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Nieuws Les Parachutistes van de Brigade la – 82 Nouvelles ème Airborne de la dans Bri- la bataille de Cheneux<br />
Reuben Tucker<br />
Après avoir eu plusieurs engagements avec des unités américaines<br />
dont la pression s’accentue, les unités de tête arrivent le 19 décembre<br />
à Cheneux. Des ponts sautés vont forcer Peiper à faire des détours,<br />
de plus, il ne parviendra pas à s’emparer des dépôts d’essence américains<br />
stationnés dans la région.<br />
Et au soir, les Forces US vont arrêter l’élan de Peiper à la gare<br />
de Stoumont.<br />
Ses éléments avancés s’arrêtent à Cheneux où il parvient à franchir<br />
l’Amblève, le pont n’ayant pas été détruit mais où de violents<br />
combats vont se dérouler.<br />
La population de Cheneux<br />
e matin du 18 décembre 1944, la rumeur d’une nouvelle<br />
…Linvasion allemande se répand dans la localité. L’instituteur<br />
du village renvoie les élèves chez eux. Par peur de réquisitions,<br />
beaucoup de jeunes quittent le village.<br />
En début d’après-midi, les troupes allemandes conduites par<br />
Peiper et venant de Trois-Ponts, traversent le village de La Gleize<br />
et se dirigent vers Cheneux en espérant rejoindre la route de Werbomont<br />
et ensuite Huy.<br />
La colonne de chars allemands arrive... Quelques habitants circulent<br />
à proximité du pont sur l’Amblève quand tout à coup, le char<br />
de tête tire en direction du pont. Plusieurs habitants du village sont<br />
tués ou blessés. Mais les Allemands poursuivent leur offensive.<br />
Profitant d’une éclaircie, des bombardements alliés viennent<br />
ralentir leur avancée. Un char se renverse dans le talus bordant la<br />
rue de l’abreuvoir, un autre est à l’arrêt, ce qui ralentit la progression<br />
de la colonne. Tandis que l’armée alliée bombarde, Peiper se<br />
réfugie dans le fortin construit à l’entrée du village par l’Armée<br />
belge fin des années 30.<br />
Du 18 au 25 décembre 1944, les villages de La Gleize, Stoumont et<br />
Cheneux sont au premier plan de cette dernière offensive allemande.<br />
Face aux redoutables chars « Tigre Royal », les troupes américaines<br />
ne parviennent à refouler l’attaque que le 25 décembre après<br />
avoir essuyé de sévères pertes.<br />
Au cours de ces combats, la population de Cheneux vit des moments<br />
douloureux !<br />
L’intervention de la 82 ème Airborne Division<br />
L<br />
’après-midi du 20 décembre, de l’autre côté de l’Amblève,<br />
à quelques kilomètres, le 504 ème Régiment d’Infanterie <strong>para</strong>chutiste<br />
de la 82 ème Division aéroportée envoie une patrouille vers<br />
Cheneux. Son commandant, le Colonel Reuben H. Tucker devait<br />
s’emparer du village parce que celui-ci était situé à une altitude plus<br />
élevée que Rahier où se trouvaient ses propres troupes et parce que<br />
Cheneux et son pont voisin aux mains des Allemands constituaient<br />
une menace pour toute la division.<br />
D’ailleurs comme le découvrit rapidement la patrouille, les Allemands<br />
occupaient Cheneux en Force.<br />
Au milieu de l’après-midi, un épais brouillard limitait la visibilité<br />
à moins de 200 mètres. Tucker renvoya vers Cheneux, deux<br />
compagnies (B et C) déployées en tirailleurs, à terrain découverts.<br />
Le brouillard empêchait un tir d’artillerie précis. Tout à coup, les<br />
hommes des deux compagnies s‘aplatirent au sol, menacés par le tir<br />
des mitrailleuses et des canons anti-aériens allemands.<br />
Quand la nuit tomba, les commandants de compagnies firent<br />
replier leurs hommes à la lisière d’un petit bois.<br />
Mais lorsque le Tucker fut informé du repli, il insista pour que<br />
ses hommes repartent à l’assaut.<br />
L’attaque du 18 décembre au pont de Cheneux<br />
Aanval op 18 december aan de brug van Cheneux.<br />
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