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PANORAMA DE PRESSE<br />
Du <strong>27</strong>-<strong>04</strong>-<strong>2021</strong><br />
SOMMAIRE<br />
- Politique ……………………………………………………………………………p.2-12<br />
- Viticulture-Environnement………………...……………………………..p.13-24<br />
- Economie…………………………………………………………………………..p.25-26<br />
- Coopératives…………………………………………..…………………………p.<strong>27</strong><br />
- Social…………………………………………………………………………………p.28-32<br />
- Consommation-Commerce………………....…………………..…..…..p.33-35<br />
- Communication- Dégustations…………………………………………..p.36-46<br />
- Œnotourisme-Evènements-Patrimoine.……………………..……..p.47-50<br />
Cette revue <strong>de</strong> <strong>presse</strong> se <strong>de</strong>stine à un usage strictement personnel et interne à l’entreprise,<br />
le <strong>de</strong>stinataire s’interdit <strong>de</strong> repro<strong>du</strong>ire, publier, diffuser ou vendre ce document.<br />
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Date : <strong>27</strong> avril <strong>2021</strong><br />
Page <strong>de</strong> l'article : p.26-<strong>27</strong><br />
Pays : FR<br />
Périodicité : Quotidien<br />
OJD : 94689<br />
Page 1/8<br />
ECONOMIE<br />
ENVIRONNEMENT<br />
Les vignes<br />
semi-larges,<br />
avenir<br />
<strong>de</strong> la Champagne?<br />
Après 15 ans d'étu<strong>de</strong>s, le Comité Champagne livre les résultats <strong>de</strong> son enquête<br />
réalisée sur <strong>de</strong>s vignes plus hautes et plus espacées. Le Syndicat général<br />
<strong>de</strong>s vignerons se prononcera en juillet pour approuver ou non une modification<br />
<strong>du</strong> cahier <strong>de</strong>s charges permettant d'inclure ce nouveau mo<strong>de</strong> <strong>de</strong> con<strong>du</strong>ite.<br />
Tous droits réservés à l'éditeur<br />
VIGNERONS 2472890600505
Date : <strong>27</strong> avril <strong>2021</strong><br />
Page <strong>de</strong> l'article : p.26-<strong>27</strong><br />
Pays : FR<br />
Périodicité : Quotidien<br />
OJD : 94689<br />
Page 2/8<br />
• Vignes étroites : écartement entre<br />
les rangs qui ne peut être supérieur à<br />
1,50 mètre. C'est le système en vi<br />
gueur au sein <strong>de</strong> l'appellation Cham<br />
pagne.<br />
• Vigne semi-larges : écartement<br />
entre les rangs qui est compris entre<br />
1,50 et 2,20 mètres. L'expérimenta<br />
tion con<strong>du</strong>ite par le Comité Cham<br />
pagne n'a porté que sur <strong>de</strong>s écarte<br />
ments compris entre 1,80 et 2,20<br />
mètres.<br />
• Depuis 2006, <strong>de</strong>s essais sont<br />
menés par le Comité Champagne,<br />
conjointement avec <strong>de</strong>s viticulteurs et<br />
<strong>de</strong>s maisons <strong>de</strong> Champagne, autour<br />
<strong>de</strong>s vignes semi-larges.<br />
• Les résultats viennent d'être<br />
donnés. En juillet, le conseil d'admi<br />
nistration <strong>du</strong> Syndicat vali<strong>de</strong>ra ou non<br />
ce mo<strong>de</strong> <strong>de</strong> con<strong>du</strong>ite. Les première<br />
vignes ne pourront être plantées<br />
avant 2023.<br />
THOMAS CROUZET<br />
’il y a bien un dossier qui est au<br />
S<br />
cœur <strong>de</strong>s débats cette année en<br />
Champagne, c’est celui-ci. Les<br />
vignes semi-larges seront-elles auto<br />
risées au sein <strong>de</strong> l’appellation ? Une<br />
petite révolution qui permettrait aux<br />
vignerons <strong>de</strong> planter <strong>de</strong>s rangs plus<br />
hauts (environ 2 m contre 1,20 à<br />
1,30 m actuellement) et plus larges<br />
(entre 2 et 2,2 m contre 1,2 et 1,3 m).<br />
Si le conseil d’administration <strong>du</strong> Syn<br />
dicat général <strong>de</strong>s vignerons <strong>de</strong><br />
Champagne (SGV) se prononcera en<br />
juillet sur la question, l’étu<strong>de</strong> <strong>du</strong> Co<br />
mité Champagne a été dévoilée, an<br />
nonçant <strong>de</strong>s résultats prometteurs.<br />
1<br />
UNE<br />
RÉDUCTION DES EMISSIONS<br />
DE GAZ À EFFET DE SERRE DE 20 %<br />
La transition environnementale<br />
fait partie <strong>de</strong>s enjeux majeurs sur<br />
lesquels la filière Champagne s’est<br />
engagée pour répondre au réchauffe<br />
ment climatique. D’ici à 2025, la pro<br />
fession viticole champenoise a indi<br />
qué qu’elle cesserait l’usage <strong>de</strong>s her<br />
bici<strong>de</strong>s et ré<strong>du</strong>irait son empreinte<br />
carbone <strong>de</strong> 25 %. Or, selon le Comité<br />
Champagne, les vignes semi-larges<br />
permettront <strong>de</strong> faciliter l’arrêt d’her<br />
bici<strong>de</strong>s et <strong>de</strong> ré<strong>du</strong>ire les pestici<strong>de</strong>s,<br />
car plus accessibles et donc plus fa<br />
ciles à travailler.<br />
«L’écartement entre les rangs aug<br />
mentés, les têtes <strong>de</strong> souches surélevées<br />
par rapport à la pratique actuelle sont<br />
favorables à l'entretien mécanique <strong>de</strong>s<br />
sols, est-il indiqué dans le rapport fi<br />
nal <strong>du</strong> Comité. Les vignes semi-larges<br />
permettent l'utilisation <strong>de</strong> matériel<br />
d’entretien <strong>du</strong> sol et <strong>de</strong> pulvérisation<br />
plus performants et efficaces que les<br />
actuels tracteurs enjambeurs, notam<br />
ment les panneaux récupérateurs. »<br />
Des arguments positifs qui amènent<br />
le Comité à conclure que « les vignes<br />
semi-larges permettent <strong>de</strong> diminuer <strong>de</strong><br />
l’ordre <strong>de</strong> 20% les émissions <strong>de</strong> gaz à<br />
2 MOINS<br />
effet <strong>de</strong> serre ».<br />
DE GELÉES,<br />
PLUS D’ÉCHAUDAGE<br />
Réchauffement climatique ne si<br />
gnifie pas moins <strong>de</strong> gelées pour les<br />
cultures. Ces <strong>de</strong>rnières semaines<br />
nous l’ont bien montré. Ainsi, le fait<br />
<strong>de</strong> monter les vignes <strong>de</strong> 70 cm sup<br />
plémentaires limite l’impact <strong>de</strong>s ge<br />
lées sur les bourgeons (estimé à -<br />
34%), car la partie supérieure <strong>de</strong> l’air<br />
est plus chau<strong>de</strong> que la partie infé<br />
rieure. En revanche, la végétation<br />
ainsi exposée serait plus sensible aux<br />
20 %<br />
En prenant en compte la plantation<br />
et la main-d'œuvre pour l'entretien<br />
d'une vigne semi-large à l'année, le<br />
coût <strong>de</strong> pro<strong>du</strong>ction est ré<strong>du</strong>it <strong>de</strong><br />
20 % comparé à <strong>de</strong>s vignes étroites<br />
épiso<strong>de</strong>s <strong>de</strong> grêle et aux fortes cha<br />
leurs, notamment l’été, avec un<br />
risque accru d’échaudage (raisin<br />
grillé par le soleil). Concernant les<br />
maladies <strong>de</strong> la vigne, peu d’écart à<br />
noter entre les vignes étroites et se<br />
mi-larges, excepté une mortalité<br />
moindre constatée sur les maladies<br />
3<br />
UN<br />
<strong>du</strong> bois.<br />
RENDEMENT OUI SUIT LA MOYENNE<br />
FIXÉE PAR L’APPELLATION<br />
Les pieds étant moins resserrés<br />
avec ce mo<strong>de</strong> <strong>de</strong> con<strong>du</strong>ite, ces <strong>de</strong>r<br />
niers sont <strong>de</strong> fait moins nombreux à<br />
l’hectare. Aussi, la <strong>de</strong>nsité <strong>de</strong> planta<br />
tion en vignes semi-larges est <strong>de</strong><br />
l’ordre <strong>de</strong> 4 OOO à 6 000 ceps par hec<br />
tare contre une moyenne à 8 OOO ac<br />
Le ren<strong>de</strong>ment s’en<br />
tuellement.<br />
trouve ainsi diminué, <strong>de</strong> l’ordre <strong>de</strong><br />
20 % selon le Comité. Entre 2007 et<br />
2019, la moyenne à l’hectare est ainsi<br />
<strong>de</strong> 12 400 kg, ce qui correspond au<br />
ren<strong>de</strong>ment moyen fixé par l’appella<br />
tion Champagne ces <strong>de</strong>rnières an<br />
nées.<br />
“Les vignes semi-larges<br />
permettent <strong>de</strong> diminuer<br />
<strong>de</strong> 20 % les émissions<br />
<strong>de</strong> gaz à effet <strong>de</strong> serre”<br />
Le comité Champagne<br />
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Date : <strong>27</strong> avril <strong>2021</strong><br />
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Périodicité : Quotidien<br />
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Page 3/8<br />
UNE PÉNIBILITÉ<br />
DE TRAVAIL MOINDRE<br />
Tout Champenois qui a déjà fait<br />
les vendanges connaît la difficulté<br />
d’aller chercher le raisin dans les<br />
pieds <strong>de</strong> vignes et le mal <strong>de</strong> dos qui<br />
en résulte.<br />
« Nous avons fait une enquête avec la<br />
conclu que les vignes semi-larges per<br />
mettraient potentiellement <strong>de</strong> ré<strong>du</strong>ire<br />
les troubles musculo-squelettiques, ex<br />
plique Arnaud Descotes, directeur<br />
technique et environnement <strong>du</strong> Co<br />
mité. Dans un système où cohabite<br />
raient les <strong>de</strong>ux mo<strong>de</strong>s <strong>de</strong> con<strong>du</strong>ite, la<br />
diversité <strong>de</strong>s postures con<strong>du</strong>irait à un<br />
Mutualité sociale agricole (MSA), qui a risque amoindri. »<br />
Des premiers essais menés<br />
dès les années 1980<br />
Le cheminement fut long au sein <strong>de</strong> l'appellation avant d'arriver aux<br />
résultats qui viennent d'être livrés par le Comité Champagne. En effet,<br />
dès le début <strong>de</strong>s années 1980, <strong>de</strong> nouveaux systèmes <strong>de</strong> con<strong>du</strong>ite<br />
sont expérimentés par la profession. En 1995, trois parcelles expéri<br />
mentales sont plantées par le Comité sur les vignobles <strong>de</strong> Plumecoq et<br />
d'Essoye. Mais après dix années <strong>de</strong> suivi, les ren<strong>de</strong>ments sont jugés<br />
insuffisants pour assurer une viabilité économique <strong>de</strong>s exploitations.<br />
En octobre 2006, une convention est signée entre l'INAO, le SGV et le<br />
Comité Champagne, autour <strong>de</strong> l'expérimentation <strong>de</strong>s vignes semilarges.<br />
Cette l'étu<strong>de</strong> dont il est question ici, et dont les résultats<br />
viennent d'être livrés, quinze ans plus tard.<br />
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Date : <strong>27</strong> avril <strong>2021</strong><br />
Page <strong>de</strong> l'article : p.26-<strong>27</strong><br />
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Périodicité : Quotidien<br />
OJD : 94689<br />
Page 4/8<br />
UNE RÉDUCTION DE 20 %<br />
DES COUTS DE PRODUCTION<br />
Pour connaître le coût d’installa<br />
tion et d’entretien <strong>de</strong> ce mo<strong>de</strong> <strong>de</strong><br />
con<strong>du</strong>ite, le Comité a fait appel à un<br />
cabinet d’étu<strong>de</strong>. Plusieurs conclu<br />
sions sont tirées.<br />
D’abord, concernant la plantation, la<br />
mise en place <strong>de</strong> vignes semi-larges<br />
est estimée, pour un hectare, à près<br />
<strong>de</strong> 42 OOO euros contre environ<br />
60 000 euros pour <strong>de</strong>s vignes<br />
étroites. La transformation <strong>de</strong> vignes<br />
étroites en vignes semi-larges, avec<br />
arrachage d’un rang sur <strong>de</strong>ux, revient<br />
à <strong>27</strong> 500 euros.<br />
Pour l’entretien <strong>de</strong>s vignes, à savoir<br />
taille, liage, travaux en vert et ven<br />
dange, le temps à l’hectare pour les<br />
vignes semi-larges est estimé à<br />
410 heures, contre 587 pour les<br />
vignes étroites, soit une ré<strong>du</strong>ction <strong>de</strong><br />
30 %. Bien qu’aucune estimation chif<br />
frée n’ait été donnée, les machines<br />
sont considérées comme plus fiables,<br />
moins chères et plus faciles à entre<br />
tenir dans les rangs plus espacés.<br />
QUELLES CONSEQUENCES<br />
SUR LES VINS?<br />
Si sur le papier les vignes semilarges<br />
présentent bien <strong>de</strong>s avantages,<br />
aussi faut-il que ces <strong>de</strong>rnières pro<br />
<strong>du</strong>isent <strong>de</strong> grands vins. C’est là toute<br />
la finalité. Le passage d’un système<br />
<strong>de</strong> plantation en haute <strong>de</strong>nsité<br />
(8 000 pieds/ha) à une <strong>de</strong>nsité<br />
moyenne (4 à 6 000 pieds/ha) a-t-il<br />
un impact sur les vins ? Oui et non<br />
selon les résultats <strong>de</strong>s 250 dégusta<br />
tions réalisées à l’aveugle sur <strong>de</strong>s<br />
échantillons <strong>de</strong> vins issus <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux<br />
mo<strong>de</strong>s <strong>de</strong> con<strong>du</strong>ite.<br />
Dans près <strong>de</strong> 2/3 <strong>de</strong>s cas, aucune dif<br />
férence significative n’a été décelée.<br />
Dans 37 % <strong>de</strong>s situations, le panel a<br />
jugé les échantillons différents, sans<br />
pour autant qu’un profil aromatique<br />
particulier ou qu’une préférence<br />
n’apparaisse.<br />
ET L'UNESCO DANS TOUT ÇA?<br />
Ultime préoccupation: l’impact<br />
paysager. L’implantation d’un<br />
système <strong>de</strong> con<strong>du</strong>ite différent pour<br />
rait-elle remettre en cause le classe<br />
ment <strong>de</strong>s coteaux champenois à<br />
l’Unesco ?<br />
Non, selon une analyse réalisée selon<br />
