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Septembre <strong>2002</strong> - <strong>Genève</strong> mobile 7 S É C U R I T É L’inattention, première cause d’accident Vous ne commettez jamais d’imprudence et vous respectez le code de la route: Bravo! Mais la conduite ne doit en aucun cas devenir une routine! Les dernières statistiques sur le nombre d’accidents en Suisse sont plutôt réjouissantes: avec 544 décès sur la route, les accidents mortels ont diminué de 8% l’an dernier. Et plus encore sur les 6 premiers mois de <strong>2002</strong>. Malheureusement, pour ce qui concerne le nombre de blessés, on doit déplorer une légère augmentation, de 0,3%. Un peu plus de 30 000 personnes en Suisse ont du faire un détour par l’hôpital en 2001. Pour des blessures graves ou plus bénignes, mais tous s’en seraient cependant bien volontiers dispensés. Casser la routine pour dire non à la fatalité Parmi les victimes, on relève une majorité de piétons, de cyclistes et de scooteristes, les jeunes, les personnes âgées et les écoliers étant particulièrement touchés. Il est certain qu’à vitesse réglementaire en ville, protégé par la cage d’acier de sa carrosserie, l’automobiliste risque assez peu. Mais ce n’est pas le cas des autres usagers de la route, exposés sans défense aux tôles en mouvement. C’est pour les préserver qu’il est nécessaire d’observer un certain nombre de précautions, détaillées ci-après. Mais ce qu’il faut relever tout d’abord, c’est que si la vitesse, l’alcool et les drogues sont, dans cet ordre, les premières causes d’accidents mortels, il en va tout autrement pour les accidents avec blessés. Ceux-ci sont 50 fois plus nombreux, et c’est l’inattention qui arrive clairement en tête comme cause d’accident dans cette catégorie. Cela signifie qu’il ne suffit pas de conduire prudemment pour ne jamais avoir d’accident. La section genevoise du <strong>TCS</strong>, en collaboration avec les communes, a fait placer des banderoles incitant à la prudence sur les principaux axes. Les chauffards risquent leur peau et celle des autres usagers, mais les bons conducteurs n’en sont pas pour autant à l’abri. Tout au plus risque-t-on nettement moins de se tuer en roulant doucement, mais cela ne vous met en rien à l’abri d’un séjour à l’hôpital. La routine peut devenir un ennemi redoutable et la majorité des accidents arrive sur des parcours réguliers, domicile-travail, ou domicile-école, des trajets que nous pourrions exécuter les yeux fermés. C’est un fait, le conducteur tranquille, prudent et routinier n’a pas toujours la qualité de réflexe nécessaire lorsqu’un enfant surgit devant ses roues. Il lui arrive même de ne pas remarquer l’installation d’un nouveau panneau de circulation, par exemple. La seule solution, c’est de ne jamais s’endormir sur ses lauriers. Conduire n’est pas un geste anodin, que l’on peut exécuter machinalement. Défense de parler au conducteur? Le Natel au volant est dangereux, rappelle la gendarmerie, mais c’est aussi vrai des bavard(e)s qui papotent avec acharnement tout en conduisant, sans oublier les parents qui éduquent leurs enfants turbulents entre deux changements de préselections. Le moyen de faire autrement? N’empêche que c’est dange- reux. Par ailleurs, on le sait, les réflexes ont tendance à s’émousser avec l’âge. Il faudra donc redoubler d’attention à l’approche de la retraite, même si l’on n’a jamais eu d’accident. La commission de sécurité du <strong>TCS</strong> étudie à ce sujet la mise en place de tests volontaires pour les personnes du 3ème âge. L’attention ne saurait toutefois être le rôle exclusif des automobilistes. Les piétons et les deux roues y ont d’autant plus intérêt que c’est leur survie qui en dépend. A cet égard, il est regrettable qu’un certain nombre de piétons ou de cyclistes semblent vouloir «voter» dans la rue plutôt que dans les urnes, en adoptant systématiquement une attitude agressive à l’égard des engins motorisés, comme s’ils voulaient leur disputer le terrain manu militari. Sécurité pour tous Les règles de la circulation ne sont pas et ne doivent pas être perçues comme une coercition. C’est juste un système qui doit permettre à chacun d’utiliser au mieux l’espace commun, dans le respect de l’autre. Lorsqu’il existe une piste cyclable, par exemple, il est judicieux d’y rouler, même lorsque l’on est à plusieurs, sans déborder sur la chaussée dévolue aux véhicules motorisés, qui a précisément été rétrécie pour permettre le passage en toute sécurité de pistes cyclables. Les cyclistes également, de même que les rollers et autres trottinettes doivent prendre garde aux piétons. Une piste cyclable n’est pas un vélodrome, et lorsque qu’on traverse un village à toute vitesse, il faut s’attendre à ce que des piétons traversant, ou des automobilistes ouvrant leurs portières, soient surpris par une telle vitesse, non annoncée par le ronronnement d’un moteur. Bref, la prudence vaut pour tout le monde. Mais tout d’abord en cette période de rentrée, pensons aux enfants, qui ne possèdent tout simplement pas encore toutes les clefs biologiques permettant de fonctionner sans risques dans la circulation. ■ 5