april-2011

Safe, inoffensive, not terribly exciting: though undeniably pretty and elegant,
Kate Middleton has all the fashion sense of a jolly Sloane ranger. Eva Arrighi fulfils
a fashion fantasy by corralling a collection of designers that could catapult our
princess-in-waiting into the fashion firmament
La garde-robe idéale de Kate Middleton
Eva Arrighi réalise un rêve de créateur en rassemblant un groupe de designers qui
enverraient la future princesse au firmament de la mode
Illustration : Susan Burghart
“i would have loved to dress Kate Middleton, but I’ll
have to wait till she kind of catches up a bit somewhere
with style,” carped Vivienne Westwood at London Fashion
Week earlier this year.
Since the announcement of her engagement to Prince
William on November 17, 2010, one thing has become
abundantly clear for Catherine “Kate” Middleton. Namely,
that fl ying under the fashion radar will no longer be an option
for the former Marlborough College student who, in the
run-up to her nuptials, has seen her sartorial style dissected,
ranked and rated in a plethora of slideshows.
And now that Alexander McQueen’s Sarah Burton has
eclipsed the original frontrunner Bruce Oldfi eld as designer
of the wedding dress, the stakes have been raised further.
Safe, inoff ensive, lamb dressed as mutton and not terribly
exciting seems to be the collective verdict on Kate’s default
uniform, which consists mainly of pretty printed dresses
(circa her Jigsaw/Kew buyer period), skinny jeans, cropped
blazers and knee-length boots: a default Chelsea-girl
wardrobe, as worn by every other pretty fi lly from the Fulham
Road to Sloane Square.
For weddings and functions, she has favoured a selection
of monochrome looks, soft pastel shades, chi-chi fascinators
and, perhaps tellingly, more than a splash of royal blue.
So far, so so. But with her enviable, sample-size fi gure,
tiny waist, winning smile and Charlie’s Angels mane of
glossy chestnut locks, Kate has huge potential to become a
fashion icon, although her unassuming conservatism may
of course be the quality that endeared her to the House of
Windsor in the fi rst place. But now that her wedding dress
« j’aurais adoré habiller Kate Middleton, mais je crois
qu’il faut attendre qu’elle se mette à niveau en matière de
mode », a déclaré, non sans ironie, Vivienne Westwood lors
de la Semaine de la mode de Londres, il y a quelque temps.
Une chose est claire pour Catherine « Kate » Middleton
depuis l’annonce de ses fi ançailles avec le prince William
le 17 novembre dernier : elle ne sera plus jamais à l’abri
des projecteurs de la mode. À l’approche de ses noces,
cette ancienne élève du Marlborough College a vu sa mise
commentée, disséquée, critiquée et évaluée tant par la presse
que sur la toile.
Et maintenant que Sarah Burton, la directrice artistique
d’Alexander McQueen, a éclipsé Bruce Oldfi eld qui avait été
pressenti au départ pour dessiner, la robe de mariée, l’enjeu
est encore plus important.
Banal, inoff ensif, trop vieux pour son âge et pas très
excitant : voilà le verdict unanime sur le style vestimentaire
de Kate, principalement composé de jolies robes imprimées
(dans sa période d’acheteuse pour Jigsaw/Kew), de jeans
skinny, de vestes courtes et de bottes au genou. En un mot,
la garde-robe d’une jeune privilégiée de Chelsea, typique de
Fulham Road à Sloane Square.
Pour les mariages et cérémonies, Kate a opté pour un look
monochrome, pastels doux et chapeaux chics, avec récemment,
et peut-être à dessein, une préférence pour le bleu roi.
Pas de quoi fouetter un chat, donc. Mais avec ses
mensurations parfaites, sa taille de guêpe, son charmant
sourire et sa chevelure châtain à la Drôles de dames, Kate
pourrait très bien devenir une icône de la mode. Cela dit,
son conservatisme sans prétention pourrait être la qualité
metropolitan 95