les critères spécifiques <strong>de</strong> la Cham<br />
pagne et l’impact causé par les<br />
vignes semi-larges.<br />
«L'impact <strong>de</strong>s vignes semi-larges est<br />
considéré comme neutre à positif, et la<br />
valeur universelle exceptionnelle n'est<br />
pas remise en cause » conclut Arnaud<br />
Descotes.<br />
Les résultats <strong>de</strong> cette vaste étu<strong>de</strong>,<br />
réalisée sur 17 couples <strong>de</strong> parcelles<br />
semi-larges et traditionnelles, sont<br />
en phase d’être ren<strong>du</strong>s aux profes<br />
sionnels <strong>de</strong> la Champagne.<br />
«De nombreuses réunions sont pré<br />
vues dans le vignoble dans les pro<br />
chaines semaines. » a fait savoir le<br />
Syndicat.<br />
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Date : <strong>27</strong> avril <strong>2021</strong><br />
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Page 5/8<br />
Vers un retour <strong>de</strong>s vignes en foule ?<br />
Les vignes en foule sont plantées en haute <strong>de</strong>nsité et poussent à la verticale. T.C<br />
La question <strong>de</strong>s vignes semi-larges a ouvert le débat sur l’impact <strong>de</strong> la<br />
<strong>de</strong>nsité <strong>de</strong> plantation sur les caractéristiques organoleptiques <strong>de</strong>s vins.<br />
Si certains professionnels sont <strong>de</strong>men<strong>de</strong>urs <strong>de</strong> baisser la <strong>de</strong>nsité <strong>de</strong><br />
plantation, avec <strong>de</strong>s vignes plus hautes et plus larges, d’autres, au<br />
contraire, ont fait valoir au Syndicat leur volonté <strong>de</strong> lancer <strong>de</strong>s expéri<br />
mentations sur <strong>de</strong>s vignes en très haute <strong>de</strong>nsité.<br />
« Nous n'y sommes pas opposés, a indiqué Laurent Panigai, directeur<br />
L'objectif premier <strong>du</strong> cahier <strong>de</strong>s charges est <strong>de</strong> favoriser la<br />
<strong>du</strong> SGV.<br />
création <strong>de</strong> vins d'exception. Si l'intégration <strong>de</strong> vignes plantées en très<br />
haute <strong>de</strong>nsité peut donner d'excellents champagnes, alors n'avons pas<br />
<strong>de</strong> raison <strong>de</strong> l'interdire. Ce peut être une possibilité supplémentaire<br />
laissée aux vignerons pour exprimer leur propre indivi<strong>du</strong>alité, au bon<br />
sens <strong>du</strong> terme. »<br />
Aussi, le Syndicat réfléchit-il à intégrer le retour <strong>de</strong>s vignes en foule en<br />
Champagne dans le même temps que les vignes semi-larges. Pour<br />
rappel, ce type <strong>de</strong> système était utilisé jusqu'au début <strong>du</strong> XXe siècle en<br />
Champagne, remplacé ensuite par un mo<strong>de</strong> <strong>de</strong> con<strong>du</strong>ite en vigne<br />
palissée. Avec une <strong>de</strong>nsité <strong>de</strong> 40 000 pieds à l’hectare, le travail <strong>de</strong> la<br />
vigne foule était considérée comme extrêmement pénible, car essen<br />
tiellement manuel, sans ai<strong>de</strong> animale ni mécanique.<br />
« Nous fixerons tout <strong>de</strong> même <strong>de</strong>s limites à cette <strong>de</strong>nsité, un cadre pour<br />
éviter <strong>de</strong> voir <strong>de</strong>s dérives autour <strong>de</strong> ce système », souligne Laurent<br />
Panigai.<br />
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Date : <strong>27</strong> avril <strong>2021</strong><br />
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Page 6/8<br />
3 QUESTIONS À.<br />
MAXIME TOUBART<br />
PRÉSIDENT<br />
DU SYNDICAT<br />
GÉNÉRAL<br />
DES VIGNERONS<br />
"Cette décision<br />
doit être collective"<br />
sorte <strong>de</strong> psychose, comme si les<br />
vignerons allaient se mettre à<br />
arracher les vignes <strong>du</strong> jour au<br />
len<strong>de</strong>main. La transition va se<br />
faire dans le temps long, sur une,<br />
<strong>de</strong>ux ou trois générations.<br />
L’enquête a répon<strong>du</strong><br />
factuellement à certaines craintes<br />
légitimes, comme la perte<br />
d’arômes dans les vins, qui ne<br />
s’est pas vérifiée. Le débat a<br />
permis <strong>de</strong> mettre en évi<strong>de</strong>nce la<br />
Après la parution <strong>de</strong>s résultats <strong>de</strong><br />
l'enquête sur les vignes semilarges,<br />
quelle est votre position sur<br />
ce mo<strong>de</strong> <strong>de</strong> con<strong>du</strong>ite?<br />
Quand on regar<strong>de</strong> les éléments<br />
mis en avant par l’enquête <strong>du</strong><br />
Comité, on constate que les<br />
vignes semi-larges peuvent être<br />
un formidable outil pour<br />
répondre aux problématiques<br />
environnementales. Le vote qui<br />
aura lieu en juillet ne vise pas à<br />
imposer ce mo<strong>de</strong> <strong>de</strong> con<strong>du</strong>ite<br />
aux vignerons mais bien à leur<br />
laisser la possibilité <strong>de</strong> le faire.<br />
Cette décision doit être<br />
collective, c’est pourquoi<br />
l’ensemble <strong>de</strong>s professionnels<br />
regroupés au sein <strong>du</strong> conseil<br />
d’administration auront à se<br />
positionner en juillet.<br />
On sent quelques crispations dans<br />
volonté <strong>de</strong> certains vignerons <strong>de</strong><br />
planter en plus haute <strong>de</strong>nsité,<br />
c’est pourquoi nous réfléchissons<br />
au retour <strong>de</strong>s vignes en foule. En<br />
revanche, lorsque j’entends que<br />
les vignes semi-larges<br />
favoriseraient l’intro<strong>du</strong>ction <strong>de</strong> la<br />
machine à vendanger en<br />
Champagne, c’est tronquer le<br />
débat. Il n’y a aucun rapport<br />
entre les <strong>de</strong>ux techniques. Bien<br />
au contraire, les vendanges<br />
manuelles seront plus agréables<br />
en vignes semi-larges qu’en<br />
traditionnelles.<br />
Quelles suites pour ce dossier?<br />
Nous continuons d’exposer sur le<br />
terrain les résultats <strong>de</strong> l’enquête<br />
et répondons aux questions <strong>de</strong>s<br />
vignerons. Si le vote en juillet est<br />
favorable, alors nous procé<strong>de</strong>rons<br />
à une phase <strong>de</strong> rédaction <strong>du</strong><br />
le vignoble autour <strong>de</strong> ce dossier.<br />
Comment l'expliquez-vous?<br />
Il y a en effet <strong>de</strong>s craintes et<br />
d’appréhensions autour <strong>de</strong> ce<br />
mo<strong>de</strong> <strong>de</strong> con<strong>du</strong>ite. Il y a une<br />
cahier <strong>de</strong>s charges, puis à son<br />
application. Il ne faut pas<br />
s’attendre à ce que les premières<br />
vignes semi-larges soient<br />
plantées avant 2023.<br />
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Périodicité : Quotidien<br />
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Page 7/8<br />
1<br />
Les vignes semi-larges sont en test <strong>de</strong>puis 15 ans en Champagne, ici sur une parcelle <strong>de</strong> Baslieuxsous-Châtillon..<br />
Aurélien Laudy<br />
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Date : <strong>27</strong> avril <strong>2021</strong><br />
Page <strong>de</strong> l'article : p.26-<strong>27</strong><br />
Pays : FR<br />
Périodicité : Quotidien<br />
OJD : 94689<br />
Page 8/8<br />
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Périodicité : Quotidien<br />
OJD : 99976<br />
Date : <strong>27</strong> avril <strong>2021</strong><br />
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Page 1/1<br />
Les vignes semi-larges, avenir <strong>de</strong> la Champagne?<br />
0WG8ho9DiwZPly_rYwu7XEYqhOwJF1p6Q8-ouy7K8ZZ_kdH_WqzfnNSiAAjM4OEe3NmEw<br />
Thomas cette année CrouzetS'il en Champagne, y a bien c'est un celui-ci. dossier Les qui vignes est au semi-larges cœur <strong>de</strong>s débats<br />
elles autorisées au sein <strong>de</strong> l'appellation? Une petite révolution seront-<br />
permettrait aux vignerons <strong>de</strong> planter <strong>de</strong>s rangs plus hauts (environ qui<br />
2m contre contre 1,2 et 1,20 1,3m). à 1,30m Si le actuellement) conseil d'administration et plus larges <strong>du</strong> Syndicat (entre 2 et général 2,2m<br />
<strong>de</strong>s question, vignerons l'étu<strong>de</strong> <strong>de</strong> <strong>du</strong> Champagne Comité Champagne (SGV) se prononcera a été dévoilée, en juillet annonçant sur la<br />
<strong>de</strong>s effet résultats <strong>de</strong> serre prometteurs. <strong>de</strong> 20% La transition 1Une ré<strong>du</strong>ction environnementale <strong>de</strong>s émissions fait partie <strong>de</strong> gaz <strong>de</strong>s à<br />
enjeux répondre majeurs au réchauffement sur lesquels la climatique. filière Champagne D'ici à 2025, s'est engagée la profession pour<br />
viticole et ré<strong>du</strong>irait champenoise son empreinte a indiqué carbone qu'elle <strong>de</strong> cesserait 25%. l'usage Or, selon <strong>de</strong>s le herbici<strong>de</strong>s<br />
Champagne, les vignes semi-larges permettront <strong>de</strong> faciliter Comité<br />
d'herbici<strong>de</strong>s et <strong>de</strong> ré<strong>du</strong>ire les pestici<strong>de</strong>s, car plus accessibles et l'arrêt<br />
plus faciles travailler. «L'écartement entre les rangs augmentés, donc<br />
têtes <strong>de</strong> souches surélevées par rapport à la pratique actuelle sont les<br />
favorables rapport final à <strong>du</strong> l'entretien Comité. Les mécanique vignes semi-larges <strong>de</strong>s sols, est-il permettent indiqué l'utilisation dans le<br />
<strong>de</strong> efficaces matériel que d'entretien les actuels <strong>du</strong> tracteurs sol et <strong>de</strong> enjambeurs, pulvérisation notamment plus performants les panneaux et<br />
récupérateurs.» conclure que «les Des vignes arguments semi-larges positifs permettent qui amènent <strong>de</strong> diminuer Comité <strong>de</strong> l'ordre à<br />
<strong>de</strong> d'échaudage 20% les émissions Réchauffement <strong>de</strong> gaz climatique à effet <strong>de</strong> ne serre». signifie 2Moins pas moins <strong>de</strong> gelées, <strong>de</strong> gelées plus<br />
pour le fait les <strong>de</strong> cultures. monter les Ces vignes <strong>de</strong>rnières 70cm semaines supplémentaires nous l'ont bien limite montré. l'impact Ainsi,<br />
gelées sur les bourgeons (estimé à - 34%), car la partie supérieure <strong>de</strong> l'air <strong>de</strong>s<br />
est exposée plus chau<strong>de</strong> serait plus que sensible la partie aux inférieure. épiso<strong>de</strong>s En <strong>de</strong> revanche, grêle et aux la végétation fortes chaleurs, ainsi<br />
notamment le soleil). Concernant l'été, avec un les risque maladies accru <strong>de</strong> d'échaudage la vigne, peu (raisin d'écart grillé à noter par<br />
entre constatée les vignes sur les étroites maladies et <strong>du</strong> semi-larges, bois. 3Un excepté ren<strong>de</strong>ment une qui mortalité suit la moyenne moindre<br />
fixée con<strong>du</strong>ite, par l'appellation ces <strong>de</strong>rniers Les sont pieds <strong>de</strong> fait étant moins moins nombreux resserrés à avec l'hectare. ce mo<strong>de</strong> Aussi, <strong>de</strong><br />
la à 6000 <strong>de</strong>nsité ceps <strong>de</strong> par plantation hectare contre en vignes une semi-larges moyenne à 8000 est <strong>de</strong> actuellement. l'ordre <strong>de</strong> 4000<br />
ren<strong>de</strong>ment s'en trouve ainsi diminué, <strong>de</strong> l'ordre <strong>de</strong> 20% selon le Comité. Le<br />
Entre qui correspond 2007 et 2019, au ren<strong>de</strong>ment la moyenne moyen à l'hectare fixé par est l'appellation ainsi <strong>de</strong> 12400kg, Champagne ce<br />
ces <strong>de</strong>rnières années. Les vignes semi-larges permettent <strong>de</strong> diminuer<br />
<strong>de</strong> 4Une 20% pénibilité les émissions <strong>de</strong> travail <strong>de</strong> gaz moindre à effet Tout <strong>de</strong> serre Champenois Le comité qui Champagne<br />
les vendanges connaît la difficulté d'aller chercher le raisin a déjà dans fait<br />
pieds <strong>de</strong> vignes et le mal <strong>de</strong> dos qui en résulte. «Nous avons fait une les<br />
enquête vignes semi-larges avec Mutualité permettraient sociale potentiellement agricole (MSA), <strong>de</strong> qui ré<strong>du</strong>ire a conclu les troubles que musculo-squelettiques, et environnement Comité. explique Dans Arnaud un système Descotes, où directeur cohabiteraient technique<br />
<strong>de</strong>ux mo<strong>de</strong>s <strong>de</strong> con<strong>du</strong>ite, la diversité <strong>de</strong>s postures con<strong>du</strong>irait à un risque les<br />
amoindri.» connaître le 5 coût Une d'installation ré<strong>du</strong>ction <strong>de</strong> 20% d'entretien <strong>de</strong>s coûts <strong>de</strong> ce <strong>de</strong> mo<strong>de</strong> pro<strong>du</strong>ction <strong>de</strong> con<strong>du</strong>ite, Pour<br />
le tirées. Comité D'abord, a fait appel concernant à un cabinet la plantation, d'étu<strong>de</strong>. la Plusieurs mise en conclusions place <strong>de</strong> vignes sont<br />
semi-larges environ 60000euros est estimée, pour pour <strong>de</strong>s un vignes hectare, étroites. à près La <strong>de</strong> 42000euros transformation contre<br />
