Panorama de presse quotidien du 30 05 2022

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Presse écrite FRA Famille du média : PQR/PQD (Quotidiens régionaux) Périodicité : Quotidienne Audience : 312000 Sujet du média : Actualités-Infos Générales Edition : 24 mai 2022 P.8 Journalistes : Thomas Crouzet Manuel Nombre de mots : 695 p. 1/1 Avec Manuel Reman, un nouveau cycle s'ouvre pour Krug 0YrkLtMJEw0ZiOan_0yjAE8y5U4QWsY-hr_fFBykqW8MLiLlT-FsuW4nZst59VXFUZmE3 Propos recueillis par Thomas Crouzet Manuel, vous entamez votre 18e année pour le groupe LVMH, et la première au sein de la maison Krug. Qu'est-ce qui vous a marqué au cours de ces premiers mois? Je reviens d'un voyage à New York qui m'a permis de me rendre compte à quel point nos équipes, dans les filiales de distribution, connaissent bien notre produit. J'avoue avoir été bluffé en les écoutant parler de crus, raconter des anecdotes sur la maison, narrer son histoire... Que ce soit en Norvège, en Suède, en Corée, en Australie, en Italie, même en Chine, il y a une connexion très forte pour le champagne et pour Krug. Nous avons des bons ambassadeurs, qui me laissent penser que nos bouteilles sont entre de bonnes mains. Maggie Henriquez, qui vous a précédé, vous qualifie d'amoureux de la maison. Quel a été votre premier contact avec Krug? Entre 2005 et 2006, j'ai été amené à étudier la manière dont Krug gérait son plan de tirage. Déjà à l'époque, c'était la maison la plus avancée avec Éric Lebel, le chef de caves de l'époque, qui assurait cette opération avec un fichier très précis. J'ai été accueilli par Olivier Krug alors que j'étais un junior dans l'entreprise. Il m'a invité à déjeuner, m'a raconté l'histoire de Krug, m'a sensibilisé au travail effectué. Très vite, j'ai compris la philosophie de cette maison plus que centenaire et j'y ai adhéré. Vous reprenez un certain nombre de projets en succédant à Maggie Henriquez. Quels sont-ils? Il y a le travail effectué à la vigne qui demeure une priorité. Nous continuerons à favoriser les pratiques environnementales, avec une politique la moins interventionniste possible. Cela relève de notre responsabilité sociétale, mais vise aussi à obtenir des vins qui traduisent l'expression du terroir. Pour sublimer cette matière première, le projet Joseph 2.0 doit arriver en partie à terme à la vendange 2023. Cette nouvelle cuverie deviendra notre centre d'expérimentation, au cœur du vignoble d'Ambonnay. Le site sera pleinement opérationnel à la récolte 2024. Nous allons également retravailler nos packagings afin de limiter notre impact environnemental pour le segment de la commercialisation. Le champagne Krug s'est imposé comme une marque hautement valorisée, avec un positionnement premium. N'y a-t-il pas un risque, à terme, de se couper d'une partie des consommateurs? Il y aurait un risque si nous augmentions les prix sans apporter de plus-value. Mais nous sommes montés en puissance, avec des vins de plus en plus précis et généreux. Il y a également la partie expérientielle, avec un environnement de plus en plus qualitatif. Quand vous ouvrez une bouteille de Krug, vous rentrez dans un univers, avec une approche multisensorielle. Sur la grande cuvée, vous avez une dizaine de millésimes différents à l'intérieur et des centaines de crus. Et finalement, c'est vendu le tiers ou le quart de certaines bouteilles de Bourgogne qui n'ont que trois ans. Donc nous restons très attractifs sur le secteur des vins haut de gamme. En prenant la présidence de Krug, vous cédez une partie des fonctions transversales aux maisons dont vous aviez la charge. Comment vous êtes-vous réorganisés au sein de Moët Hennessy? Il y a eu une époque où toutes les fonctions transversales étaient gérées depuis une même maison, Moët, avec Stéphane Baschiera. Puis, en 2019, le groupe a décidé de me confier ces fonctions, gérées hors des maisons. Mais avec la présidence de Krug, je ne peux plus assumer ce rôle seul. Nous avons donc décidé de répartir la charge de travail entre Ruinart, Veuve Clicquot, Moët et Krug. Les présidents de maison se réunissent désormais mensuellement, afin de gérer ensemble les problématiques relatives à la branche champagne de Moët Hennessy. Vous conservez également un rôle au sein de l'interprofession, en siégeant à l'Union des maisons de Champagne (UMC). Quelle est votre position au sein de cette instance? Comme l'a dit David Chatillon à son arrivée à la présidence de l'UMC, nous allons continuer de resserrer les liens avec le Syndicat des vignerons de Champagne. Il n'y a pas de concurrence entre les maisons et les vignerons, nous continuerons de bâtir l'histoire de l'appellation ensemble. 232569 VIGNERONS - CISION 6111013600508 Tous droits de reproduction et de représentation réservés au titulaire de droits de propriété intellectuelle L'accès aux articles et le partage sont strictement limités aux utilisateurs autorisés.
Edouard Philippe sur le terrain pour soutenir ses candidats Matot Braine le 30 05 22 Politique. Dans le cadre des élections législatives des 12 et 19 juin prochains, l’ancien Premier ministre Edouard Philippe est venu apporter son soutien aux candidats marnais de son parti Horizons, le rémois Xavier Albertini et la députée châlonnaise Lise Magnier. Jackie Lizeux, président du Champagne Charles Heston (à droite) a accueilli Edouard Philippe et Xavier Albertini, à Villers-Franqueux. (© B. Busson) Deux des 58 candidats présentés par Horizons dans le cadre de l’alliance Ensemble destinée à apporter une majorité à l’Assemblée nationale pour le président de la République réélu. « Une majorité présidentielle stable, solide, enracinée », précise Edouard Philippe, qui a débuté sa visite matinale par une rencontre avec l’agriculteur et maraîcher Etienne Guillaume à Auménancourt puis la coopérative viticole Charles Heston, à Villers-Franqueux. L’aprèsmidi, il a rejoint Lise Magnier à Sainte-Ménehould pour visiter l’entreprise CAVOK UAS. La souveraineté alimentaire en questions Accompagné de Catherine Vautrin, présidente du Grand Reims, Arnaud Robinet, maire de Reims, Xavier Albertini, candidat sur la 1ere circonscription et sa suppléante Stella Hans, le maire du Havre s’est donc particulièrement penché sur les questions agricoles et viticoles. « C’est un grand sujet pour la France. On s’est construit comme une grande puissance agricole. Pendant très longtemps le secteur agricole a dégagé un excédent considérable mais on constate aujourd’hui que cette suprématie et cette puissance sont remises en cause ». Pour
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