Cet été, on se bouge ! - Murmures Magazine
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Animé Plus<br />
Chocola & Vanilla volume 1<br />
Kaze<br />
Adapté du manga ‘Sugar<br />
Sugar Rune’ de la mangaka<br />
Moyoco Anno (le manga sort<br />
chez l’éditeur Kurokawa),<br />
‘Chocola & Vanilla’ est un<br />
titre plein de fraîcheur et de<br />
charme. Nos deux héroïnes,<br />
deux petites sorcières,<br />
doivent collecter le plus possible de cœurs<br />
d’humains pour pouvoir accéder au trône dans<br />
leur m<strong>on</strong>de. Le caractère téméraire de Chocola<br />
Ghost in the Shell Mamoru Oshii<br />
Pathé / Dinifan<br />
En 2029, le major Kusanagi,<br />
femme-cyborg membre de<br />
la Secti<strong>on</strong> 9, enquête sur<br />
un pirate informatique du<br />
nom de ‘Puppet Master’. Au<br />
centre d’un complot gouvernemental,<br />
l’investigati<strong>on</strong> du<br />
major va vite <strong>se</strong> transformer<br />
en quête du <strong>se</strong>ns de s<strong>on</strong> existence. A quoi peutelle<br />
encore <strong>se</strong> raccrocher pour prouver s<strong>on</strong> humanité<br />
? Que lui reste-t-il hormis s<strong>on</strong> ‘Ghost’ ? Basé<br />
64 <strong>Murmures</strong> <strong>Magazine</strong> N°21 – Été 2007<br />
entraînera b<strong>on</strong> nombre de scènes comiques et<br />
l’<strong>on</strong> retrouve as<strong>se</strong>z bien le style de Moyoco Anno<br />
(auteur de ‘Happy mania’). Malgré le caractère<br />
as<strong>se</strong>z peu original de ce titre (reprenant au final<br />
toutes les formules classiques du shojô), cet anime<br />
est as<strong>se</strong>z agréable à regarder et efficace même<br />
s’il <strong>se</strong> destine quand même aux plus jeunes. Ce<br />
premier coffret compte huit épisodes (sur 51) et<br />
l’<strong>on</strong> peut trouver un clas<strong>se</strong>ur comprenant de jolies<br />
illustrati<strong>on</strong>s. Charmant !<br />
Jeoffrey Rambinintsoa<br />
sur le manga de Masamune Shirow, cette rééditi<strong>on</strong><br />
DVD du chef-d’œuvre de Mamoru Oshii, réalisé en<br />
1995, est une pure merveille. Malgré <strong>se</strong>s douze<br />
ans d’âge, ce film reste une œuvre culte. Les<br />
b<strong>on</strong>us, étoffés et variés (comptez envir<strong>on</strong> 2h30),<br />
s<strong>on</strong>t une mine d’informati<strong>on</strong>s. As<strong>se</strong>z violent et<br />
déroutant, Ghost in the Shell est un film cyberpunk<br />
(plutôt pour adultes) magnifique et que l’<strong>on</strong><br />
n’oublie pas de sitôt. Un inc<strong>on</strong>tournable !<br />
Street Fighter Alpha Generati<strong>on</strong> Ikuro Kuwana<br />
Pathé / Dinifan<br />
Le fan de la série des Street Fighter<br />
que je suis a <str<strong>on</strong>g>été</str<strong>on</strong>g> très déçu<br />
en découvrant cet anime qui est<br />
visuellement très loin des autres<br />
opus de la série. Les pers<strong>on</strong>nages<br />
s<strong>on</strong>t à peine rec<strong>on</strong>naissables.<br />
Après cette première<br />
appréhensi<strong>on</strong>, l’anime est loin<br />
d’être un chef-d’oeuvre, ni n<strong>on</strong> plus un digne descendant<br />
de la série des Street Fighter. Au niveau<br />
Pauline Hausmann<br />
graphique, les pers<strong>on</strong>nages <strong>se</strong>mblent gros, ceci<br />
à cau<strong>se</strong> de bras trop fins par rapport au reste du<br />
corps, ce qui les rend presque ridicules. Au niveau<br />
du scénario, rien de bien innovant en cinquante<br />
minutes, mais quelques informati<strong>on</strong>s sur les motivati<strong>on</strong>s<br />
de Ken et Ryu pour <strong>se</strong> lancer sur la voie du<br />
Hado. Au final, un anime pas très passi<strong>on</strong>nant, qui<br />
<strong>se</strong> lais<strong>se</strong> regarder mais sans plus. A voir une fois,<br />
pour les quelques infos sur le passé de Ryu.<br />
CONCOURS ré<strong>se</strong>rvé aux ab<strong>on</strong>nés, dans la limite des stocks disp<strong>on</strong>ibles<br />
Gagne le volume 1 de ‘Street Fighter, Alpha Generati<strong>on</strong>’et le volume 1 de ‘Ergo Proxy’ en envoyant<br />