vignes étroites en vignes semi-larges, avec arrachage d'un rang sur <strong>de</strong><br />
<strong>de</strong>ux, liage, revient travaux à en <strong>27</strong>500euros. vert et vendange, Pour l'entretien le temps à <strong>de</strong>s l'hectare vignes, pour à savoir les vignes taille,<br />
semi-larges soit une ré<strong>du</strong>ction est estimé <strong>de</strong> à 30%. 410heures, Bien qu'aucune contre 587 estimation pour les vignes chiffrée étroites,<br />
été donnée, les machines sont considérées comme plus fiables, moins n'ait<br />
chères conséquences et plus faciles sur les à entretenir vins? Si sur dans le les papier rangs les plus vignes espacés. semi-larges 6Quelles<br />
présentent <strong>de</strong> grands vins. bien <strong>de</strong>s C'est avantages, là toute aussi la finalité. faut-il Le que passage ces <strong>de</strong>rnières d'un système pro<strong>du</strong>isent<br />
plantation en haute <strong>de</strong>nsité (8000pieds/ha) à une <strong>de</strong>nsité moyenne (4 <strong>de</strong><br />
6000pieds/ha) a-t-il un impact sur les vins? Oui et non selon les résultats à<br />
<strong>de</strong>s issus 250 <strong>de</strong>s dégustations <strong>de</strong>ux mo<strong>de</strong>s réalisées <strong>de</strong> con<strong>du</strong>ite. à l'aveugle Dans près sur <strong>de</strong>s échantillons 2/3 <strong>de</strong>s cas, aucune <strong>de</strong> vins<br />
différence panel a jugé significative les échantillons n'a été différents, décelée. sans Dans pour 37% autant <strong>de</strong>s situations, qu'un profil le<br />
aromatique dans tout ça? particulier Ultime préoccupation: ou qu'une préférence l'impact n'apparaisse. paysager. L'implantation<br />
7Et l'Unesco<br />
d'un classement système <strong>de</strong>s <strong>de</strong> coteaux con<strong>du</strong>ite champenois différent à pourrait-elle l'Unesco? Non, remettre selon une en cause analyse le<br />
réalisée causé par selon les vignes les critères semi-larges. spécifiques «L'impact <strong>de</strong> la <strong>de</strong>s Champagne vignes semi-larges et l'impact<br />
considéré comme neutre à positif, et la valeur universelle exceptionnelle est<br />
n'est cette pas vaste remise étu<strong>de</strong>, en réalisée cause» sur conclut 17 couples Arnaud <strong>de</strong> Descotes. parcelles Les semi-larges résultats <strong>de</strong><br />
traditionnelles, sont en phase d'être ren<strong>du</strong>s aux professionnels <strong>de</strong> la et<br />
Champagne. dans les prochaines «De nombreuses semaines.» réunions a fait savoir sont le prévues Syndicat. dans le vignoble<br />
Tous droits réservés à l'éditeur<br />
VIGNERONS 91028906005<strong>04</strong>
Pays : FR<br />
Périodicité : Quotidien<br />
OJD : 99976<br />
Date : <strong>27</strong> avril <strong>2021</strong><br />
Page <strong>de</strong> l'article : p.7<br />
Page 1/1<br />
Des premiers essais menés dès les années 1980<br />
Des viennent premiers d'être essais livrés menés par le dès Comité les années Champagne. 1980 Le En cheminement effet, dès début fut long <strong>de</strong>s au années sein <strong>de</strong> 1980, l'appellation <strong>de</strong> nouveaux avant systèmes d'arriver <strong>de</strong> aux con<strong>du</strong>ite résultats sont qui<br />
expérimentés et d'Essoye. Mais par la après profession. dix années En 1995, <strong>de</strong> suivi, trois les parcelles ren<strong>de</strong>ments expérimentales sont jugés sont insuffisants plantées par pour le assurer Comité une sur les viabilité vignobles économique <strong>de</strong> Plumecoq<br />
exploitations. En octobre 2006, une convention est signée entre l'INAO, le SGV et le Comité Champagne, autour <strong>de</strong> l'expérimentation <strong>de</strong>s<br />
<strong>de</strong>s vignes semi-larges. Cette l'étu<strong>de</strong> dont il est question ici, et dont les résultats viennent d'être livrés, quinze ans plus tard.<br />
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Date : <strong>27</strong> avril <strong>2021</strong><br />
Page <strong>de</strong> l'article : p.22<br />
Page 1/1<br />
Vers un retour <strong>de</strong>s vignes en foule?<br />
La <strong>de</strong>s question vins. Si certains <strong>de</strong>s vignes professionnels semi-larges a sont ouvert <strong>de</strong>men<strong>de</strong>urs le débat sur <strong>de</strong> l'impact baisser la <strong>de</strong> <strong>de</strong>nsité la <strong>de</strong>nsité plantation, <strong>de</strong> plantation avec sur <strong>de</strong>s les vignes caractéristiques plus hautes organoleptiques<br />
d'autres, au contraire, ont fait valoir au Syndicat leur volonté <strong>de</strong> lancer <strong>de</strong>s expérimentations sur <strong>de</strong>s vignes en très haute et plus <strong>de</strong>nsité. larges,<br />
«Nous la création n'y sommes <strong>de</strong> vins pas d'exception. opposés, Si a indiqué l'intégration Laurent <strong>de</strong> Panigai, vignes plantées directeur <strong>du</strong> très SGV. haute L'objectif <strong>de</strong>nsité premier peut donner <strong>du</strong> cahier d'excellents <strong>de</strong>s charges champagnes, est <strong>de</strong> favoriser<br />
n'avons pas <strong>de</strong> raison <strong>de</strong> l'interdire. Ce peut être une possibilité supplémentaire laissée aux vignerons pour exprimer leur propre alors<br />
indivi<strong>du</strong>alité, même temps que au bon les vignes sens <strong>du</strong> semi-larges. terme.» Aussi, Pour le rappel, Syndicat ce type réfléchit-il <strong>de</strong> système à intégrer était utilisé le retour jusqu'au <strong>de</strong>s vignes début en <strong>du</strong> foule XXe en siècle Champagne en Champagne, dans le<br />
remplacé était considérée ensuite comme par un mo<strong>de</strong> extrêmement <strong>de</strong> con<strong>du</strong>ite pénible, en vigne car essentiellement palissée. Avec une manuel, <strong>de</strong>nsité sans <strong>de</strong> ai<strong>de</strong> 40 000 animale pieds ni à l'hectare, mécanique. le travail «Nous <strong>de</strong> fixerons la vigne tout foule<br />
même <strong>de</strong>s limites à cette <strong>de</strong>nsité, un cadre pour éviter <strong>de</strong> voir <strong>de</strong>s dérives autour ce système», souligne Laurent Panigai. <strong>de</strong><br />
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CAHIER ECONOMIE L’UNION / Le <strong>27</strong>/<strong>04</strong>/<strong>2021</strong><br />
25 à 30 % <strong>de</strong>s bourgeons atteints par les<br />
gelées selon le CIVC<br />
Thomas Crouzet / Environnement<br />
Dans les secteurs les plus hâtifs, où la vigne était en avance, le gel a grillé la végétation.<br />
Entre le 6 et le 16 avril, un épiso<strong>de</strong> <strong>de</strong> huit nuits <strong>de</strong> gel sévère a touché le vignoble. Après un<br />
décompte à l’échelle <strong>de</strong> l’appellation, le Comité Champagne livre son bilan.<br />
La Champagne n’a pas été épargnée par la vague <strong>de</strong> froid qui a saisi le pays début avril. Du 6<br />
au 16 avril, un épiso<strong>de</strong> <strong>de</strong> huit nuits <strong>de</strong> gel sévère a causé <strong>de</strong>s dégâts aux quatre coins <strong>de</strong> la<br />
Champagne. Si le cépage chardonnay semble avoir été le plus touché, le Comité Champagne a<br />
indiqué que les <strong>de</strong>ux autres cépages avaient également été concernés.<br />
Les hivers relativement doux provoquent un débourrement précoce <strong>de</strong>s bourgeons, qui se<br />
trouvent exposés, explique le CIVC<br />
Le Comité Champagne<br />
« Au global on estime que 25 à 30 % <strong>de</strong>s bourgeons ont été détruits à l’échelle <strong>de</strong><br />
l’appellation, indique le Comité Champagne dans un communiqué. On note <strong>de</strong> fortes<br />
hétérogénéités, <strong>de</strong>s dégâts selon la localisation <strong>de</strong>s parcelles, <strong>du</strong> fait <strong>de</strong>s précipitations locales,<br />
<strong>de</strong> la présence ou non <strong>de</strong> vent ou encore <strong>de</strong> la précocité <strong>de</strong> développement <strong>de</strong>s bourgeons. »<br />
Les principaux secteurs touchés par les gelées sont : la Côte <strong>de</strong>s Bar, le massif <strong>de</strong> Saint-<br />
Thierry, la région <strong>de</strong> Vitry-le-François, la gran<strong>de</strong> vallée <strong>de</strong> la Marne, l’ouest <strong>de</strong> Château-<br />
Thierry ainsi que le sud <strong>de</strong> la Côte <strong>de</strong>s Blancs et le sud <strong>de</strong> la Côte <strong>de</strong> Sézanne.<br />
Ces dégâts sévères peuvent s’expliquer, en partie, selon le CIVC, par le réchauffement<br />
climatique, qui est <strong>de</strong> l’ordre <strong>de</strong> +1,3ºC en Champagne sur les trente <strong>de</strong>rnières années.<br />
« Les hivers relativement doux provoquent un débourrement précoce <strong>de</strong>s bourgeons, qui se<br />
trouvent exposés <strong>de</strong> manière accrue au risque <strong>de</strong> gelées <strong>de</strong> printemps qui, elles, n’ont pas<br />
disparu », explique le CIVC.<br />
Si les conséquences <strong>de</strong> cet épiso<strong>de</strong> climatique ne sont pas négligeables, la Champagne peut,<br />
pour autant, compter sur la réserve interprofessionnelle, qui permet <strong>de</strong> pallier les importantes<br />
variations <strong>de</strong> récolte et <strong>de</strong> répondre aux besoins d’approvisionnement <strong>de</strong>s marchés.
Ré<strong>du</strong>ire l'empreinte carbone <strong>de</strong> la filière<br />
champagne à travers l'éconconception<br />
<strong>27</strong>/<strong>04</strong>/<strong>2021</strong> - 18:00 En ligne<br />
https://www.mon-viti.com/agenda/re<strong>du</strong>ire-lempreinte-carbone-<strong>de</strong>-la-filiere-champagnetravers-leconconception<br />
Le 6ème ren<strong>de</strong>z-vous webconférence <strong>de</strong>s Afterworks <strong>de</strong> la cuverie est dédié à l'empreinte<br />
carbone <strong>de</strong> la filière champagne<br />
Le Comité Champagne travaille sur le bilan carbone <strong>de</strong> la filière champagne <strong>de</strong>puis plus<br />
<strong>de</strong> 20 ans. L'exigence environnementale correspond à une attente <strong>du</strong> consommateur <strong>de</strong> plus<br />
en plus marquée. Nous abor<strong>de</strong>rons, cette fois, le chemin parcouru pour la lutte contre les gaz à<br />
effet <strong>de</strong> serre et les axes <strong>de</strong> travail actuels, pour que "l'écoconception" rime avec "économie".<br />
La conférence sera animée par:<br />
1. Pierre Naviaux<br />
Chef <strong>de</strong> projet Environnement. Evaluateur environnemental <strong>de</strong> l'ensemble <strong>du</strong> cycle <strong>de</strong><br />
vie d'une bouteille <strong>de</strong> Champagne: viticulture, vinification, conditionnement,<br />
distribution, déchets et sous-pro<strong>du</strong>its, ainsi que les activités <strong>de</strong>s fournisseurs.<br />
2. Damien Garros<br />
CEO <strong>de</strong> Carbon Act. Réalisateur <strong>de</strong> bilan carbone, Damien apporte son expérience <strong>du</strong><br />
domaine aéronautique.<br />
3. Cédric Moussé<br />
Vigneron à Cuisles. ex-collaborateur au CIVC, administrateur au SGV, membre <strong>du</strong><br />
Club Trésor, Cédric est parvenu à diviser l'empreinte carbone par 3 sur son<br />
exploitation <strong>de</strong>puis son installation en 2003.<br />
Pour s'inscrire à cette webconférence gratuite, cliquez ici
Reporter en Champagne: on vous dit tout<br />
sur la vitiforesterie<br />
Mis en ligne le 26/<strong>04</strong>/<strong>2021</strong> à 16:55 | mis à jour le 26/<strong>04</strong>/<strong>2021</strong> à 17:10 / L’Union<br />
Thomas Crouzet /Fossoy (Aisne) /Reporter en Champagne<br />
Du couvert végétal à l’arboriculture, <strong>de</strong>s viticulteurs champenois s’essaient à réintro<strong>du</strong>ire <strong>de</strong>s<br />
espèces locales dans les vignes pour favoriser l’implantation d’un biotope riche. À Fossoy,<br />
dans l’Aisne, Benoît Dehu a planté plus <strong>de</strong> 500 arbres. Une technique qui lui permet <strong>de</strong> lutter<br />
contre le gel et les fortes chaleurs.<br />
Pour limiter l’impact <strong>de</strong> la faune locale, notamment les sangliers et les chevreuils, Benoît<br />
Dehu a installé <strong>de</strong>s grillages. Un paillage permet également <strong>de</strong> conserver la température<br />
autour <strong>de</strong>s arbres. - Aurélien Laudy<br />
La vitiforesterie est l’association <strong>de</strong> la vigne avec <strong>de</strong>s essences d’arbres et <strong>de</strong>s couverts<br />
végétaux.<br />
Une pratique en vogue chez les vignerons mais aussi dans les maisons <strong>de</strong> Champagne.<br />
500 arbres ont été plantés sur les parcelles <strong>de</strong> Benoît Dehu, viticulteur à Fossoy, dans l’Aisne.<br />
C’est sur l’aque<strong>du</strong>c <strong>de</strong> la Dhuis, dans les hauteurs <strong>de</strong> Fossoy, que Benoît Dehu nous emmène<br />
pour nous faire découvrir son étonnante expérimentation. Plus <strong>de</strong> 500 arbres, d’une trentaine<br />
d’essences, poussent paisiblement au contact <strong>de</strong> la vigne, à même les parcelles.
