Swiss Open Gstaad 2017

Les joueuses | Die Spielerinnen
Un rôle d‘ambassadrice
Au-delà des considérations touristiques, le Ladies Championship
Gstaad a tout pour séduire la Lausannoise. Un public acquis à
sa cause. Comme ce fut le cas lors de la rencontre Suisse-France
de Fed Cup à Genève en février dernier, où elle avait ramené les
points de la victoire. Timea aime sentir le soutien des siens. Ça la
transcende et la porte vers des hauteurs parfois insoupçonnables.
En 2016, lors de la première édition du Ladies Championship, elle
avait assumé avec fierté son rôle de tête d’affiche. Elle n’avait pas
réussi à rejoindre Viktoria Golubic pour une finale 100% suisse,
mais s’était inclinée honorablement en deux sets disputés face à
la Néerlandaise Kiki Bertens. Malgré la défaite, elle avait assuré et
assumé son rôle d’ambassadrice de l’évènement. «Je ne sais pas
quel impact mes pensées ou mes croyances peuvent avoir sur la
vie des gens. Je veux en tous les cas donner une image positive,
car c’est ainsi que je suis la plupart du temps. Et si je peux être une
inspiration, c’est un honneur.»
Timea Bacsinzky ne cache pas son envie de gravir au moins une
marche supplémentaire en 2017. Pour cela, elle compte sur cette
complicité quasi innée avec la terre battue qui ne devrait pas
trop souffrir de la parenthèse sur herbe effectuée en amont. La
Vaudoise tentera de mettre à profit l’avantage du jeu à domicile
et sa capacité à prendre de la hauteur sans craindre… l’altitude
propice parfois au désenchantement des purs terriens. «La terre
battue elle-même ne change pas, mais avec l’altitude, les balles
giclent plus, reconnait-elle. En Suisse, nous sommes un peu plus
habitués à cela. Je m’entraîne sur les hauts de Lausanne et, du
coup, je ressens moins la différence d’altitude que les joueuses
habituées à évoluer au niveau de la mer. Mais je dirais que c’est la
seule différence. On voit peut-être un peu plus de fautes directes,
car cela nécessite une certaine adaptation. C’est probablement
le seul avantage que nous avons en tant que Suissesses. C’est
pour ça aussi que ce tournoi est un temps fort important dans ma
saison.»
nicht, welchen Einfluss ich auf die Menschen habe. Auf jeden Fall
will ich positiv wirken wie ich die meiste Zeit selber bin. Und wenn
ich eine Inspiration bin, fühle ich mich geehrt.“
Timea Bacsinzky verhehlt nicht, 2017 mindestens einen
Schritt weiter kommen zu wollen. Dabei vertraut sie auf ihre
Komplizenschaft mit dem Sand. Die Lausannerin will vom
Heimvorteil profitieren und davon, dass sie keine Angst hat vor der
Höhenlage, die den Sandspezialistinnen manchmal einen Strich
durch die Rechnung macht. „Der Sandbelag selber ändert nicht,
aber in der Höhe fliegen und verspringen die Bälle stärker“, weiss
sie, „in der Schweiz sind wir eher daran gewöhnt. Ich trainiere
hoch über Lausanne und spüre deshalb den Unterschied weniger
als Spielerinnen, die auf Meereshöhe daheim sind. Aber das ist der
einzige Unterschied. Wir werden vielleicht etwas mehr Eigenfehler
sehen, da die Höhe eine gewisse Anpassung bedingt. Das ist wohl
der einzige kleine Vorteil für uns Schweizerinnen.“
Keine Frage, Timea Bacsinzky liebt Gstaad und würde das Turnier
nie auf die leichte Schulter nehmen. Mit ihren 27 Jahren hat sie
Erfolg, weil sie in ihrer zweiten Karriere mit Herz spielt, getragen
vom Wunsch, Spass zu haben, zu teilen und zu geben. Kommt
hinzu, dass die Ockerfarbe so gut zu ihr passt!
Isabelle Musy
RTS
Ne comptez donc pas sur elle pour prendre cette étape dans
l’Oberland bernois à la légère. Timea Bacsinzky aime Gstaad. Et à
27 ans, elle se révèle dans cette deuxième carrière essentiellement
parce qu’elle joue avec le cœur, portée par l’envie de se faire plaisir,
de partager et de donner. Et en plus, l’ocre lui va si bien !
Isabelle Musy
RTS
Intend to buy or sell a property?
Wish to let your chalet or apartment?
Need someone to manage your property?
Or help with secretarial services?
Then we are the right address for you:
Agence Immobilière / Real Estate Agency
Chalet Madora, Gstaad, Tel. 033 744 40 50
www.sicking.ch
19