Genève Mobile 3/2002 - Reisen & Freizeit TCS
Genève Mobile 3/2002 - Reisen & Freizeit TCS
Genève Mobile 3/2002 - Reisen & Freizeit TCS
Create successful ePaper yourself
Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.
I N F O T C S<br />
22<br />
Brèves<br />
Eco-action<br />
Bouger en accord avec l’environnement<br />
Créée voici quelques années, la commission<br />
ECO-Action de la section genevoise du <strong>TCS</strong><br />
a désormais de nouvelles ambitions, et un<br />
nouveau Président en la personne de Mark<br />
Schipperijn. Elle devra être l’interface entre<br />
la section et les nécessités du développement<br />
durable. Sans être écologiste à tout crin, il<br />
n’échappe à personne que l’on ne peut plus<br />
continuer comme cela. Gaspillage des ressources<br />
et des biens, pollution croissante,<br />
transformations climatiques, tout cela fait<br />
peur et risque de se retourner contre nous.<br />
La justification la plus importante de la théorie<br />
du développement durable, s’il doit y en<br />
avoir une, c’est d’abord de préserver notre<br />
avenir, en tant qu’êtres humains, sur cette<br />
planète, dans l’environnement le plus favorable<br />
possible. Pour cela, il faut nécessairement<br />
prendre en compte la survie des autres espèces<br />
que notre irresponsabilité passée (et malheureusement<br />
parfois encore présente) a<br />
gravement mis en danger. Eco-Action aura<br />
donc d’abord pour tâche de se renseigner<br />
objectivement sur les bilans écologiques des<br />
différents modes de transport, de suivre de<br />
près l’évolution des technologies en ce qui<br />
concerne les transports individuels et collectifs<br />
les moins polluants, de proposer au<br />
besoin des idées pour <strong>Genève</strong> et de collaborer<br />
avec tous ceux et celles, organismes,<br />
personnes privées ou autorités qui œuvrent<br />
dans le même sens.<br />
Bus TPG plus écolos<br />
Le diesel, c’est écologique, en ce sens qu’à<br />
performances égales un moteur en brûle bien<br />
moins que de l’essence, et qu’en plus, c’est<br />
moins raffiné (donc cela consomme moins de<br />
matière première) et c’est dépourvu d’adjuvants.<br />
Seulement, cela rejette des suies et des<br />
gaz nocifs et fort désagréablement odoriférants<br />
en plus. Un problème résolu par l’arrivée<br />
des filtres à régénération continue, qui<br />
détruisent entre 80 et 90% des rejets nocifs.<br />
Ils pourraient demain équiper toutes les voitures<br />
particulières diesel (nous y reviendront<br />
dans un prochain numéro), mais ils demeurent<br />
assez chers. Sur un autobus, en tout cas, gros<br />
consommateur de diesel, l’installation d’un tel<br />
filtre s’impose et les TPG font le nécessaire.<br />
Les 78 bus Volvo acquis récemment en sont<br />
équipés d’origine, et les 24 Mercedes de 1994<br />
viennent d’être transformés. Une opération à<br />
380 000 francs, dont 250 000 payés par le<br />
DIAE. 40 autres véhicules sont déjà équipés<br />
de filtres à particules classiques, moins performants,<br />
mais ils seront remplacés entre 2003 et<br />
2005, tout comme les 110 autres qui ne bénéficient<br />
actuellement d’aucun filtre.<br />
Mobilité politique<br />
Assez de points de vue figés<br />
Le problème de la mobilité n’est pas uniquement<br />
écologique. Comme le rappelle<br />
le Conseiller administratif Christian<br />
Ferrazino: «Si demain tous les véhicules<br />
étaient pourvus de moteurs parfaitement<br />
non polluants, cela ne supprimerait pas<br />
pour autant les embouteillages. La vraie<br />
question est celle du partage de l’espace<br />
urbain». A terme, il faudra donc bien réfléchir<br />
aux moyens permettant d’assurer la<br />
mobilité de tous dans les meilleures conditions.<br />
Celle des pendulaires des heures de<br />
pointe, qui ne se déplacent pas le reste du<br />
temps et celle de tous les autres usagers,<br />
professionnels ou privés qui ont des courses<br />
à effectuer en différents endroits tout<br />