« Nous avons utilisé <strong>de</strong>s espèces locales comme l’érable champêtre, le cornouiller sanguin, le<br />
charme, qui poussent déjà naturellement dans le secteur, explique Benoît Dehu. Ces arbres<br />
ont été plantés en 2019 et les effets bénéfiques se verront dans les prochaines années. C’est<br />
avant tout un projet pour les générations futures. »<br />
Parmi les effets positifs <strong>de</strong> la vitiforesterie, Benoît Dehu relève d’abord le rôle <strong>de</strong> l’arbre<br />
comme régulateur <strong>de</strong> température pour lutter contre les conséquences <strong>du</strong> réchauffement<br />
climatique.<br />
« On constate une hausse <strong>de</strong> 1º C l’hiver, ce qui permet <strong>de</strong> lutter contre les gelées , expose le<br />
viticulteur, qui se base sur <strong>de</strong>s résultats constatés dans le Gers. L’été, au contraire, la<br />
température est à la baisse, <strong>de</strong> l’ordre d’1º C également . »<br />
Autre point positif : l’implantation d’oiseaux, qui permettent <strong>de</strong> lutter contre les ravageurs <strong>de</strong><br />
la vigne en mangeant les larves d’insectes. S’il est encore trop tôt pour constater le<br />
développement <strong>de</strong> ces prédateurs naturels dans ses parcelles, Benoît Dehu a prévu d’installer<br />
<strong>de</strong>s nichoirs à mésanges et à chauves-souris dans les dix prochains jours.<br />
« Certains professionnels m’ont posé la question d’une potentielle concurrence entre la vigne<br />
et les arbres, notamment autour <strong>de</strong> la ressource en eau, soulève le viticulteur. En fait, on<br />
constate plutôt l’effet inverse. Les racines <strong>de</strong>s arbres vont se développer bien plus<br />
profondément que celles <strong>de</strong>s vignes. Elles vont jouer un rôle <strong>de</strong> pompe pour remonter vers la<br />
surface <strong>de</strong> l’eau qui sera disponible pour la vigne. Et lorsque l’on a un excès d’eau, celle-ci<br />
s’écoulera plus facilement puisque le sol est aéré . »<br />
En test <strong>de</strong>puis 2 ans sur l’exploitation <strong>de</strong> Fossoy, la vitiforesterie s’est développée il y a un<br />
peu plus <strong>de</strong> 5 ans en Champagne, chez les vignerons mais aussi au sein <strong>de</strong>s maisons <strong>de</strong><br />
champagne.<br />
Ainsi en mars <strong>de</strong>rnier, la maison Ruinart s’est engagée à planter 14 000 arbres et arbustes<br />
dans le vignoble <strong>de</strong> Taissy.
Une association s’est également montée, composée <strong>de</strong> vignerons : Arbre et paysage en<br />
Champagne. Basée à Hautvillers, celle-ci sensibilise les viticulteurs à la pratique <strong>de</strong> la<br />
vitiforesterie. Des ateliers sont régulièrement organisés par les membres <strong>de</strong> la structure, qui<br />
compte près d’une cinquantaine d’adhérents.<br />
« On sent un véritable intérêt en Champagne pour les couverts végétaux et la vitiforesterie,<br />
note Benoît Dehu. C’est une belle manière <strong>de</strong> valoriser notre patrimoine. D’ailleurs, avant,<br />
les clients ne s’aventuraient que très peu dans les vignes. Désormais, la première chose qu’ils<br />
<strong>de</strong>man<strong>de</strong>nt en arrivant, c’est <strong>de</strong> venir voir les arbres. »
agriculture champagne<br />
VRIGNY / Un a<strong>de</strong>pte <strong>de</strong> la culture bio<br />
Propos recueillis par Antoine Par<strong>de</strong>ssus<br />
Dominique Lelarge : une <strong>de</strong>s caractéristiques d’une viticulture bio, c’est l’enherbement. A.P.<br />
Quels sont les avantages et les inconvénients <strong>de</strong> la viticulture bio ? Un viticulteur converti<br />
<strong>de</strong>puis <strong>de</strong>s années à cette pratique nous explique.<br />
Faire <strong>du</strong> champagne en renonçant aux traitements chimiques ? C’est une tendance actuelle.<br />
L’association <strong>de</strong> ceux qui choisissent la viticulture bio dépasse la centaine d’adhérents.<br />
Dominique Lelarge <strong>de</strong> Vrigny fait partie <strong>de</strong> ceux qui ont choisi cette voie. Il répond à nos<br />
questions.<br />
Pourquoi être passé au bio ?<br />
J’ai pratiqué la viticulture conventionnelle, avec pro<strong>du</strong>its chimiques donc, pendant plus <strong>de</strong> 25<br />
ans ; et j’ai pu voir les effets <strong>de</strong>s désherbants, leurs avantages, mais aussi les effets pervers :<br />
d’un seul coup vous ne voyez plus apparaître qu’un seul type <strong>de</strong> plante ( mauvaises herbes<br />
entre guillemets, NDLR) dans la vigne, parce qu’elle n’a plus d’autre concurrence, éliminée<br />
par les phytos. Les années suivantes, les formules <strong>de</strong> désherbants s’adaptant, c’est une autre<br />
espèce qui apparaît, et qui se retrouve seule, c’est impressionnant… si j’ai arrêté, c’est donc<br />
pour une sauvegar<strong>de</strong> <strong>de</strong> l’environnement, mais aussi celle <strong>de</strong> la santé <strong>de</strong> nos salariés. Avec la<br />
viticulture biologique, vous n’utilisez plus que <strong>de</strong>s éléments minéraux pour lutter contre les<br />
maladies. Contre le mildiou le sel <strong>de</strong> cuivre par exemple, mais en dose ré<strong>du</strong>ite, parce que ce<br />
pro<strong>du</strong>it est toxique à haute dose.<br />
Quels avantages présente la viticulture bio selon vous ?<br />
En plus <strong>de</strong> la préservation <strong>de</strong> la santé et <strong>de</strong>s sols, donc, elle donne <strong>de</strong>s grappes plus aérées, ce<br />
qui fait par exemple que vous n’avez plus le risque <strong>de</strong> pourriture juste avant les vendanges.<br />
En plus <strong>de</strong> la préservation <strong>de</strong> la santé et <strong>de</strong>s sols, la viticulture bio donne <strong>de</strong>s grappes plus<br />
aérées, Dominique Lelarge, viticulteur bio.<br />
Je dirais aussi que comme la vigne n’est pas aidée par les pro<strong>du</strong>its chimiques, elle doit lutter<br />
davantage contre les maladies, l’ouverture aux maladies est moindre pour elle que pour les<br />
vignes traitées.<br />
Mais ses inconvénients ?<br />
C’est vrai qu’il y en a. Parmi les inconvénients, vous avez le fait que la vigne bio souffre plus<br />
lors <strong>de</strong> grosses chaleurs, comme les 35ºC à l’ombre qu’on a pu avoir, tout simplement parce<br />
qu’elle se retrouve en concurrence avec l’herbe pour absorber l’eau, puisqu’une <strong>de</strong>s<br />
caractéristiques <strong>de</strong> la viticulture bio, c’est d’avoir un enherbement entre les rangs <strong>de</strong> vigne.<br />
Dans ces conditions, la vigne grille plus facilement que si vous n’avez pas d’herbe. Un autre<br />
gros inconvénient <strong>du</strong> bio, c’est une forte dépendance par rapport à la pluie : il ne faut pas qu’il<br />
y ait trop <strong>de</strong> pluie, sans quoi elle lessive vos éléments minéraux.<br />
Est-ce qu’elle nécessite aussi davantage <strong>de</strong> travail ?<br />
Tout à fait, davantage <strong>de</strong> travail, davantage <strong>de</strong> surveillance ; moi par exemple, avant, avec les<br />
phytosanitaires, j’avais besoin <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux salariés, aujourd’hui en bio j’en fais travailler trois. Je
dirais que pour faire <strong>du</strong> bio, il faut une bonne force physique, mais aussi mentale. Cela dit, je<br />
n’ai pas <strong>du</strong> tout envie <strong>de</strong> revenir en arrière. Je trouve qu’avec le bio, on arrive à <strong>de</strong>s très belles<br />
choses, peut-être pas les <strong>de</strong>ux ou trois premières années, parce qu’il faut que la vigne s’arme,<br />
mais oui, certainement, sur un cycle <strong>de</strong> sept à huit ans.<br />
Et au niveau <strong>du</strong> prix ?<br />
Je vends mon raisin 25 à 30 % plus cher qu’en conventionnel.
Décitrait pour les nuls<br />
Un nouvel OAD spécial mildiou <strong>de</strong> la vigne<br />
Mardi <strong>27</strong> avril <strong>2021</strong> par Marion Bazireau<br />
Vitisphère.com<br />
Le vigneron n’a aucune information à renseigner. - crédit photo : IFV<br />
L’Institut Français <strong>de</strong> la Vigne et <strong>du</strong> Vin a mis en ligne un outil très simple pour avertir les viticulteurs <strong>de</strong><br />
la fréquence théorique d’attaque et <strong>du</strong> risque mildiou, en fonction <strong>de</strong>s prévisions météorologiques.<br />
« Oa<strong>de</strong>x est un outil très simple que le viticulteur va pouvoir utiliser seul, tandis que Décitrait<br />
est très complet et nécessite souvent un accompagnement un le conseil d’un technicien » pose<br />
Amandine Roux, fraîchement recrutée par l’Institut Français <strong>de</strong> la Vigne et <strong>du</strong> Vin (IFV) pour<br />
développer l’offre <strong>de</strong> services.<br />
Ce nouvel OAD ne vise que le mildiou. Après leur inscription sur la page web dédiée et un<br />
paiement en ligne pour un accès ponctuel (10€ HT) ou un abonnement d’un an (75€ HT), les<br />
viticulteurs géolocalisent leur domaine, sélectionnent sur une carte la station Météo France la<br />
plus proche, et indiquent la sensibilité <strong>de</strong>s leurs parcelles au mildiou, oïdium, et black-rot.<br />
C’est tout.<br />
Cela leur donne accès aux prévisions météo pour les <strong>de</strong>ux semaines à venir, aux cumuls <strong>de</strong><br />
pluie, aux températures minimales et maximales, et à l’hygrométrie moyenne, avec une mise à<br />
jour <strong>quotidien</strong>ne. Les vignerons visualisent en plus l'historique réel <strong>de</strong> la météo.<br />
De 1 à 4 pour le risque mildiou<br />
Oa<strong>de</strong>x donne enfin la fréquence théorique d’attaque, correspondant à la fréquence d’organes<br />
touchés (feuilles et/ou grappes) dans une parcelle non traitée et très sensible à la maladie, <strong>de</strong> 0<br />
à 100, et au risque mildiou, <strong>de</strong> très faible à très fort, noté <strong>de</strong> 1 à 4. Toutes ces données sont<br />
disponibles dans un tableau ou sous forme <strong>de</strong> graphique. Elles sont exportables sous format<br />
.cvs, .xsl, ou sous format d'image.<br />
« En revanche, le viticulteur ne peut pas rentrer d’informations, liées notamment à ses<br />
traitements précé<strong>de</strong>nts, ou lier l’OAD à sa propre station météo Sencrop ou Meteus » précise<br />
Amandine Roux. L’OAD n’est pas non plus disponible sous forme d’application pour<br />
smartphone.
Vitibot lauréat <strong>de</strong>s Sima Awards<br />
Machinisme Agricole / Vitibot lauréat /<strong>de</strong>s Sima Awards<br />
L’Union <strong>du</strong> <strong>27</strong>/<strong>04</strong>/<strong>2021</strong><br />
Le constructeur champenois <strong>de</strong> robots agricoles est médaille d’or <strong>de</strong>s Sima Innovation<br />
Awards, le salon international <strong>du</strong> machinisme agricole, dans la catégorie « électronique<br />
embarquée, pièces et services ». C’est en particulier le « Vitidrive » qui a sé<strong>du</strong>it le jury. Ce<br />
contrôleur universel « ouvre la possibilité à <strong>de</strong> nombreux fournisseurs <strong>de</strong> matériels reconnus<br />
en viticulture <strong>de</strong> proposer <strong>de</strong>s outils avec une motorisation électrique adaptable aussi bien sur<br />
robot que sur tracteur conventionnel », souligne un communiqué. La jeune entreprise rémoise<br />
qui commercialise le robot Bakus reçoit la médaille d’or <strong>de</strong>vant <strong>de</strong>s acteurs présents <strong>de</strong>puis<br />
longtemps dans le machinisme tels que Amazone (argent) et New Holland Agriculture<br />
(bronze).
