder durchgesetzt).
Da aber auch Aushängeschild
Timea Bacsinszky alles andere als
enttäuschte, kam es in Gstaad sogar zu
einer Premiere. Erstmals überhaupt standen
bei einem WTA-Turnier drei Schweizerinnen im
Halbfinal.
La Zurichoise se souvient pourtant que, l’an dernier, elle n’était pas
arrivée non plus avec une confiance au zénith à Gstaad. Son meilleur
résultat avant le Ladies Championship ? Un quart de finale
sur le gazon de Bois-le-Duc (élimination face à Belinda Bencic).
Son début de tournoi à Gstaad s’était révélé mouvementé. Au 1 er
tour, elle était menée 4-0 par Mona Barthel après dix minutes de
jeu seulement. L’affaire était mal emmanchée, c’est le moins que
l’on puisse dire. Pourtant, Viktorija Golubic se refaisait très vite
une santé pour s’imposer 2-6, 6-1, 7-5, contre la tête de série N°7.
Rebeka Masarova gourmande
Pendant ce temps-là, Rebeka Masarova, la nouvelle révélation du
tennis suisse, bouleversait elle aussi tous les pronostics. Victorieuse
cinq semaines plus tôt du tournoi juniors de Roland-Garros et au
bénéfice d’une invitation mille fois méritée, elle se moquait, malgré
son jeune âge (17 ans), de la réputation de Jelena Jankovic. La
Serbe de 14 ans son aînée – finaliste de l’US Open 2008 avec en
prime la place de N°1 mondiale à la fin de l’année, plusieurs fois
demi-finaliste à Paris, Melbourne et New York – était renvoyée à
ses chères études (1-6, 6-4, 6-2), tel du menu fretin.
Le parcours de Rebeka Masarova ne s’arrêtait pas là. Gourmande
et ambitieuse à la fois, elle éliminait dans la foulée l’Estonienne
Anna Kontaveit (7-6, 4-6, 6-2) puis l’Allemande Anita Beck (7-5,
6-2). Avant de tomber avec les honneurs en demi-finale contre la
futur gagnante du tournoi, Viktorija Golubic (3-6, 2-6). Malgré sa
déception, elle remerciait le public de son soutien en lui envoyant
des baisers. «La barre était placée trop haut pour moi aujourd’hui,
reconnaissait-elle. Mais il faut rester lucide, je suis contente
de mon parcours, car j’ai emmagasiné beaucoup d’expérience
au cours de ce tournoi. Ce sera tout bénéfice pour la suite ma
carrière.» On peut la croire sur parole.
Patty Schnyder
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