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L'ESSENTIEL DU SUP PREPAS_N°42 - OCTOBRE 2020

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L’ESSENTIEL <strong>DU</strong> <strong>SUP</strong> PRÉPAS ENTRETIEN <strong>OCTOBRE</strong> <strong>2020</strong> N° 42<br />

mission, et auquel nos étudiants sont de plus en plus<br />

attentifs en nous présentant leurs priorités. Avec la<br />

poursuite de l’excellence académique, pédagogique et<br />

expérientielle, cette dimension sera un des piliers de<br />

notre stratégie à venir, conforme à notre statut unique<br />

d’école européenne qui nous permet un regard original<br />

mais nécessaire sur le monde d’aujourd’hui.<br />

La crise de la Covid-19 a également montré la nécessité<br />

pour les business schools d’être réactives pour<br />

répondre aux besoins des entreprises. Ce qui nécessite<br />

d’avoir un corps professoral hyper connecté au monde<br />

de l’entreprise. Nous devons mettre en place des dispositifs<br />

pour avoir des enseignants en prise concrète<br />

avec les entreprises, notamment dans leur recherche.<br />

Avant chaque recrutement nous allons donc financer,<br />

à 50/50 avec les entreprises, le passage pendant<br />

quatre mois de nos nouveaux enseignants dans une<br />

entreprise. Nous avons aussi recruté Dominique Pépin,<br />

un alumnus qui a effectué sa carrière à Saint-Gobain<br />

en spécialiste de la gestion des compétences et des<br />

hauts potentiels. Il reprend la career service et les<br />

relations entreprises. Nous faisons donc beaucoup<br />

de cross-fertilisation entre les deux mondes !<br />

O. R : Il y a quelques semaines The Financial<br />

Times expliquait, en exergue de son<br />

classement annuel des business schools,<br />

que ces dernières avaient finalement plutôt<br />

profité de la crise de la Covid-19 en relançant<br />

les inscriptions dans plusieurs de leurs<br />

programmes. Est-ce un point de vue que<br />

vous partagez ?<br />

F. B : Les business schools les mieux placées, auxquelles<br />

s’intéresse le Financial Times, ont certainement profité<br />

de l’effet « valeur refuge » que l’on constate toujours<br />

en période de crise. On voit ici de façon très concrète<br />

l’importance de la marque. Sur certains programmes<br />

nous avons ainsi reçu de 30 à 40 % de candidatures<br />

supplémentaires. Au total nous avons cette année<br />

reçu 13 % d’étudiants en plus en flux entrants pour<br />

une moyenne de 20 % de candidatures en plus. Notre<br />

sélectivité a donc encore progressé.<br />

O. R : L’actualité de ESCP c’est aussi la<br />

rénovation de ses locaux parisiens. Où en<br />

êtes-vous ?<br />

F. B : Nous partons pour quatre ans de travaux de<br />

2022 à 2026 qui vont coûter 150 millions d’euros.<br />

Nous devrons quitter temporairement nos locaux<br />

historiques de l’avenue de la République pour un autre<br />

site. D’autres projets immobiliers sont également en<br />

cours sur nos autres campus, qui se sont fortement<br />

développés ces dernières années. J’ajoute que nous<br />

venons de prendre une participation de 10 % au sein de<br />

la Kozminski University, la business school de Varsovie<br />

qui héberge notre campus.<br />

ESCP<br />

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