Singhet ende weSet Vro - Rick de Leeuw

1 2 . DiScour S 1 1 juil l e t
e t préface Singhet ende weSet vro
Saviez-vous, mes amis, qu’il existe un
lien direct entre la piétaille qui livra
bataille ici même il y a sept cents ans,
et nous qui sommes ici aujourd’hui ?
C’étaient nos ancêtres qui, anxieux
et tendus, attendaient ici l’armée
française. Ce n’étaient pas les ancêtres
de la noblesse flamande, celle-ci
n’existe pas. Ce n’était pas l’establishment
flamand d’antan qui se tenait
ici, car déjà en ce temps, cet establishment
collaborait avec le palais royal.
C’étaient les artisans, les citadins et
les bourgeois flamands qui se tenaient
ici. La bataille du onze juillet 1302
était celle des « aigris » d’alors contre
l’establishment – un combat que nous
menons encore aujourd’hui, avec
d’autres moyens, mais animés par les
mêmes idéaux, et rassemblés derrière
la même étendard noir et jaune.
Nous sommes fiers, ouverts et avides
de connaissance, et nous appartenons
à un peuple dont l’hospitalité, la
maîtrise linguistique et le dynamisme
font office de référence dans le
monde.
Les aigris, ce sont plutôt nos adversaires.
Aigri est l’état belge, qui n’est pas une
démocratie, qui fut créé avec l’intention
formelle d’éradiquer la langue et
la culture flamandes, et qui jusqu’à ce
jour, s’est révélé ingérable et immoral.
Aigrie est la famille de Saxe-Cobourg
Gotha, maintenant que même le
romantisme à l’eau de rose d’une
presse soumise ne peut plus dissimuler
la cupidité d’une bande de parvenus
avares qui ne pensent qu’à l’argent.
Il y a 700 ans, les Leliaerts (partisans
du Lys) collaboraient avec le régime
de Philippe le Bel, et aujourd’hui,
l’establishment flamand fait de même
avec le régime belge, avec la famille
de Saxe-Cobourg Gotha, et avec les
racketteurs wallons si souvent non
néerlandophones.
Le régime culpabilise les Flamands qui
prennent la défense de leur peuple
et les fait passer pour moralement
inférieurs. Les soi-disant élites ne
cessent de traiter les Flamands
conscientisés de racistes, d’égoïstes,
d’aigris et d’étroits d’esprit.
On nous déclare aigris parce que nous
menons une lutte politique féroce
contre les Leliaerts d’aujourd’hui, ces
politiciens flamands qui permettent et
acceptent cette situation.
Et pourtant, ceux-ci combattent et
ridiculisent toute forme de conscience
nationale flamande. Alors qu’ils ne
posent aucune question à propos des
plus de quatre cents milliards que nous
offrons chaque année aux Wallons, ils
sursautent soi-disant à l’annonce du
coût d’un jour férié flamand rémunéré.
Les célébrations du 11 juillet se
raréfient et sont remplacées par des
foutaises multiculturelles.
Les symboles flamands que sont notre
drapeau orné du lion et notre hymne
national doivent soudain céder la
place à des rengaines banales, à des
chèques-barbecue et à des sachets de
pain dont on dit qu’ils sont beaucoup
trop petits.
Chers amis, il est même étonnant que
notre fier lion flamand n’ait dû entièrement
céder sa place à un lapin bleu,
par exemple…
Au moins, notre hymne signifie
quelque chose.
Pour nous, le chant, et surtout le chant
à l’unisson, est un acte réel, humain et
entier.
Notre chant est une expression de joie
et de vie, de fraternité ressentie.
Il représente une force éducative et
témoigne de notre fidélité à l’Eglise et
au Peuple.
Nous nous désolidarisons fermement et
résolument de tout ce qui est étranger
à notre Peuple et qui est issu de cette
frivolité « moderne » avilissante.
Nous sommes les ennemis jurés de ce
qu’on appelle la chanson populaire, le
cinéma à grand spectacle, le jazz, et
tout ce qui est, d’une façon ou d’une
autre, de mauvais goût.
Sous notre influence, chers amis,
sous l’influence de nos succès
électoraux, à nous, les soi-disant
aigris, sous l’influence des centaines
de milliers d’électeurs flamands qui
votent pour la conséquence du parti
nationaliste flamand, viendra le jour
où nous formulerons ainsi la réponse
flamande à ce chantage wallon : chers
assistés sociaux, si vous ne voulez pas
négocier, alors débrouillez-vous, peu
nous importe. Nous nous occuperons
avec plaisir de nos propres affaires
et nous n’avons pas besoin de votre
arrogance francophone. Débrouillezvous
avec votre surplus de 30% de
fonctionnaires et vos 4 ministres de
l’éducation. Cuisez dans votre jus et
bonne chance, car nous, nous créons
enfin notre propre état flamand
indépendant !
Extraits de texte du: discours de Franck Van Hecke (Nationale
Sporenviering 2002, Courtrai, le 30 juin 2002
source: http://www.vlaamsblok.be/activiteiten_manifestaties_sporenviering2002_toespraak_fvh.shtml)
et de la préface de Singhet ende weset vro, Ignace De
Sutter [1942]