Swiss Open Gstaad 2017

Les joueurs | Die Spieler
Roberto
Bautista Agut
Né le 14 avril 1988 à Castellon de la Plana en Espagne
Professionnel depuis 2005
Taille 183 cm
Poids 76 kg
Réside à Castellon de la Plana Gaucher, revers deux mains
Classement ATP actuel 19
Meilleur classement ATP 13 (17 octobre 2016)
Titres ATP 5 titres en simple (Bois-le-Duc & Stuttgart 2014,
Auckland & Sofia 2016, Chennai 2017); 6 autres finales en
simple
Bilan à Gstaad 1 victoire, 1 défaite
d’Europe. Muñoz, puis Pellegrini y ont imposé une version espagnole
du «toque» dont le rythme est confié au génial Juan Roman
Riquelme. Et les gosses de la région ont les yeux qui brillent. «Le
club se renforçait, et je rêvais de jouer un jour la Coupe d’Europe
au Madrigal. Mais à 14 ans, lors du passage sur le grand terrain,
je ne voulais pas quitter mes copains pour rejoindre le centre de
formation. Alors j’ai refusé.»
«Discret, travailleur et
méticuleux»
Resté parmi les siens, le gamin de Castellón frappe tout naturellement
un peu plus dans la petite balle jaune. Et dans l’ombre des
académies barcelonaises, il progresse. Tranquillement. «Je suis discret,
travailleur et méticuleux», répète Roberto Bautista Agut aux
rares journalistes internationaux qui tentent de percer l’armure.
On serait tenté d’ajouter «patient». Car sa progression ressemble
à une très lente procession, une Odyssée de pas de saucisson. Top
500 à 20 ans, Top 200 à 22, Top 100 à 24 (2012), puis Top 50 à
26, rarement route vers les sommets n’aura été aussi sagement
linéaire. Si bien que lorsqu’il s’offre le scalp de Novak Djokovic, en
octobre dernier à Shanghai, pour atteindre, à 28 ans, sa première
finale de Masters 1000, l’Espagnol est un peu devenu, malgré lui,
le porte-drapeau de tous ceux qui espèrent percer sur le tard.
Roberto Bautista Agut est donc un motif d’espoir pour cette
armée de joueurs qui s’accroche à son rêve. Rien dans son tennis
ne semble extraordinaire, voire inaccessible. Pas vraiment grand
(1m83), ni très puissant, il compile un service correct, un revers
solide mais très scolaire, tandis que sa préparation de coup droit
©Gettyimages Sport
„Der Club verstärkte sich und ich träumte davon, eines Tages im
Europacup zu spielen. Aber mit 14 Jahren, als es aufs grosse Feld
zu wechseln galt, wollte ich nicht ins Ausbildungszentrum, denn
ich hätte mich von meinen Copains trennen müssen. Also habe
ich abgelehnt.“
Bei den Seinen geblieben, trainiert der Junge aus Castellón fortan
ganz natürlich etwas mehr mit dem gelben Filzball. Und er macht
Fortschritte. Ruhig. Geduldig. Sein Aufstieg erfolgt langsam, sehr
langsam. Top 500 mit 20, Top 200 mit 22, Top 100 mit 24 (2012),
Top 50 mit 26 – selten verläuft ein Weg zum Gipfel so geradlinig
wie stetig steigend. Mit 28 befindet sich Bautista Agut ganz
oben, als er im Oktober 2016 in Schanghai einen gewissen Novak
Djokovic schlägt und erstmals einen Masters 1000 Final erreicht.
Seither ist der Spanier unfreiwillig der Fahnenträger all jener, die
auf den späten Durchbruch hoffen.
Die innere Kraft…
Roberto Bautista Agut wirkt also als Motivationshilfe für die
Heerscharen von Spielern, die ihren Traum verfolgen. Nichts an
seinem Tennis scheint ausserordentlich. Nicht wirklich grossgewachsen
(183 cm), auch nicht extrem kraftvoll, verfügt er über
einen anständigen Aufschlag und eine solide, lehrbuchmässige
Rückhand, derweil seine Vorhand Schwankungen des Handgelenks
ausgesetzt ist. Wie aber konnt es „Bati“ schaffen, das Jahr 2016
auf ATP-Rang 13 zu beenden und in zwei Saisons auf allen Belägen
Octobre 2016, Shanghai. Roberto
Bautista Agut vient de battre
Novak Djokovic et accède ainsi à sa
première finale de Masters 1000.
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