I N F O T C S 22 Brèves Eco-action Bouger en accord avec l’environnement Créée voici quelques années, la commission ECO-Action de la section genevoise du <strong>TCS</strong> a désormais de nouvelles ambitions, et un nouveau Président en la personne de Mark Schipperijn. Elle devra être l’interface entre la section et les nécessités du développement durable. Sans être écologiste à tout crin, il n’échappe à personne que l’on ne peut plus continuer comme cela. Gaspillage des ressources et des biens, pollution croissante, transformations climatiques, tout cela fait peur et risque de se retourner contre nous. La justification la plus importante de la théorie du développement durable, s’il doit y en avoir une, c’est d’abord de préserver notre avenir, en tant qu’êtres humains, sur cette planète, dans l’environnement le plus favorable possible. Pour cela, il faut nécessairement prendre en compte la survie des autres espèces que notre irresponsabilité passée (et malheureusement parfois encore présente) a gravement mis en danger. Eco-Action aura donc d’abord pour tâche de se renseigner objectivement sur les bilans écologiques des différents modes de transport, de suivre de près l’évolution des technologies en ce qui concerne les transports individuels et collectifs les moins polluants, de proposer au besoin des idées pour <strong>Genève</strong> et de collaborer avec tous ceux et celles, organismes, personnes privées ou autorités qui œuvrent dans le même sens. Bus TPG plus écolos Le diesel, c’est écologique, en ce sens qu’à performances égales un moteur en brûle bien moins que de l’essence, et qu’en plus, c’est moins raffiné (donc cela consomme moins de matière première) et c’est dépourvu d’adjuvants. Seulement, cela rejette des suies et des gaz nocifs et fort désagréablement odoriférants en plus. Un problème résolu par l’arrivée des filtres à régénération continue, qui détruisent entre 80 et 90% des rejets nocifs. Ils pourraient demain équiper toutes les voitures particulières diesel (nous y reviendront dans un prochain numéro), mais ils demeurent assez chers. Sur un autobus, en tout cas, gros consommateur de diesel, l’installation d’un tel filtre s’impose et les TPG font le nécessaire. Les 78 bus Volvo acquis récemment en sont équipés d’origine, et les 24 Mercedes de 1994 viennent d’être transformés. Une opération à 380 000 francs, dont 250 000 payés par le DIAE. 40 autres véhicules sont déjà équipés de filtres à particules classiques, moins performants, mais ils seront remplacés entre 2003 et 2005, tout comme les 110 autres qui ne bénéficient actuellement d’aucun filtre. Mobilité politique Assez de points de vue figés Le problème de la mobilité n’est pas uniquement écologique. Comme le rappelle le Conseiller administratif Christian Ferrazino: «Si demain tous les véhicules étaient pourvus de moteurs parfaitement non polluants, cela ne supprimerait pas pour autant les embouteillages. La vraie question est celle du partage de l’espace urbain». A terme, il faudra donc bien réfléchir aux moyens permettant d’assurer la mobilité de tous dans les meilleures conditions. Celle des pendulaires des heures de pointe, qui ne se déplacent pas le reste du temps et celle de tous les autres usagers, professionnels ou privés qui ont des courses à effectuer en différents endroits tout au long de la journée. Pour sortir de l’impasse actuelle, la section genevoise du <strong>TCS</strong> souhaite s’engager plus que jamais dans cette réflexion, à travers ses commissions les plus concernées, circulation, éco-action et mobilité deux roues notamment. Le dialogue doit être ouvert, avec les autorités comme avec toutes les associations concernées. Aucune solution n’est à exclure à priori. Le seul préalable, c’est que les entraves dressées à l’aveuglette sur la voie des automobilistes ne sauraient tenir lieu de politique, comme cela semble trop souvent le cas aujourd’hui. Le Conseiller d’Etat Robert Cramer a ouvert les débats, en annonçant qu’il était prêt à lancer une nouvelle étude pour une liaison inter-rives. C’est un excellent premier pas. Septembre <strong>2002</strong> - <strong>Genève</strong> mobile 7 Des mini-voitures à disposition en ville Dès l’an prochain, <strong>Genève</strong> pourrait voir l’ouverture d’une nouvelle expérience, déjà tentée dans d’autres villes, qui devrait contribuer à désengorger le centre. Il s’agit de la mise à disposition, payante évidemment, de petits véhicules fermés, à prendre et à déposer en différents lieux de la ville. Equipés de moteurs électriques dans un premier temps, ils pourraient par la suite être munis de moteurs à hydrogène dès que ceux-ci seront au point, sans doute avant la fin de la décennie. La Ville de <strong>Genève</strong> participe à ce projet et le <strong>TCS</strong> le suivra de très près. Nous aurons l’occasion d’en reparler. Taxis genevois Des vélos et des bébés Pour tous ceux qui aiment le vélo, mais pas sous la pluie, les taxis genevois proposent désormais un service attractif. On peut commander un véhicule break, aménagé spécialement pour vous ramener vous et votre bicyclette lorsque vous êtes surpris par une pluie battante ou que vous craquez subitement, victime d’une fièvre acheteuse qui vous encombre d’emplettes volumineuses. Plus embêtant, pour les taxis genevois, la loi fédérale qui les oblige à se munir de sièges pour enfants. Seulement, en théorie, il en faut de différentes sortes selon les âges, et le coffre s’en retrouve vite encombré. A Paris, les taxis ont été exemptés de cette obligation, de même qu’on les chicane rarement pour le port de la ceinture de leurs passagers. Cela paraît absurde, mais combien de gens qui s’attachent scrupuleusement dans leur auto ne le font jamais dans un taxi… Comme si les chauffeurs professionnels ne pouvaient pas avoir d’accidents? Les familles avec enfants en tout cas, étant extrêmement rares dans les taxis, bien plus que les passagers avec bagages, les chauffeurs genevois ont décidé de ne pas s’équiper de sièges ad hoc. Dès lors, ils peuvent soit refuser les familles soit accepter de payer l’amende. Plusieurs patrons de flotte ont d’ores et déjà annoncé qu’ils prendraient les contraventions à leur charge. Branche automobile C.A. en hausse L’ensemble des entreprises du secteur automobile en Suisse, incluant les assurances et les loueurs, a réalisé l’an passé un chiffre d’affaires de 78 milliards de francs. Soit une hausse de 4,7%, nettement supérieure à la progression moyenne du reste de l’économie. L’ensemble de la branche emploie 280 000 personnes et a versé 9,9 milliards d’impôts en 2001, soit près de 20% du budget global de la Confédération, sans compter près d’un demimilliard d’amendes diverses. Un tiers des sommes récoltées par le fisc ont été affectées à la construction de routes, le reste, soit les deuxtiers étant versé au budget global.
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