Brexit : le Parlement européen scelle<br />
définitivement le divorce<br />
Ultime étape législative, les eurodéputés doivent ratifier mardi et mercredi l'accord trouvé fin<br />
décembre par le Royaume-Uni et l'UE. Ils vont appeler Londres à mieux respecter ses<br />
engagements à la frontière irlandaise et sur la pêche.<br />
Ce mardi, le Parlement européen <strong>de</strong>vrait vali<strong>de</strong>r à une très large majorité l'accord <strong>de</strong><br />
commerce et <strong>de</strong> coopération adopté fin 2020 par l'UE et le Royaume-Uni.<br />
Par Derek Perrotte Publié le <strong>27</strong> avr. <strong>2021</strong> à 06:15 / Les Echos<br />
Il n'y aura pas d'ultime rebondissement au trépidant feuilleton <strong>du</strong> Brexit. Ce mardi, le<br />
Parlement européen doit vali<strong>de</strong>r à une très large majorité l'accord <strong>de</strong> commerce et <strong>de</strong><br />
coopération adopté fin 2020 par l'UE et le Royaume-Uni.<br />
Ce vote constitue l'ultime étape avant l'entrée en vigueur définitive <strong>de</strong> l'accord post-Brexit.<br />
Mercredi matin, quand seront annoncés les résultats <strong>du</strong> vote, le divorce sera définitivement<br />
scellé.<br />
Soulagement<br />
Le Parlement <strong>de</strong> Strasbourg étant délaissé pour cause <strong>de</strong> pandémie, c'est <strong>de</strong>puis le site <strong>de</strong><br />
Bruxelles, ou à distance, que les représentants <strong>du</strong> peuple européen donneront, en séance<br />
plénière, leur feu vert au compromis trouvé in extremis, le 24 décembre , par Bruxelles et<br />
Londres. Le Parlement européen n'envisage pas une secon<strong>de</strong> <strong>de</strong> faire s'écrouler un accord<br />
synonyme <strong>de</strong> grand soulagement. Le 15 avril, sa commission <strong>de</strong>s Affaires étrangères a donné<br />
le ton en validant l'accord à la quasi-unanimité.<br />
Dans une résolution également mise au vote et qui constituera son commentaire <strong>de</strong> l'accord, le<br />
Parlement répète que le Brexit est « une erreur historique », mais « salue fortement » l'accord
conclu, qui « limite les effets négatifs » et « pose les bases d'un futur partenariat soli<strong>de</strong> et<br />
constructif ».<br />
Méfiance<br />
Il est temps <strong>de</strong> finaliser cette ultime obligation juridique. Depuis le 1er janvier, l'accord post-<br />
Brexit est en place <strong>de</strong> manière « provisoire »… jusqu'au 30 avril. En l'absence <strong>de</strong> feu vert <strong>de</strong>s<br />
eurodéputés, l'expiration <strong>de</strong> ce délai ouvrirait la porte au rétablissement <strong>de</strong> droits <strong>de</strong> douane et<br />
<strong>de</strong> quotas dans les échanges entre les <strong>de</strong>ux rives <strong>de</strong> la Manche.<br />
Les députés européens ont longtemps retardé le moment <strong>de</strong> fixer une date pour ce vote en<br />
signe <strong>de</strong> protestation contre le report par Londres <strong>de</strong> certains contrôles <strong>de</strong> marchandises en<br />
Irlan<strong>de</strong> <strong>du</strong> Nord. Cet épiso<strong>de</strong> a ravivé les tensions et les craintes <strong>de</strong> voir Londres s'affranchir<br />
progressivement <strong>de</strong> ses engagements . Elles sont aussi alimentées par les difficultés <strong>de</strong>s<br />
pécheurs européens à obtenir les droits pourtant prévus à opérer près <strong>de</strong>s côtes britanniques,<br />
un sujet sur lequel Paris et La Haye montent actuellement au créneau.<br />
« Le temps <strong>de</strong> la naïveté est terminé »<br />
Dans ce contexte, le Parlement insiste sur la nécessité <strong>de</strong> redoubler <strong>de</strong> vigilance dans la bonne<br />
application <strong>de</strong> l'accord. « Notre ratification n'aura rien d'un chèque en blanc, ni vis-à-vis <strong>de</strong><br />
Londres, ni vis-à-vis <strong>de</strong> la Commission. Nous veillerons à faire respecter l'accord dans les<br />
années qui viennent. Londres peut mieux faire, et <strong>de</strong> loin. Dans ce Parlement aussi, le temps<br />
<strong>de</strong> la naïveté est terminé », prévient Nathalie Loiseau (Renew/LREM).<br />
Dans ses interventions en plénière, le PPE, premier groupe <strong>du</strong> Parlement, prévoit d'insister en<br />
particulier sur le strict respect <strong>de</strong>s règles à la frontière irlandaise. « Le gouvernement<br />
britannique ne doit pas interpréter cela comme le signe que nous baissons la gar<strong>de</strong> », a aussi<br />
prévenu dès la semaine <strong>de</strong>rnière l'éurodéputé socialiste autrichien Andreas Schie<strong>de</strong>r, l'un <strong>de</strong>s<br />
rapporteurs <strong>du</strong> texte, en soulignant les possibilités <strong>de</strong> sanctions incluses dans l'accord,<br />
notamment en matière d'accès aux marchés. Derek Perrotte (Bureau <strong>de</strong> Bruxelles)
Champagne<br />
La coop <strong>de</strong> Mailly Grand Cru certifiée<br />
VDC-HVE à 96 %<br />
Mardi <strong>27</strong> avril <strong>2021</strong> par Au<strong>de</strong> Lutun<br />
Vitisphère.com<br />
La coop <strong>de</strong> Mailly Grand Cru est la première à dépasser le cap <strong>de</strong>s 95 % <strong>de</strong> surfaces<br />
certifiées, passeport pour pouvoir communiquer sur ces certifications. - crédit photo : CC0<br />
Creative Commons<br />
Figure emblématique <strong>de</strong> la coopération champenoise, Mailly Grand cru vient <strong>de</strong> dépasse le cap <strong>de</strong>s 95 %<br />
<strong>de</strong> vignes certifiées Viticulture Durable <strong>de</strong> Champagne. Elle vise l’absence d’herbici<strong>de</strong>, d’insectici<strong>de</strong> et<br />
d’anti-pourriture d’ici 2023.<br />
« 96 % <strong>de</strong> nos surfaces sont certifiées Viticulture Durable <strong>de</strong> Champagne (VDC) et HVE, se<br />
réjouit Xavier Muller, prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la coopérative Mailly Grand Cru (Marne). Les quelques<br />
ares non certifiés sont exploités par <strong>de</strong>s personnes ayant peu <strong>de</strong> surface. On vise les 100 %<br />
d’ici <strong>de</strong>ux ans ».<br />
Autorisée à apposer le logo VDC<br />
Cette coopérative est la première à dépasser le cap <strong>de</strong>s 95 % <strong>de</strong> surfaces certifiées, passeport<br />
pour pouvoir communiquer sur ces certifications. « Nous pourrons mettre un logo VDC sur<br />
nos bouteilles quand les raisins seront certifiés, poursuit Xavier Muller. Cela sera le cas en<br />
2022 pour notre blanc <strong>de</strong> noir qui a été vinifié avec <strong>de</strong>s raisins certifiés les années<br />
précé<strong>de</strong>ntes. Pour notre Brut Réserve et nos millésimes, il faudra attendre quelques années ».<br />
Mailly grand Cru, qui commercialise 500 000 bouteilles par an provenant <strong>de</strong> 75 hectares, vise<br />
déjà l’étape d’après pour 2023. Celle <strong>du</strong> triple zéro : zéro herbici<strong>de</strong>, zéro insectici<strong>de</strong> et zéro<br />
anti-pourriture. « Avec la confusion sexuelle et l’effeuillage en vert, nous avons déjà presque<br />
atteint nos objectifs pour l’absence d’insectici<strong>de</strong> et d’anti-pourriture, précise Xavier Muller.<br />
Pour le zéro désherbant, c’est un peu plus compliqué mais plus <strong>de</strong> 50 % <strong>de</strong> nos adhérents<br />
n’en utilisent plus ». Et quand le triple zéro sera atteint, dans <strong>de</strong>ux ans, la coopérative<br />
s’orientera probablement vers le bio.
Risques psycho-sociaux<br />
« Les dommages <strong>du</strong> gel sont autant sur les<br />
hommes que sur les vignes »<br />
Lundi 26 avril <strong>2021</strong> par Michèle Trévoux<br />
Vitisphère.com<br />
Virginie <strong>de</strong> Fozières, psychanalyste : 'Ce traumatisme peut provoquer une anxiété <strong>de</strong> plus en<br />
plus envahissante, mais également un état d'irritabilité générale, d'hyper vigilance, un état<br />
d'alerte permanent. Il amène souvent la 'victime' à l'évitement <strong>de</strong>s relations sociales'<br />
Docteur en psychanalyse et femme <strong>de</strong> vigneron, Virginie <strong>de</strong> Fozières alerte sur les conséquences<br />
psychologiques <strong>du</strong> gel chez les vignerons sinistrés.<br />
Comment décririez-vous l’état émotionnel <strong>de</strong>s vignerons après ce gel historique ?<br />
Ma première impression, c’est qu’il y a une forme <strong>de</strong> sidération, d’abattement, lié à cet<br />
événement climatique mais également dû à la succession d'années difficiles : mildiou en 2018,<br />
canicule et sécheresse en 2019, covid en 2020…. Ce choc est d’autant plus violent que le<br />
phénomène est d’une ampleur inégalée et touche toute l’agriculture française. Il peut<br />
con<strong>du</strong>ire à un certain fatalisme, un sentiment d’impuissance qui peut amener au repli sur soi,<br />
à l’isolement. Il y a malgré tout <strong>de</strong>s aspects positifs à ce drame : une solidarité dans le<br />
relationnel, un besoin <strong>de</strong> parler, <strong>de</strong> prendre <strong>de</strong>s nouvelles <strong>de</strong>s uns <strong>de</strong>s autres. Les viticulteurs<br />
s'appellent, s'envoient <strong>de</strong>s messages <strong>de</strong> soutien.<br />
Peut-on parler <strong>de</strong> traumatisme ?<br />
On retrouve effectivement <strong>de</strong>s signes liés au traumatisme psychique avec les symptômes<br />
décrits précé<strong>de</strong>mment. Ce qui s'est passé est tellement brutal, violent, soudain. On parle<br />
"d'effraction psychique" qui empêche l'accès à la pensée, à la parole. C'est le vi<strong>de</strong>. Et même<br />
si l'évènement était prévisible grâce à la météo, l'impuissance liée à la sidération pro<strong>du</strong>it <strong>de</strong><br />
la culpabilité.<br />
Un vigneron m'expliquait cette culpabilité : ce jour <strong>du</strong> 8 avril, m’a-t-il raconté, j'étais passif,<br />
je déjeunais tranquillement lorsque tout a gelé, alors que j'aurai dû être dans mes vignes pour<br />
faire quelque chose, mais je n'y étais pas, j'aurais dû y être"...
Ce traumatisme peut provoquer une anxiété <strong>de</strong> plus en plus envahissante, mais également un<br />
état d'irritabilité générale, d'hyper vigilance, un état d'alerte permanent. Il amène souvent la<br />
"victime" à l'évitement <strong>de</strong>s relations sociales.<br />
Quels peuvent en être les dommages ?<br />
Les dommages se situent tant sur les vignes que sur les hommes, sur toute une communauté,<br />
àcourt terme ET à long terme. Ceux-ci peuvent ressurgir <strong>de</strong>s années après.<br />
Dans un premier temps, la violence <strong>de</strong> l'évènement, le stress pro<strong>du</strong>isent ce qu'on appelle en<br />
psychologie, un refoulement. C’est une réaction qui permet <strong>de</strong> faire face pour rester dans<br />
l'action et <strong>de</strong> se protéger <strong>de</strong> la violence <strong>de</strong> ce traumatisme. Mais à long terme, suite à un<br />
évènement, parfois anodin, il peut se pro<strong>du</strong>ire "un retour <strong>de</strong> ce refoulé" <strong>de</strong> façon soudaine,<br />
violente. De façon plus insidieuse, un autre effet peut se pro<strong>du</strong>ire. Un glissement progressif<br />
vers un repli, un attentisme, une dépression. Ou encore une consommation <strong>de</strong> plus en plus<br />
importante d'alcool, <strong>de</strong> pro<strong>du</strong>its addictifs.<br />
L’agri-bashing permanent dont sont la cible les agriculteurs rajoute-t-il à cette<br />
détresse ?<br />
C’est effectivement un far<strong>de</strong>au <strong>de</strong> plus. Les agriculteurs-trices <strong>de</strong> la vigne ne sont pas "hors<br />
mon<strong>de</strong>". Ils utilisent et se nourrissent <strong>de</strong>s réseaux sociaux, <strong>du</strong> net, <strong>de</strong>s médias. Ils sont<br />
connectés comme tout autre citoyen, personnellement et pour leur pratique professionnelle.<br />
Les rendre responsables <strong>du</strong> réchauffement climatique, <strong>de</strong> la pollution <strong>de</strong> la planète ou tout<br />
autre catastrophe… est lourd à porter et culpabilisant. La pression sociétale est telle qu’ils<br />
doivent sans cesse se "justifier" sur leurs pratiques. C’est usant.<br />
Un vigneron confiait dans la <strong>presse</strong> ressentir ce gel comme la perte d’un membre <strong>de</strong> sa<br />
famille. Comment l’expliquez-vous ?<br />
Le sentiment <strong>de</strong> perte est légitime <strong>de</strong> par la violence et la rapidité <strong>de</strong>s effets, PUIS <strong>de</strong>s<br />
conséquences. Tout ressenti, quel qu'il soit, n'est ni puéril, ni ridicule. Il est important <strong>de</strong><br />
pouvoir l'exprimer sans honte, ni culpabilité. On ne peut se positionner comme responsable<br />
d'une telle situation.<br />
Ce ressenti violent s'explique également par l’énorme investissement <strong>de</strong>s viticulteurs à tous<br />
points <strong>de</strong> vue : c’est un investissement en temps, en matériel, en argent, mais c’est également<br />
un investissement personnel qui implique toute la famille. Le vigneron peut avoir le sentimenti<br />
<strong>de</strong> faire subir à sa famille l'impact <strong>de</strong> ses choix.<br />
Quels conseils pouvez-vous donner aux viticulteurs pour les ai<strong>de</strong>r à surmonter cet<br />
événement ?<br />
Ils ne doivent pas hésiter à se faire ai<strong>de</strong>r, à appeler un numéro d'entrai<strong>de</strong> (MSA, Chambre<br />
d'agriculture..), ou <strong>de</strong> prendre ren<strong>de</strong>z-vous chez un psy (psychologue, psychanalyste), ou<br />
auprès d'un travailleur social. Cette <strong>de</strong>man<strong>de</strong> n'engage pas sur le temps. En quelques<br />
rencontres, on peut ai<strong>de</strong>r la personne à prendre <strong>du</strong> recul, se décharger, à ne plus se sentir<br />
englouti par les problèmes. Je trouve très courageux ceux qui parviennent à faire cette<br />
démarche.