au long de la journée. Pour sortir de l’impasse<br />
actuelle, la section genevoise du <strong>TCS</strong><br />
souhaite s’engager plus que jamais dans<br />
cette réflexion, à travers ses commissions<br />
les plus concernées, circulation, éco-action<br />
et mobilité deux roues notamment. Le dialogue<br />
doit être ouvert, avec les autorités<br />
comme avec toutes les associations concernées.<br />
Aucune solution n’est à exclure à<br />
priori. Le seul préalable, c’est que les<br />
entraves dressées à l’aveuglette sur la voie<br />
des automobilistes ne sauraient tenir lieu<br />
de politique, comme cela semble trop souvent<br />
le cas aujourd’hui. Le Conseiller<br />
d’Etat Robert Cramer a ouvert les débats,<br />
en annonçant qu’il était prêt à lancer une<br />
nouvelle étude pour une liaison inter-rives.<br />
C’est un excellent premier pas.<br />
Septembre <strong>2002</strong> - <strong>Genève</strong> mobile 7<br />
Des mini-voitures<br />
à disposition en ville<br />
Dès l’an prochain, <strong>Genève</strong> pourrait voir l’ouverture<br />
d’une nouvelle expérience, déjà tentée<br />
dans d’autres villes, qui devrait contribuer à<br />
désengorger le centre. Il s’agit de la mise à<br />
disposition, payante évidemment, de petits véhicules<br />
fermés, à prendre et à déposer en différents<br />
lieux de la ville. Equipés de moteurs électriques<br />
dans un premier temps, ils pourraient<br />
par la suite être munis de moteurs à hydrogène<br />
dès que ceux-ci seront au point, sans doute<br />
avant la fin de la décennie. La Ville de <strong>Genève</strong><br />
participe à ce projet et le <strong>TCS</strong> le suivra de<br />
très près. Nous aurons l’occasion d’en reparler.<br />
Taxis genevois<br />
Des vélos et des bébés<br />
Pour tous ceux qui aiment le vélo, mais pas<br />
sous la pluie, les taxis genevois proposent<br />
désormais un service attractif. On peut<br />
commander un véhicule break, aménagé spécialement<br />
pour vous ramener vous et votre<br />
bicyclette lorsque vous êtes surpris par une<br />
pluie battante ou que vous craquez subitement,<br />
victime d’une fièvre acheteuse qui vous<br />
encombre d’emplettes volumineuses.<br />
Plus embêtant, pour les taxis genevois, la loi<br />
fédérale qui les oblige à se munir de sièges<br />
pour enfants. Seulement, en théorie, il en faut<br />
de différentes sortes selon les âges, et le coffre<br />
s’en retrouve vite encombré. A Paris, les taxis<br />
ont été exemptés de cette obligation, de<br />
même qu’on les chicane rarement pour le port<br />
de la ceinture de leurs passagers. Cela paraît<br />
absurde, mais combien de gens qui s’attachent<br />
scrupuleusement dans leur auto ne le font<br />
jamais dans un taxi… Comme si les chauffeurs<br />
professionnels ne pouvaient pas avoir<br />
d’accidents? Les familles avec enfants en tout<br />
cas, étant extrêmement rares dans les taxis,<br />
bien plus que les passagers avec bagages, les<br />
chauffeurs genevois ont décidé de ne pas<br />
s’équiper de sièges ad hoc. Dès lors, ils peuvent<br />
soit refuser les familles soit accepter de<br />
payer l’amende. Plusieurs patrons de flotte<br />
ont d’ores et déjà annoncé qu’ils prendraient<br />
les contraventions à leur charge.<br />
Branche automobile<br />
C.A. en hausse<br />
L’ensemble des entreprises du secteur automobile<br />
en Suisse, incluant les assurances et les<br />
loueurs, a réalisé l’an passé un chiffre d’affaires<br />
de 78 milliards de francs. Soit une hausse<br />
de 4,7%, nettement supérieure à la progression<br />
moyenne du reste de l’économie. L’ensemble<br />
de la branche emploie 280 000 personnes<br />
et a versé 9,9 milliards d’impôts en 2001,<br />
soit près de 20% du budget global de la<br />
Confédération, sans compter près d’un demimilliard<br />
d’amendes diverses. Un tiers des sommes<br />
récoltées par le fisc ont été affectées à la<br />
construction de routes, le reste, soit les deuxtiers<br />
étant versé au budget global.