Genève Mobile 3/2002 - Reisen & Freizeit TCS

V I E G E N E V O I S E
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concerne les sorties, car il semble qu’il faille
en aménager de nouvelles, ce qui d’une part
coûterait cher et d’autre part supprimerait
des places de parc. Cela accessoirement diminuerait
la rentabilité du parking géré
par une fondation de droit privé, d’où
probables dédommagements à la clef, payés
par la collectivité.
Le tram dans 15 mois
Les travaux à la rue de Lausanne seront
provisoirement terminés pour la fin de
l’année, ceux de Cornavin dureront encore
une année. Les machines devront cependant
revenir à la rue de Lausanne pour procéder
à l’enrobage définitif de la chaussée au
printemps 2003, celui-ci ne pouvant se faire
en hiver. Pour l’instant, aucun retard n’est à
signaler, et le tram 13 devrait être opérationnel
aux dates prévues, en décembre 2003.
Combiné avec la nouvelle halte de la 3ème
voie CFF, il devrait effectivement permettre
une vraie amélioration des liaisons collectives
avec le quartier des organisation internationales,
ainsi qu’avec le Centre-Ville, pour
tous ceux qui viennent de Chambésy, Genthod-Bellevue,
Versoix, Coppet et Nyon.
C’est là une vraie bonne nouvelle. Malheureusement
la seule. ■
Acacias: le chantier
démarre
Cet automne s’est également ouvert le
chantier des Acacias qui amènera le
tram jusqu’au Grand-Lancy. L’avenue
des Acacias sera désormais en
voie unique dans chaque sens sur
toute sa longueur et plusieurs carrefours
seront réaménagés, ce qui
devrait entraver davantage encore le
trafic automobile. La principale
modification concerne le débouché
du Pont des Acacias, en venant de
Genève, puisqu’il sera désormais
impossible de tourner à gauche en
direction de Carouge. Ce sont là deux
voies représentant l’un des principaux
accès à Carouge qui se trouvent ainsi
supprimées. Les travaux dureront en
principe jusqu’en 2004, ce qui est plutôt
long pour des aménagements routiers
mais, comme pour le tram 13,
l’explication officielle est que l’on en
profite pour renouveler les canalisations
souterraines.
Depuis 15 ans, dans le sud du Canton, le projet
de Voie Cottier, du nom de son premier
initiateur, revient sous les feux de l’actualité,
puis disparaît au fond des tiroirs réservés aux
projets morts-nés. Depuis quelques mois, on en
reparle. Espérons que cette fois, ce soit pour
déboucher sur des résultats concrets. L’absence
d’une ceinture intérieure, permettant de relier
efficacement l’axe Veyrier-Pinchat à Troinex et
Plan-les-Ouates se fait en effet cruellement
sentir. Il y a là comme une rupture des transversales
qui permettent de relier par l’extérieur
les différents centres du canton.
Du coup le trafic de transit doit traverser
des zones villas, qui ne sont pas conçues pour
cela. Des zones villas très denses, alignées
comme à la parade. La plupart de leurs habitants
seraient heureux d’être désenclavés, et de
voir le flot des pendulaires se détourner, mais
problème: personne ne souhaite voir passer un
axe à grande circulation dans son jardin.
Raccord au Salève
Quant à l’autoroute de contournement, outre
le fait qu’elle passe à cet endroit en France, ce
qui peut encore poser des problèmes à certains,
elle contourne bien trop au large pour être
utile. Le détours est en effet très important,
une bonne vingtaine de kilomètres pour qui
voudrait l’emprunter, au lieu de 3 par les petits
chemins serpentant entre les villas. Avec la
mise en service des bilatérales, qui facilitent
tout de même la vie transfrontalière, un accès
intermédiaire pourrait être envisagé dans la
région de Veyrier, il serait même particulière-
Septembre 2002 - Genève mobile 7
Petite ceinture
Moyenne ceinture
Projet TCS de 1977
Autoroute
Voie «Cottier» à l’étude
Zones de densification
Où l’on reparle
de la Voie Cottier
ment économique à réaliser dans le secteur du
téléphérique du Salève, où l’infrastructure d’échange
existe déjà pour les parkings, mais il ne
résoudrait pas tout.
6 Communes Unies
La section genevoise du TCS avait émis, en
1997, la proposition d’une voie qui contournait
l’agglomération par la campagne, assez au sud.
On s’achemine aujourd’hui vers une nouvelle
solution, qui traverserait Troinex par des terrains
non encore urbanisés. Non encore mais,
pour certains d’entre eux, en passe de l’être. Des
autorisations de construire ont même été décernées
à cet effet par le Conseiller d’Etat Laurent
Moutinot. Il semble en fait que les services de
l’Aménagement cantonal rechignent à envisager
d’ouvrir une vraie nouvelle voie, préférant se
contenter d’aménager le réseau existant, «afin
de ne pas attirer davantage de trafic».
Sauf que trafic supplémentaire il y aura de
toute manière, puisque l’Etat veut précisément
déclasser certaines zones de la région, comme
ailleurs dans le canton, pour y densifier l’habitat.
C’est ce qui motive la volonté affirmée des
6 communes de Bardonnex, Carouge, Lancy,
Troinex, Veyrier et Plan-les-Ouates de refuser
les dites densifications d’habitat (défendues
par M. Moutinot) s’il n’est pas apporté dans le
même temps de remède au trafic de transit.
Il semble malheureusement qu’une fois
encore, le débat se soit déplacé du cadre strictement
technique de la nécessité d’assurer la
complémentarité des transports, pour devenir
un enjeu politique ■