J'invite également à ne pas négliger la charge qui pèse sur les conjoints- conjointes<br />
d'exploitation, ET, sur les enfants. Ils partagent, vivent ce traumatisme <strong>du</strong> gel et d'autres,<br />
comme le covid, mais souvent dans le silence. Ils sont les témoins directs et se trouvent<br />
souvent démunis. Eux aussi doivent pouvoir consulter, se faire conseiller pour eux-mêmes,<br />
pour leurs ENFANTS, pour leur conjoint-e. Si ce <strong>de</strong>rnier a <strong>de</strong>s attitu<strong>de</strong>s inhabituelles,<br />
agressives, silencieuses, <strong>de</strong> repli sur soi, il est normal d'interroger un professionnel qui peut<br />
les conseiller. L'agriculture est une profession qui est omniprésente dans la maisonnée. Le<br />
<strong>quotidien</strong> <strong>de</strong> chaque membre <strong>de</strong> la famille est impacté. C'est juste normal <strong>de</strong> ne pas bien vivre<br />
cette situation et ses impacts, ses conséquences.<br />
Enfin je voudrais alerter sur un autre danger. Il y a un taux d'alcoolisme conséquent dans le<br />
domaine viticole, mais c’est un sujet tabou. C'est dommage. On peut travailler cette<br />
problématique.
Les conséquences <strong>du</strong> Covid sur le travail en<br />
entreprise encore floues<br />
Matthieu Quiret Le 26/<strong>04</strong> à 13:00 Les Echos<br />
Le virus ne terrasse pas que les salariés, il peut foudroyer les dirigeants et paralyser davantage<br />
encore l'activité <strong>de</strong> leur entreprise.<br />
L'Agence régionale <strong>de</strong> santé Ile-<strong>de</strong>-France lance une enquête pour connaître les<br />
difficultés à exercer leur métier par les travailleurs touchés par les symptômes <strong>de</strong> la<br />
maladie. Ces effets peuvent paralyser une entreprise, en particulier lorsqu'ils touchent<br />
<strong>de</strong>s postes clés.<br />
Fatigue, incapacité <strong>de</strong> concentration, difficultés respiratoires ou tachycardies, céphalées,<br />
pertes <strong>du</strong> goût et <strong>de</strong> l'odorat. Les séquelles <strong>du</strong> Covid-19 sont sorties jeudi <strong>de</strong>rnier <strong>de</strong><br />
l'anonymat avec la visite d'Emmanuel Macron à l'hôpital Foch <strong>de</strong> Suresnes. Le prési<strong>de</strong>nt s'est<br />
déclaré très 'préoccupé' par le 'Covid long' avec lequel il va falloir 'vivre <strong>du</strong>rablement', 10 à 15<br />
% <strong>de</strong> ceux qui ont eu la maladie avec <strong>de</strong>s symptômes en souffrent selon les évaluations <strong>de</strong>s<br />
mé<strong>de</strong>cins. Il a promis d'adapter le système <strong>de</strong> santé à cette maladie encore mal accompagnée<br />
médicalement et financièrement.<br />
Ces séquelles ne posent pas qu'un problème <strong>de</strong> santé, c'est aussi un enjeu économique pour<br />
les travailleurs et les employeurs. Car assurer son métier pendant une affection<br />
symptomatique est loin d'être simple, beaucoup <strong>de</strong> mala<strong>de</strong>s doivent cesser leur activité ou<br />
fortement la ralentir.<br />
Si le Covid peut toucher n'importe quel salarié ou chef d'entreprise, certains corps <strong>de</strong> métiers<br />
sont extrêmement sensibles aux symptômes <strong>de</strong> la maladie. C'est le cas <strong>de</strong>s oenologues, qui<br />
dépen<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> leur odorat pour exercer leur profession. Une enquête commandée par l'Union<br />
<strong>de</strong>s oenologues <strong>de</strong> France révèle notamment que 13% <strong>de</strong>s "nez" <strong>du</strong> vin ont per<strong>du</strong>s leur odorat.<br />
Ces <strong>de</strong>rniers se battent pour que l'anosmie soit reconnue comme une maladie invalidante,<br />
comme ils le racontent dans un article publié sur le site internet <strong>de</strong>s Echos : Les oenologues<br />
veulent que l'anosmie ne soit plus un tabou<br />
L'Agence régionale <strong>de</strong> santé francilienne lance actuellement une étu<strong>de</strong> sur le sujet pour tenter<br />
d'y voir clair. Que ce soit à l'Agence nationale pour l'amélioration <strong>de</strong>s conditions <strong>de</strong> travail ou<br />
parmi les représentants <strong>de</strong> la mé<strong>de</strong>cine <strong>du</strong> travail, personne n'a en effet réellement travaillé<br />
encore sur cet aspect <strong>de</strong> la crise.<br />
Vingt métiers exposés<br />
Vinh Ngo dirige le Centre interentreprises et artisanal <strong>de</strong> santé au travail (CIAMT),<br />
l'organisme <strong>de</strong> 365 mé<strong>de</strong>cins <strong>du</strong> travail qui suit la santé <strong>de</strong> 408.000 salariés. Ce mé<strong>de</strong>cin<br />
confirme avoir <strong>de</strong>s remontées <strong>de</strong> terrain <strong>de</strong> ces difficultés à exercer son métier après une<br />
infection, mais il compte sur l'étu<strong>de</strong> <strong>de</strong> l'ARS pour analyser le phénomène. Lors <strong>de</strong> la visite<br />
médicale réglementaire, un questionnaire sera distribué en particulier aux travailleurs <strong>de</strong>s<br />
vingt métiers exposés lors <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux premiers confinements en Ile-<strong>de</strong>-France. L'Observatoire<br />
régional <strong>de</strong> santé a estimé à 500.000 le nombre d'actifs concernés dans une récente étu<strong>de</strong>.
Quelques témoignages ont été avancés par Régis Juanico, député PS <strong>de</strong> la Loire, lors <strong>de</strong> sa<br />
proposition <strong>de</strong> loi en février pour un fonds d'in<strong>de</strong>mnisation <strong>de</strong>s victimes <strong>du</strong> Covid-19.<br />
Projets repoussés<br />
Le virus ne terrasse pas que les salariés, il peut foudroyer les dirigeants et paralyser davantage<br />
encore l'activité <strong>de</strong> leur entreprise. Gilles Clavel en a fait l'expérience <strong>de</strong>puis novembre<br />
<strong>de</strong>rnier. Sa TPE, Bourgogne Confort, installe <strong>de</strong>s équipements dans les logements <strong>de</strong>s<br />
seniors et <strong>de</strong>s handicapés pour adapter leur cuisine, leur salle <strong>de</strong> bains, etc. Le virus l'a mis à<br />
terre pendant plusieurs semaines avec son cortège <strong>de</strong> fatigue, fièvre, maux <strong>de</strong> tête etc.<br />
Incapable <strong>de</strong> se lever pendant <strong>de</strong>s jours, il a fini par se rendre au bureau, sans parvenir à<br />
travailler pour autant. Aujourd'hui encore, il conserve <strong>de</strong>s séquelles. « On a dû repousser un<br />
tas <strong>de</strong> projets, je n'ai pas pu déléguer car je suis le seul commercial <strong>de</strong> l'entreprise. Le Covid<br />
nous a fait prendre trois ou quatre mois <strong>de</strong> retard. » Tout juste reconnaît-il au virus d'avoir<br />
permis <strong>de</strong> justifier les retards auprès <strong>de</strong>s clients impatients, <strong>de</strong> ne pas les prendre au téléphone.<br />
A Grasse encore plus qu'ailleurs, la perspective d'attraper le Covid-19 fait peur. Les nombreux<br />
"nez" qui vivent et travaillent dans la capitale mondiale <strong>du</strong> parfum craignent <strong>de</strong> perdre leur<br />
outil <strong>de</strong> travail, l'odorat, en cas <strong>de</strong> contamination. Pour éviter ce scénario, la pru<strong>de</strong>nce est <strong>de</strong><br />
mise. Les créateurs <strong>de</strong> fragrance travaillent à domicile, en visio-conférence, avec tous les<br />
problèmes que cela peut engendrer, comme le raconte un article à lire sur le site internet <strong>de</strong>s<br />
Echos : Covid 19 : à Grasse, les « nez » se sont créés une bulle contre la perte d'odorat<br />
Jean François Lyonnet dirige T2S, une entreprise <strong>de</strong> 120 personnes qui fabrique dans la<br />
Loire <strong>du</strong> matériel <strong>de</strong> protection indivi<strong>du</strong>elle pour les chantiers, a été touché plusieurs<br />
semaines au premier confinement et a dû fermer l'entreprise rapi<strong>de</strong>ment. Fort <strong>de</strong> cette<br />
expérience, il est <strong>de</strong>venu très exigeant le reste <strong>de</strong> l'année sur les gestes barrières <strong>de</strong> ses<br />
salariés. Mais en février, avec l'arrivée <strong>de</strong>s nouveaux variants, une douzaine <strong>de</strong> salariés ont<br />
été touchés, imposant plus <strong>de</strong> télétravail à toute l'entreprise et la réorganisation <strong>de</strong> sa<br />
pro<strong>du</strong>ction. Deux collaborateurs ont été tenus éloignés <strong>du</strong> travail plus d'un mois. « Les postes<br />
clés n'ont pas été impactés. Si le DRH ou le directeur financier <strong>de</strong> l'entreprise sont concernés,<br />
ça <strong>de</strong>vient très compliqué », souffle-t-il.<br />
Le Covid est toutefois loin d'affecter l'efficacité <strong>de</strong>s employés d'une entreprise par ses seuls<br />
symptômes. Les <strong>de</strong>ux dirigeants pointent l'absolue nécessité <strong>de</strong> rebooster leurs salariés face<br />
aux dépressions et aux baisses <strong>de</strong> moral <strong>de</strong> la crise. Martial Brun, prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> l'association<br />
Présanse, qui rassemble la majorité <strong>de</strong>s services <strong>de</strong> santé au travail interentreprises, confirme :<br />
« L'impact <strong>du</strong> télétravail, les absences <strong>de</strong> travail sont beaucoup plus délétères sur la santé <strong>de</strong>s<br />
personnes. »<br />
Le Covid Long<br />
Les séquelles à long terme <strong>du</strong> Covid affectent plutôt <strong>de</strong> jeunes, plutôt <strong>de</strong>s patients féminins,<br />
<strong>de</strong> 40 ans en moyenne, sans surpoids, sans comorbidité, voire sportifs. Ce sont surtout <strong>de</strong>s<br />
troubles respiratoires, <strong>de</strong>s troubles cardiaques, <strong>de</strong>s troubles digestifs et <strong>de</strong>s perturbations<br />
psychologiques.
Bières, champagnes, spiritueux... Les ventes<br />
d'alcool explosent en mars<br />
Les ventes <strong>de</strong> champagne ont augmenté <strong>de</strong> 117% sur le mois.<br />
Par Laetitia Lienhard Publié le 25/<strong>04</strong>/<strong>2021</strong> / Le Figaro.fr<br />
Les ventes <strong>de</strong>s spiritueux et <strong>de</strong>s champagnes connaissent une croissance <strong>de</strong> 15,3% sur le<br />
premier trimestre <strong>2021</strong>. Crédit : AFP<br />
Bières, spiritueux, champagne… Alors que les bars et les restaurants sont portes closes <strong>de</strong>puis<br />
octobre et que la vente d'alcool à emporter est interdite <strong>de</strong>puis début avril, l'achat d'alcool en<br />
gran<strong>de</strong> surface connaît une forte hausse sur le premier trimestre <strong>de</strong> <strong>2021</strong>. Les ventes <strong>de</strong> bières<br />
et <strong>de</strong> cidres ont augmenté <strong>de</strong> 18,5% en chiffre d'affaires et <strong>de</strong> 15,9% en volume par rapport au<br />
premier trimestre 2020, selon une étu<strong>de</strong> <strong>de</strong> l'IRI. Ces ventes ont été tirées par les bières<br />
spéciales qui ont connu une hausse <strong>de</strong> 25,7% par rapport au premier trimestre <strong>de</strong> 2020.
Covid : un troisième confinement au goût <strong>de</strong><br />
vins et spiritueux<br />
Confinés pour la troisième fois au mois <strong>de</strong> mars <strong>de</strong>rnier, les Français ont changé leurs<br />
habitu<strong>de</strong>s <strong>du</strong> premier confinement, et ont acheté plus <strong>de</strong> vins et spiritueux. A l'inverse, les<br />
En mars <strong>2021</strong>, le chiffre d'affaires <strong>du</strong> champagne a bondi <strong>de</strong> 117 % par rapport à mars 2020.<br />
(ROMAIN DOUCELIN/SIPA/SIPA)<br />
Publié le 26 avr. <strong>2021</strong> Les Echos<br />
Alors que les Français avaient gommé certaines habitu<strong>de</strong>s lors <strong>du</strong> premier confinement en<br />
mars 2020, en ré<strong>du</strong>isant notamment leurs achats d'alcool, la tendance s'inverse un an plus tard.<br />
La consommation privée <strong>de</strong> vins et spiritueux s'est envolée <strong>de</strong> 15 % en mars <strong>2021</strong>, pério<strong>de</strong><br />
marquée par un nouveau confinement . A la même époque l'an <strong>de</strong>rnier, ce secteur accusait une<br />
chute <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> 5 % <strong>de</strong>s ventes.<br />
Les achats <strong>de</strong> pro<strong>du</strong>its <strong>de</strong> première nécessité , qui avaient décollé au printemps <strong>de</strong>rnier sont,<br />
eux, en berne. C'est ce que nous apprend une étu<strong>de</strong> <strong>du</strong> cabinet d'étu<strong>de</strong>s IRI sur la<br />
consommation <strong>de</strong>s Français au premier trimestre <strong>2021</strong>.<br />
Le champagne plébiscité<br />
En mars <strong>2021</strong>, une hausse <strong>de</strong> 19 % <strong>de</strong>s ventes est enregistrée pour les bières et les cidres. Le<br />
champagne fait office <strong>de</strong> champion, avec une hausse <strong>de</strong> 23,8 % <strong>de</strong>s ventes, soit une<br />
augmentation <strong>de</strong> 117 % <strong>du</strong> chiffre d'affaires. Une « progression amplifiée par la <strong>de</strong>rnière<br />
semaine <strong>du</strong> mois qui s'avère être la semaine <strong>de</strong> Pâques, avec une météo particulièrement<br />
favorable », analyse l'IRI dans son rapport.<br />
Les alcools plus forts, tels que le whisky et le rhum sont également concernés cette<br />
croissance. Ils ont vu leurs ventes augmenter respectivement <strong>de</strong> 11,5 % et <strong>de</strong> 25 %, sur le<br />
premier trimestre <strong>de</strong> cette année.
