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PAYS DE LANGUE ALLEMANDE Allein schon aus Platzrticksichten ...

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212 O . WEIJERS<br />

bable que des maîtres parisiens soient allés chercher ailleurs que dan s<br />

leur propre université les matériaux nécessaires à leurs ouvrages »<br />

(p . 157, n . 5). Vu la mobilité des maîtres à cette époque et les rapports<br />

particuliers qui existaient entre Paris et Oxford, on pourrait inverser le s<br />

arguments et dire que la Divisio scientiarum d'Arnoul de Provence a<br />

trouvé un certain écho à Oxford (deux des mss se trouvent à Oxford ,<br />

un autre à Paris), parce que ce texte avait clairement été influencé pa r<br />

le traité Philosophica disciplina . Je ne veux pas défendre l'hypothès e<br />

d'une origine anglaise de ce dernier texte, je dis simplement que l'argumentation<br />

aurait pu être plus explicite sur ce point .<br />

Pour pouvoir situer les quatre opuscules dans le contexte de l'enseignement<br />

de la faculté des arts, l'auteur donne un bref aperçu de la carrière<br />

de l'étudiant dans cette faculté . Ce portrait est surtout basé sur<br />

les statuts, tels qu'ils ont été édités dans le Chartularium Universitatis<br />

Parisiensis, mais <strong>aus</strong>si sur la littérature moderne, dont Rashdall, Leff,<br />

Weisheipl, Bazàn, Glorieux. Quelquefois, l'auteur confond les époques<br />

; au XIIIe siècle, il n'est pas question de collationes à l'occasion de<br />

la licence (p . 144) .<br />

J'ai déjà signalé l'importance des pages consacrées au rôle qu e<br />

jouaient ce genre de texte dans la Faculté des arts et à l'enseignemen t<br />

qu'on peut en tirer .<br />

La conclusion de l'étude historique résume en quelques pages (155-<br />

161) l'essentiel des développements .<br />

La deuxième partie de ce livre contient les éditions critiques de ce s<br />

quatre textes, précédées de quelques observations de nature générale .<br />

Le paragraphe concernant l'orthographe nous apprend que l'éditeu r<br />

n'a pas cherché à uniformiser la graphie (heureusement !), mais qu'il a<br />

« dans chaque cas ( . ..) adopté la forme la mieux attestée par les manuscrits<br />

». Le résultat en est, à l'évidence, que l'orthographe reproduite<br />

n'est pas le fait d'un seul auteur, mais est plutôt censée illustrer la tradition<br />

la plus répandue à l'époque . Dès qu'on travaille avec le princip e<br />

du stemma, on ne peut guère faire mieux . Cependant, on devrait êtr e<br />

très prudent en ce qui concerne d'éventuelles « bizarreries » et se garder<br />

le plus possible de corriger ce qui paraît à première vue une simpl e<br />

erreur. Ainsi, je vois mal pourquoi la forme Diezeurnenon devrait êtr e<br />

corrigée en diezeugmenon ou dyatesseron en dyatessaron (p. 170). Les<br />

mots d'origine grecque ne bénéficiaient pas d'une transcription standardisée<br />

et il vaudrait mieux leur laisser leurs variantes multiples <strong>aus</strong>si<br />

longtemps que celles-ci sont compréhensibles .<br />

Les textes eux-mêmes sont, bien entendu, accompagnés d'un apparat<br />

critique (l'auteur a eu la bonne idée de reléguer les variantes d e<br />

forme ä un apparat spécial suivant le texte (Supplementum apparatus

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