un mail à : c<strong>on</strong>cours@murmures.info avec t<strong>on</strong> adres<strong>se</strong>. Le nombre de c<strong>on</strong>cours est limité à cinq<br />
par ab<strong>on</strong>né pour ce numéro. Merci à Dinifan et Dybex<br />
Street Fighter<br />
Alpha Generati<strong>on</strong><br />
Dinifan<br />
Ergo Proxy<br />
Dybex<br />
Farkas<br />
d’articles sur www.murmures.info/manga<br />
Ergo proxy volume 1<br />
Dybex<br />
Ergo proxy nous emmène dans un m<strong>on</strong>de futuriste<br />
dans la ville de Romdo. Du fait de l’envir<strong>on</strong>nement<br />
dorénavant peu favorable pour les humains<br />
depuis un cataclysme, la cité est sous dôme pour<br />
protéger <strong>se</strong>s habitants. Si la cité vit paisiblement,<br />
depuis peu, un virus informatique appelé ‘Cogito’<br />
sévit et c<strong>on</strong>tamine les robots travaillant pour les<br />
êtres humains. Comme l’indique le nom de ce<br />
virus, tiré du c<strong>on</strong>cept cartésien ‘je pen<strong>se</strong> d<strong>on</strong>c<br />
je suis’ (‘cogito ergo sum’) symbolisant la pri<strong>se</strong><br />
de c<strong>on</strong>science par l’être humain de sa propre<br />
existence, il dote les machines de cette c<strong>on</strong>science<br />
d’exister. Evidemment, cette c<strong>on</strong>science les<br />
c<strong>on</strong>duit à <strong>se</strong>mer le trouble. Re-l Mayer, une<br />
inspectrice, mènera l’enquête autour de ce curieux<br />
phénomène. Sur sa route, elle croi<strong>se</strong>ra le chemin<br />
d’autres pers<strong>on</strong>nages comme Vincent, un immigré<br />
désireux de devenir un citoyen de Romdo, ou Pino.<br />
A travers ‘Ergo proxy’ nous retrouv<strong>on</strong>s des<br />
thèmes déjà abordés par Ghost in the Shell, Blade<br />
Runner ou en littérature par le cycle des robots<br />
d’Asimov, à savoir la naissance et l’évoluti<strong>on</strong> de<br />
l’identité chez les machines. Ce titre évolue dans<br />
un univers noir et glauque à souhait, le m<strong>on</strong>de<br />
étant majoritairement dé<strong>se</strong>rtique (un univers<br />
post-apocalyptique cyberpunk) et hostile. L’anime<br />
utili<strong>se</strong> à la fois de la 2D et de la 3D, le tout rendant<br />
as<strong>se</strong>z bien. Not<strong>on</strong>s que les jeux de lumière s<strong>on</strong>t<br />
vraiment excellents. Le character design est lui<br />
aussi soigné, et lorsque l’<strong>on</strong> sait que ‘Ergo Proxy’<br />
est la deuxième producti<strong>on</strong> du studio Manglobe<br />
après Samurai Champloo, <strong>on</strong> comprend mieux les<br />
rais<strong>on</strong>s de cette réussite technique, tant au niveau<br />
du graphisme (les décors s<strong>on</strong>t vraiment superbes)<br />
que de l’animati<strong>on</strong> (très fluide). Si le scénario paraît<br />
un peu c<strong>on</strong>fus, il cadre bien avec l’univers et <strong>se</strong><br />
développe petit à petit, au fil des épisodes et des<br />
renc<strong>on</strong>tres de différents pers<strong>on</strong>nages. L’univers<br />
s<strong>on</strong>ore est quant à lui en <strong>se</strong>c<strong>on</strong>d plan (not<strong>on</strong>s le<br />
générique de fin ‘Paranoid Android’ de Radiohead).<br />
La <strong>se</strong>ule critique pourrait c<strong>on</strong>cerner le caractère<br />
légèrement décousu du scénario qui lais<strong>se</strong>ra<br />
certainement certains spectateurs perplexes. En<br />
effet, pour suivre ‘Ergo proxy’ il faut s’accrocher et<br />
rester attentif. Les adeptes des animes distrayants<br />
et faciles à suivre n’accrocher<strong>on</strong>t d<strong>on</strong>c peut-être<br />
pas. Au niveau du DVD, Dybex nous propo<strong>se</strong> une<br />
versi<strong>on</strong> françai<strong>se</strong> plutôt bien faite, réalisée par les<br />
mêmes doubleurs que ‘Paranoïa agent’. Les b<strong>on</strong>us<br />
s<strong>on</strong>t composés des bandes ann<strong>on</strong>ces de ‘Samurai<br />
Champloo’, ‘Karas’ et ‘Elementalors’.<br />
Il s’agit d<strong>on</strong>c, dans l’en<strong>se</strong>mble, d’un excellent titre.<br />
Jeoffrey Rambinintsoa