Si ce regain d'intérêt <strong>de</strong>s consommateurs pour les vins et spiritueux a contribué à 48 % <strong>de</strong>s<br />
gains <strong>de</strong>s gran<strong>de</strong>s surfaces en mars <strong>2021</strong>, il ne permet néanmoins pas à la gran<strong>de</strong> distribution<br />
<strong>de</strong> battre les records <strong>du</strong> premier confinement . L'IRI évalue une baisse <strong>de</strong> chiffre d'affaires <strong>de</strong>s<br />
gran<strong>de</strong>s surfaces à près d'un milliard d'euros entre mars <strong>2021</strong> et mars 2020. Une baisse liée<br />
à une chute <strong>de</strong> près <strong>de</strong> 20 % <strong>de</strong>s ventes sur les pro<strong>du</strong>its « épicerie salée » et <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> 15 %<br />
sur les pro<strong>du</strong>its d'entretien et d'hygiène.
Date : 26/<strong>04</strong>/<strong>2021</strong><br />
Heure : 17:41:14<br />
Journaliste : pascal iakovou<br />
www.luxsure.fr<br />
Pays : France<br />
Dynamisme : 4<br />
Page 1/3<br />
CHAMPAGNE DE VIGNERONS DEVOILE TOUTES LES<br />
NUANCES DE ROSE<br />
Visualiser l'article<br />
Champagne <strong>de</strong> Vignerons dévoile toutes les nuances <strong>de</strong> rosé<br />
Grâce à leur savoir-faire artisanal, les pro<strong>du</strong>cteurs <strong>de</strong> la bannière collective Champagne <strong>de</strong> Vignerons<br />
proposent une large palette <strong>de</strong> champagnes rosés dont les multiples nuances <strong>de</strong> couleur reflètent toute la<br />
subtilité <strong>de</strong> ces vins d’exception.<br />
Tous droits réservés à l'éditeur VIGNERONS 351447068
Date : 26/<strong>04</strong>/<strong>2021</strong><br />
Heure : 17:41:14<br />
Journaliste : pascal iakovou<br />
www.luxsure.fr<br />
Pays : France<br />
Dynamisme : 4<br />
Page 2/3<br />
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Le rosé dans tous ses états<br />
Tous droits réservés à l'éditeur VIGNERONS 351447068
Date : 26/<strong>04</strong>/<strong>2021</strong><br />
Heure : 17:41:14<br />
Journaliste : pascal iakovou<br />
www.luxsure.fr<br />
Pays : France<br />
Dynamisme : 4<br />
Véritable tendance mondiale, les champagnes rosés représentaient en 2019 quelque 10% <strong>de</strong>s exportations<br />
et 11,5% <strong>de</strong> la valeur. De la Montagne <strong>de</strong> Reims à la Côte <strong>de</strong>s Bar en passant par la Vallée <strong>de</strong> la Marne et la<br />
Côte <strong>de</strong>s Blancs, la plupart <strong>de</strong>s vignerons élaborent <strong>de</strong>s champagnes rosés, chacun selon son style et son<br />
terroir, offrant ainsi un large choix <strong>de</strong> cuvées pour sé<strong>du</strong>ire tous les amateurs <strong>de</strong> fines bulles colorées.<br />
Qualifié parfois <strong>de</strong> féminin, le champagne rosé exprime un caractère bien à lui. Raffiné et fruité, il se démarque<br />
par la diversité <strong>de</strong> ses arômes et <strong>de</strong> ses robes. Il n’existe pas un champagne rosé mais <strong>de</strong>s champagnes<br />
rosés. D’une teinte pâle ou plus soutenue, ils s’affichent tantôt rose saumon, rose orangé, rose framboise ou<br />
encore rose cerise, sa subtile palette <strong>de</strong> couleurs témoignant <strong>de</strong> ses multiples saveurs.<br />
Deux métho<strong>de</strong>s <strong>de</strong> vinification<br />
Par assemblage, l’AOC Champagne étant par ailleurs la seule autorisée à utiliser ce procédé. Le vigneron<br />
ajoute ainsi aux vins <strong>de</strong> base blancs <strong>du</strong> vin rouge <strong>de</strong> Champagne (coteau champenois) , issu <strong>du</strong> pinot noir ou<br />
<strong>du</strong> meunier. L’opération s’effectue avant le tirage en bouteille. Devenu rosé, le vin subit ensuite la secon<strong>de</strong><br />
fermentation en bouteille.<br />
Pour le rosé <strong>de</strong> macération ou <strong>de</strong> saignée, on laisse généralement macérer les raisins <strong>de</strong> pinot noir ou <strong>de</strong><br />
meunier, préalablement égrappés, pendant quelques heures en cuve avant leur pressurage. Les baies libèrent<br />
ainsi dans le jus les matières colorantes et aromatiques contenues dans les pellicules.<br />
Champagnes <strong>de</strong> Vignerons : <strong>de</strong>s vins <strong>de</strong> passion<br />
Élaborés par <strong>de</strong>s artisans passionnés, les champagnes <strong>de</strong> vignerons affirment leur caractère à l’image <strong>de</strong>s<br />
terroirs <strong>de</strong> l’AOC Champagne. Des vins rares et uniques issus d’une viticulture mo<strong>de</strong>rne et respectueuse <strong>de</strong><br />
l’environnement pour célébrer tous les instants heureux <strong>de</strong> l’existence et s’accor<strong>de</strong>r à chaque moment <strong>de</strong><br />
la gastronomie. Les champagnes <strong>de</strong> vignerons sont la garantie d’un travail soigné pour les amateurs à la<br />
recherche d’excellence, <strong>de</strong> variété et d’authenticité à un rapport qualité-prix sé<strong>du</strong>isant.<br />
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Date : 26/<strong>04</strong>/<strong>2021</strong><br />
Heure : 22:09:18<br />
Journaliste : Pascal Iakovou<br />
www.paperblog.fr<br />
Pays : France<br />
Dynamisme : 136<br />
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Champagne <strong>de</strong> vignerons <strong>de</strong>voile toutes les nuances <strong>de</strong> rose<br />
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Grâce à leur savoir-faire artisanal, les pro<strong>du</strong>cteurs <strong>de</strong> la bannière collective Champagne <strong>de</strong> Vignerons<br />
proposent une large palette <strong>de</strong> champagnes rosés dont les multiples nuances <strong>de</strong> couleur reflètent toute la<br />
subtilité <strong>de</strong> ces vins d'exception.<br />
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Date : 26/<strong>04</strong>/<strong>2021</strong><br />
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Dynamisme : 136<br />
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Le rosé dans tous ses états<br />
Véritable tendance mondiale, les champagnes rosés représentaient en 2019 quelque 10% <strong>de</strong>s exportations<br />
et 11,5% <strong>de</strong> la valeur. De la Montagne <strong>de</strong> Reims à la Côte <strong>de</strong>s Bar en passant par la Vallée <strong>de</strong> la Marne et la<br />
Côte <strong>de</strong>s Blancs, la plupart <strong>de</strong>s vignerons élaborent <strong>de</strong>s champagnes rosés, chacun selon son style et son<br />
terroir, offrant ainsi un large choix <strong>de</strong> cuvées pour sé<strong>du</strong>ire tous les amateurs <strong>de</strong> fines bulles colorées.<br />
Qualifié parfois <strong>de</strong> féminin, le champagne rosé exprime un caractère bien à lui. Raffiné et fruité, il se démarque<br />
par la diversité <strong>de</strong> ses arômes et <strong>de</strong> ses robes. Il n'existe pas un champagne rosé mais <strong>de</strong>s champagnes<br />
rosés. D'une teinte pâle ou plus soutenue, ils s'affichent tantôt rose saumon, rose orangé, rose framboise ou<br />
encore rose cerise, sa subtile palette <strong>de</strong> couleurs témoignant <strong>de</strong> ses multiples saveurs.<br />
Deux métho<strong>de</strong>s <strong>de</strong> vinification<br />
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Date : 26/<strong>04</strong>/<strong>2021</strong><br />
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Journaliste : Pascal Iakovou<br />
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Dynamisme : 136<br />
Par assemblage, l'AOC Champagne étant par ailleurs la seule autorisée à utiliser ce procédé. Le vigneron<br />
ajoute ainsi aux vins <strong>de</strong> base blancs <strong>du</strong> vin rouge <strong>de</strong> Champagne (coteau champenois) , issu <strong>du</strong> pinot noir ou<br />
<strong>du</strong> meunier. L'opération s'effectue avant le tirage en bouteille. Devenu rosé, le vin subit ensuite la secon<strong>de</strong><br />
fermentation en bouteille.<br />
Pour le rosé <strong>de</strong> macération ou <strong>de</strong> saignée, on laisse généralement macérer les raisins <strong>de</strong> pinot noir ou <strong>de</strong><br />
meunier, préalablement égrappés, pendant quelques heures en cuve avant leur pressurage. Les baies libèrent<br />
ainsi dans le jus les matières colorantes et aromatiques contenues dans les pellicules.<br />
Champagnes <strong>de</strong> Vignerons : <strong>de</strong>s vins <strong>de</strong> passion<br />
Élaborés par <strong>de</strong>s artisans passionnés, les champagnes <strong>de</strong> vignerons affirment leur caractère à l'image <strong>de</strong>s<br />
terroirs <strong>de</strong> l'AOC Champagne. Des vins rares et uniques issus d'une viticulture mo<strong>de</strong>rne et respectueuse <strong>de</strong><br />
l'environnement pour célébrer tous les instants heureux <strong>de</strong> l'existence et s'accor<strong>de</strong>r à chaque moment <strong>de</strong><br />
la gastronomie. Les champagnes <strong>de</strong> vignerons sont la garantie d'un travail soigné pour les amateurs à la<br />
recherche d'excellence, <strong>de</strong> variété et d'authenticité à un rapport qualité-prix sé<strong>du</strong>isant.<br />
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Vin<br />
Après vingt ans d’essais, la maison Louis<br />
Roe<strong>de</strong>rer lance sa collection <strong>de</strong> coteaux<br />
champenois<br />
Thomas Crouzet / L’Union <strong>du</strong> <strong>27</strong>/<strong>04</strong>/<strong>2021</strong><br />
Frédéric Rouzaud, directeur général, et Jean-Baptiste Lecaillon, chef <strong>de</strong> caves, ont présenté la<br />
nouvelle collection <strong>de</strong> coteaux «Camille».<br />
Un coteaux rouge réalisé sur une parcelle plantée en 2002, un blanc pro<strong>du</strong>it à partir <strong>de</strong> vieilles<br />
vignes. Après <strong>de</strong>s tentatives infructueuses, notamment en 2014, Roe<strong>de</strong>rer annonce sa<br />
collection « Camille ». Un savoir-faire aidé par le changement climatique et <strong>de</strong> hauts <strong>de</strong>grés<br />
<strong>de</strong> maturité.<br />
Il aura fallu patienter <strong>de</strong> nombreuses années avant <strong>de</strong> pouvoir goûter aux tout premiers<br />
coteaux champenois <strong>de</strong> la maison Louis Roe<strong>de</strong>rer. Et encore, les quelques milliers <strong>de</strong><br />
bouteilles sorties en édition limitée ont toutes été ven<strong>du</strong>es en quelques semaines. Mais que les<br />
amateurs se rassurent, après la cuvée 2018, les millésimes 2019 et 2020 sont déjà en<br />
préparation.<br />
Pour arriver à un tel résultat, il est nécessaire <strong>de</strong> remonter, pour le coteaux rouge, à 2002 et à<br />
la plantation d’une parcelle <strong>de</strong> 43 ares à Mareuil-sur-Aÿ, au lieu-dit Charmont. L’endroit est<br />
sélectionné pour son terroir argileux mais aussi calcaire.<br />
On récolte lorsque les baies sont lour<strong>de</strong>s et compactes, plus tard que pour nos vins<br />
effervescents, sorte <strong>de</strong> <strong>de</strong>uxième vendange, explique Jean-Baptiste Lécaillon, chef <strong>de</strong> caves<br />
« La fraîcheur calcaire champenoise est bien présente, donnant une puissance à la fois<br />
brillante et délicate, saline et veloutée » assure Jean-Baptiste Lécaillon, chef <strong>de</strong> caves <strong>de</strong> la<br />
maison Roe<strong>de</strong>rer.<br />
La parcelle y est cultivée en bio et en biodynamie. Des pratiques favorisant l’ensoleillement<br />
<strong>du</strong> raisin sont menées, afin d’obtenir une maturité suffisante.<br />
« Les vignes ne sont pas rognées mais tressées et palissées, les raisins bien exposés à la<br />
lumière et aux premiers rayons <strong>du</strong> jour, explique Jean-Baptiste Lécaillon. On récolte lorsque<br />
les baies sont lour<strong>de</strong>s et compactes, plus tard que pour nos vins effervescents, sorte <strong>de</strong><br />
<strong>de</strong>uxième vendange, donnant <strong>de</strong>s jus concentrés, dans la pleine force <strong>du</strong> soleil. »<br />
Un travail <strong>de</strong> précision est ensuite effectué pour la macération. Les raisins, non éraflés ou<br />
partiellement éraflés, sont mis en cuvaison, pour une « infusion » <strong>de</strong> 17 jours. « La rafle<br />
confère davantage <strong>de</strong> parfum, <strong>de</strong> finesse et <strong>de</strong> sève » analyse Jean-Baptiste Lécaillon. Après<br />
cette opération, les vins sont élevés en barriques <strong>de</strong> chêne et vieillis un an.<br />
Malgré cette approche en finesse, la qualité <strong>de</strong>s vins n’a pas été jugée satisfaisante par la<br />
maison Louis Roe<strong>de</strong>rer avant le millésime 2018.<br />
Un premier coteau avait pourtant failli voir le jour en 2014, mais finalement laissé <strong>de</strong> côté, car<br />
manquant <strong>de</strong> caractère.<br />
Les années chau<strong>de</strong>s <strong>de</strong> 2018, 2019 et 2020, conséquence visible <strong>du</strong> réchauffement climatique,<br />
ont profité au pinot noir et à sa bonne maturité.<br />
Concernant le coteaux blanc, la maison a jeté son dévolu sur une parcelle <strong>du</strong> Mesnil-sur-<br />
Oger, royaume <strong>du</strong> chardonnay.<br />
Sortie annoncée <strong>de</strong>s millésimées 2019 et 2020
La récolte y est aussi plus tardive, pour atteindre le parfait équilibre entre le sucre et l’acidité.<br />
Le vin est élevé dans trois contenants différents : le grès, l’inox, le bois. Le premier apporte<br />
<strong>du</strong> gras et <strong>de</strong> la ron<strong>de</strong>ur, le second développe fraîcheur et pureté, le <strong>de</strong>rnier apporte <strong>de</strong>s<br />
touches boisées et vanillées. Après huit mois vieillis séparément, les vins issus <strong>de</strong>s<br />
différemment contenants sont ainsi assemblés.<br />
Après cette première réussite, Roe<strong>de</strong>rer a annoncé la sortie <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux prochains millésimes, en<br />
quantité encore plus limitée.<br />
Nul doute que ces <strong>de</strong>rniers trouveront rapi<strong>de</strong>ment preneurs.
