proces-verbal - Annemasse agglo

Cette convention précise :
- Le type et la quantité des boues produites ;
- La surface agricole utile mise à disposition par l’agriculteur dont le détail est annexé à
l’étude préalable au plan d’épandage ;
- Les obligations liées aux matières organiques pour les deux parties ;
- L’organisation des épandages.
Monsieur CORVI constate que, dans le projet de convention, on fait mention de deux types
de boues mais on ne cite que les boues déshydratées solides.
Monsieur WEBER répond qu’il s’agit d’une erreur. En effet, il n'y a qu'un seul type de boues,
les boues déshydratées par centrifugation dont la siccité est en moyenne de 20%.
Monsieur CONDEVAUX demande si des normes ont été prises pour traiter le problème des
salmonelles.
Monsieur WEBER répond que les normes n’imposent pas de teneur en chaux à respecter.
Elles portent essentiellement sur les éléments traces (ET) et les composés traces organiques
(CTO).
L'adjonction de chaux aux boues déshydratées permet de les hygiéniser, ce qui n'est pas une
obligation règlementaire mais une mesure de prudence. Car, en théorie si l'on est sûr du
respect des bonnes pratiques d'épandage par l'entreprise qui les réalise, l'hygiénisation avec
de la chaux n'est pas nécessaire. Néanmoins, il peut y avoir un risque sanitaire, c'est
pourquoi Annemasse Agglo a fait le choix du chaulage.
Cependant, ce traitement n’est pas fiable à 100%. Les boues sont donc systématiquement
analysées par rapport à ces agents pathologiques et ne sont pas distribuées aux agriculteurs
tant que ces analyses sont négatives.
Les installations ne permettent pas d'injecter suffisamment de chaux dans les boues pour
éliminer les agents pathogènes dans les normes de boues dites hygiénisées (salmonelles < 8
NPP/10 g MS, entérovirus