Interactif<br />
Élisabeth Salmon 2008 lancée sur<br />
Instagram<br />
L’Union <strong>du</strong> <strong>27</strong>/<strong>04</strong>/<strong>2021</strong><br />
Le millésime <strong>de</strong> ce rosé d’assemblage a été lancé le 23 avril <strong>de</strong>rnier.<br />
Créée en 1988, en hommage à la co-fondatrice <strong>de</strong> la Maison, la cuvée Élisabeth Salmon est un<br />
rosé d’assemblage élaboré par la maison <strong>de</strong> Mareuil-sur-Aÿ, Billecart-Salmon.<br />
Anne-Sophie Pic, marraine <strong>de</strong> la cuvée<br />
Le 23 avril <strong>2021</strong> voyait la sortie <strong>du</strong> millésime 2008 d’Elisabeth Salmon 2008 avec un<br />
événement en live sur les réseaux sociaux, à savoir Instagram. Mathieu Roland-Billecart,<br />
prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la maison et 7 e génération <strong>de</strong> la famille, était au côté <strong>de</strong> Paz Levinson, directrice<br />
<strong>de</strong>s vins pour les restaurants d’Anne-Sophie Pic. L’occasion d’annoncer le partenariat entre la<br />
cheffe française et la maison <strong>de</strong> Mareuil autour <strong>de</strong> la cuvée Elisabeth Salmon. Et déjà, <strong>de</strong>s<br />
idées d’accords mets et vins ont été données pour sublimer cette cuvée d’exception à base <strong>de</strong><br />
pinot noir et <strong>de</strong> chardonnay. « Je pense à un homard aux fruits rouges, un veau aux morilles,<br />
ou encore, en <strong>de</strong>ssert, à un millefeuille aux agrumes » a suggéré Paz Levinson.
Digital<br />
Un événement 2.0 pour la maison Krug<br />
Thomas Crouzet / L’Union<br />
Olivier Krug a présenté la 169e Gran<strong>de</strong> Cuvée <strong>de</strong> la maison.<br />
À l’occasion <strong>du</strong> lancement <strong>de</strong> sa 169 e Gran<strong>de</strong> Cuvée, la maison Krug a tenu un événement<br />
digital et interactif : Krug Encounters Behind The Scène. Un moment <strong>de</strong> partage avec la<br />
cinquantaine <strong>de</strong> professionnels conviée et l’équipe <strong>de</strong> la maison champenoise, notamment<br />
Olivier Krug, directeur, et Julie Cavil, chef <strong>de</strong> caves.<br />
Si l’attention s’est portée sur la nouvelle cuvée <strong>de</strong> la maison, « assemblage <strong>de</strong> 146 vins <strong>de</strong><br />
parcelles <strong>de</strong> 11 années autour <strong>de</strong> la vendange 2013 » précise Julie Cavil, un point a aussi été<br />
fait sur la vendange 2020.<br />
Un millésime 2008 prévu pour la fin <strong>de</strong> l’année<br />
« La <strong>de</strong>rnière décennie en Champagne a présenté quelques records mémorables en termes <strong>de</strong><br />
météo, et 2020 n’a pas fait exception, note la chef <strong>de</strong> caves. Les raisins étaient <strong>de</strong> très gran<strong>de</strong><br />
qualité, avec un fruit équilibré et <strong>de</strong> caractère. Krug a accueilli 263 expressions provenant<br />
d’une multitu<strong>de</strong> <strong>de</strong> parcelles. »<br />
La parole a aussi été laissée aux vignerons qui travaillent avec la maison pour<br />
l’approvisionnement <strong>de</strong> raisins. Tous se sont accordés sur les caractères « surprenant », «<br />
précoce » et « exceptionnel » <strong>de</strong> 2020.<br />
À savoir si un millésime sera conçu à partir <strong>de</strong> cette année mémorable, Julie Cuvil donne<br />
ren<strong>de</strong>z-vous aux amateurs dans 13 ou 14 ans.<br />
Et Olivier Krug d’annoncer en revanche un millésime 2008 à paraître d’ici la fin <strong>de</strong> l’année.
La maison Lombart renforce son équipe<br />
L’Union <strong>du</strong> <strong>27</strong>/<strong>04</strong>/<strong>2021</strong><br />
La maison Lombart renforce son équipe<br />
La maison Lombard, basée à Epernay, maintient la dynamique <strong>de</strong> son développement : une<br />
<strong>de</strong>uxième création <strong>de</strong> poste en <strong>de</strong>ux ans, consacrée cette fois à la représentation <strong>de</strong> la marque<br />
Lombard auprès <strong>de</strong>s médias et <strong>de</strong>s réseaux commerciaux <strong>de</strong> la Maison. Diplômée d’un master<br />
en marketing <strong>de</strong>s vins à Bor<strong>de</strong>aux et Champenoise d’origine, Isabelle Kroun a rejoint l’équipe<br />
<strong>de</strong> la Maison Lombard au poste <strong>de</strong> chargée <strong>de</strong> communication début avril. « Le contexte <strong>de</strong><br />
l’année 2020 nous a donné l’opportunité <strong>de</strong> repenser la réalisation <strong>de</strong> nos projets. Nos<br />
métho<strong>de</strong>s ont évolué ce qui a donné lieu à la création d’un poste dédié à la communication<br />
média et commerciale. » a indiqué Thomas Lombard, directeur général.<br />
Cuvée L’extra-brut, <strong>de</strong>rnier-né <strong>de</strong> la maison Gosset<br />
Un champagne d’apéritif, mais pas que ! La plus ancienne maison <strong>de</strong> Champagne (1584)<br />
passe à l’extra-brut avec une nouvelle cuvée fraîchement sortie.<br />
Un champagne « conçu pour les moments épicuriens improvisés, sourit Gabrielle Malagu,<br />
chef <strong>de</strong> caves <strong>de</strong> la maison Gosset. Au retour <strong>du</strong> marché, en préparant le déjeuner, lors d’un<br />
pique-nique, elle accompagne tous ces pro<strong>du</strong>its qu’on aime picorer : <strong>de</strong>s crudités, <strong>de</strong>s<br />
crevettes fraîches, <strong>de</strong>s biscuits salés, un pain d’artisan ... »<br />
Cet assemblage <strong>de</strong> 40% <strong>de</strong> pinot noir, 32% <strong>de</strong> meunier et 28% <strong>de</strong> chardonnay, a été dosé à<br />
4,8g/l et a vieilli, a minima, 4 ans sur lies. À noter qu’un étui écoconçu accompagne la cuvée.
Le Parc naturel régional <strong>de</strong> la Montagne <strong>de</strong><br />
Reims bûche sur un programme<br />
d’animations<br />
Mis en ligne le 26/<strong>04</strong>/<strong>2021</strong> à 11:39 / Pourcy (Marne) / L’Union<br />
Émilie Renoir-Sibler, chargée <strong>de</strong> mission culture et patrimoine nous dévoile le programme<br />
culturel diversifié et pédagogique <strong>du</strong> Parc naturel régional <strong>de</strong> la Montagne <strong>de</strong> Reims. Si<br />
certaines sont déjà en place, la plupart sont en cours <strong>de</strong> préparation.<br />
La Maison <strong>du</strong> parc, à Pourcy, est un espace écoresponsable, expérimental, culturel et<br />
pédagogique d'une superficie <strong>de</strong> 3 hectares et ouvert à tous.<br />
Le Parc naturel régional <strong>de</strong> la Montagne <strong>de</strong> Reims (PNR) a pour vocation <strong>de</strong> préserver le<br />
patrimoine naturel et culturel <strong>de</strong> son territoire. Dans le cadre <strong>de</strong> cette fonction, le PNR<br />
organise <strong>de</strong>s activités culturelles pour faire découvrir ce riche patrimoine au public.<br />
1 /Des manifestations avec les artisans<br />
En ce moment le PNR lance sur tout son territoire un recensement <strong>de</strong>s artisans d’art. « Nous<br />
avons été interpellés par l’association le Cerf à Trois Pattes sur la méconnaissance <strong>du</strong> tissu<br />
artisanal <strong>de</strong> notre secteur. Nous avons fait le même constat quand nous nous sommes<br />
rapprochés <strong>de</strong> la Communauté <strong>de</strong> communes <strong>de</strong> la gran<strong>de</strong> vallée <strong>de</strong> la Marne (CCGVM).<br />
Cette situation nous a incités à procé<strong>de</strong>r un recensement <strong>de</strong>s artisans », explique Émilie<br />
Renoir-Sibler, chargée <strong>de</strong> mission culture et patrimoine. L’association « Les créateurs <strong>du</strong><br />
vignoble et d’ailleurs » contribue aussi à ce recensement. Cette opération permettra <strong>de</strong> mieux<br />
connaître le tissu artisanal et d’organiser <strong>de</strong>s manifestations. « Ce temps <strong>de</strong> disette, en raison<br />
<strong>de</strong> la pandémie, nous le mettons à profit pour réfléchir à <strong>de</strong> futurs projets, telle que notre<br />
participation au marché <strong>de</strong> Noël <strong>de</strong> la CCGVM, la création <strong>de</strong> marchés <strong>de</strong> créateurs et peutêtre<br />
même d’une association », propose la chargée <strong>de</strong> mission.<br />
2 Les escapa<strong>de</strong>s <strong>du</strong> parc
Le rôle <strong>du</strong> PNR est également <strong>de</strong> faire découvrir le patrimoine historique et architectural au<br />
public. C’est ainsi que sont proposés <strong>de</strong>s livrets <strong>de</strong> bala<strong>de</strong> réalisés avec la participation <strong>de</strong>s<br />
différentes communes. « C’est un livret qui invite à découvrir <strong>de</strong>s parcours pé<strong>de</strong>stres à<br />
travers la commune et la campagne environnante. Ils dévoilent <strong>de</strong>s curiosités <strong>du</strong> patrimoine<br />
architecturale et historique. Nous avons voulu faire un parcours mixte qui emmène le visiteur<br />
dans la proche campagne <strong>de</strong> la commune visitée pour qu’il découvre aussi la particularité <strong>de</strong><br />
la faune et <strong>de</strong> la flore et qu’il profite <strong>de</strong>s points <strong>de</strong> vue exceptionnels », spécifie Émilie<br />
Renoir-Sibler.<br />
3 Les habitants ont <strong>du</strong> talent<br />
Le PNR va à la rencontre <strong>de</strong>s habitants <strong>de</strong> son territoire, caméra à l’épaule pour découvrir les<br />
talents locaux. Ces reportages dans les charmants villages <strong>du</strong> périmètre <strong>du</strong> PNR, sont entrepris<br />
pour réaliser <strong>de</strong>s web séries. Plusieurs tournages ont été pro<strong>du</strong>its, notamment à Germaine, Val<br />
<strong>de</strong> Livre et Jonquery. « Cette année, ce sera le tour <strong>de</strong>s Ambonnagéens <strong>de</strong> dévoiler leur talent<br />
C’est une animation qui met en valeur le savoir-faire, l’artisanat, les talents artistiques et les<br />
différentes initiatives <strong>de</strong>s habitants locaux. C’est un événement fédérateur, convivial et qui<br />
met en valeur le vivre ensemble », estime la chargée <strong>de</strong> mission.<br />
“C’est primordial <strong>de</strong> créer <strong>de</strong>s animations en milieu rural <strong>de</strong> sensibiliser les plus jeunes”<br />
4 / Pièce <strong>de</strong> Théâtre d’objets<br />
Un projet é<strong>du</strong>catif avec le thème <strong>de</strong> l’arbre et <strong>de</strong> la forêt sera en cours <strong>de</strong> réalisation au<br />
quatrième trimestre en collaboration avec la Maison <strong>de</strong>s jeunes et <strong>de</strong> la culture<br />
intercommunale d’Aÿ-Champagne (MJCI) où la compagnie <strong>de</strong> théâtre d’objets, Volpinex,<br />
sera en rési<strong>de</strong>nce. Les représentations sont programmées en fin d’année et en 2022. Elles se<br />
feront en milieu scolaire, mais <strong>de</strong>s séances tout public sont au programme. « C’est primordial<br />
<strong>de</strong> créer <strong>de</strong>s animations en milieu rural et <strong>de</strong> sensibiliser les plus jeunes à notre patrimoine et<br />
à sa préservation » estime Émilie Renoir-Sibler avant <strong>de</strong> conclure : « Organiser la découverte<br />
<strong>de</strong> notre patrimoine naturel et culturel permet aux visiteurs d’apprécier la richesse <strong>de</strong> notre<br />
territoire et procure beaucoup d’émerveillement. C’est aussi une démarche pédagogique et<br />
didactique qui participe à la conservation <strong>de</strong> notre patrimoine ».<br />
De notre correspondant / JEAN-LOUP BERNARD
Joli score d’audience pour Echappées belles<br />
en Champagne.<br />
L’Union <strong>du</strong> <strong>27</strong>/<strong>04</strong>/<strong>2021</strong><br />
Cette belle vitrine <strong>de</strong> notre territoire Champenois a visiblement attiré<br />
les téléspectateurs : ils sont 1,37 million à avoir suivi l’émission ce 24<br />
avril (5.8 % <strong>de</strong> part d’audience). C’est mieux que les <strong>de</strong>ux émissions<br />
précé<strong>de</strong>ntes consacrées à Madère (1,35 million) et à la République<br />
Dominicaine (1,1 million). Pas <strong>de</strong> panique pour ceux qui auraient raté<br />
l’émission, elle repassera ce dimanche 2 mai à 10 h 15 toujours sur<br />
France 5.