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Emmanuel Amiot Modèles algébriques et algorithmes pour la ...

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Mon article du Journal of Mathematics and Music, joint dans le dossier annexe 38, dé-<br />

montre rigoureusement tout en <strong>la</strong> généralisant, c<strong>et</strong>te découverte de Quinn. En eff<strong>et</strong>, il m'a paru<br />

nécessaire de prouver précisément 39 le fondement géométrique de c<strong>et</strong>te propriété, qui est un<br />

lemme trigonométrique (appelé « Huddling Lemma » dans [MES<strong>et</strong>s]), notamment <strong>pour</strong> c<strong>la</strong>-<br />

rifier le cas plus délicat des multi-ensembles qui apparaissent dans le cas des ME S<strong>et</strong>s dégéné-<br />

rés — comme <strong>la</strong> gamme octatonique par exemple.<br />

Au passage, j'ai démontré une conjecture de Quinn concernant certains ME s<strong>et</strong>s<br />

particuliers (ceux de type III dans sa nomenc<strong>la</strong>ture — c<strong>et</strong>te propriété ne figure pas dans l'arti-<br />

cle du JMM, mais on peut <strong>la</strong> trouver dans celui de <strong>la</strong> Revue de Mathématiques <strong>et</strong> Sciences Humai-<br />

nes); j'ai également complètement décrit tous les cas de maximalité de tous les coefficients de<br />

Fourier des pc-s<strong>et</strong>s, <strong>et</strong> r<strong>et</strong>rouvé alors de manière élégante le théorème de l'hexacorde de Babbit<br />

(avec diverses généralisations, en particulier à tout groupe abélien compact) 40. Ce dernier<br />

point, vu l'argument utilisé, mérite d'être approfondi ici : quand on prend B=A dans les équa-<br />

tions ci-dessus, on obtient le contenu intervallique de A, IC(A) en lieu <strong>et</strong> p<strong>la</strong>ce de IFUNC(A,<br />

B) (c'est l'histogramme des intervalles présents entre les notes de A, ou, comme l'exprimait jo-<br />

liment Lewin dans un de ses derniers articles, <strong>la</strong> probabilité que tel intervalle soit ouï si l'on<br />

joue des notes de A au hasard). De plus, <strong>la</strong> DFT de c<strong>et</strong> histogramme donne le module alternative au title carré<br />

(i.e. l'amplitude) de <strong>la</strong> DFT de A:<br />

Proof If A ∈ Zc has c/2 elements, then as mentioned above, F Zc\A = −FA<br />

F(ICA) =|FA| 2 = |F Zc\A| 2 = F(IC Zc\A) Hence (by inverse D<br />

C<strong>et</strong>te formule perm<strong>et</strong> de comparer As far astrès I know, facilement this short le contenu proof was intervallique first published de A in <strong>et</strong> [1] after I men<br />

memorial days in july 2005. But considering the coincidence in time of Lew<br />

celui de son complémentaire, ce qui est with précisément Babbitt, it is l'énoncé almost certain du théorème that hede was l'hexacorde. aware of it. Plus Perhaps the har<br />

in his first paper exp<strong>la</strong>in why he did not publish it. It is left to the read<br />

exercise, to prove in the same way the Generalized Hexachord Theorem,<br />

and many others.<br />

38 « David Lewin and Maximally Even S<strong>et</strong>s », Journal of Mathematics and Music (2007) vol. 3.<br />

Ci-après cité comme [MES<strong>et</strong>s].<br />

2 Maximally Even S<strong>et</strong>s and their Fourier Transforms<br />

The attribute ‘maximally even’ applies to pitch c<strong>la</strong>ss s<strong>et</strong>s, which — in com<br />

the same cardinality — are as evenly as possible distributed within Zc. Thi<br />

regu<strong>la</strong>r s<strong>et</strong>s, which exist only for cardinalities d dividing the number c of pi<br />

case — where d and c are mutually coprime — was well studied in [8].<br />

extensive study of the general case in [7] is an explicit construction of gen<br />

formu<strong>la</strong> for this construction was <strong>la</strong>ter termed J-function. It departs from<br />

numbers 0, c<br />

c<br />

, ..., (d − 1)<br />

d d and ‘digitizes’ them within Zc in terms of the re<br />

of these ratios mod c: 0, 39 Les évidences sont bien souvent trompeuses. J'ai récemment élucidé le nombre de générateurs possibles d'une<br />

gamme monogène (comme <strong>la</strong> gamme majeure ou <strong>la</strong> gamme pentatonique, engendrées par des quintes), qui porte<br />

bien mal son nom puisque (contrairement aux parties monogènes, alias séquences arithmétiques, dans R par<br />

exemple) ce nombre peut être arbitrairement grand — mais n'est jamais égal à 14 par exemple, cf. mon article<br />

« On the number of generators of a musical scale », http://arxiv.org/abs/0909.0039.<br />

40 Ce point a été publié indépendamment dans <strong>la</strong> revue de vulgarisation mathématique Quadrature. Par ailleurs j'ai<br />

récemment étendu le théorème de l'hexacorde à des groupes compacts non nécessairement commutatifs (non publié).<br />

c c <br />

, ..., (d − 1) mod c. The J-function includ<br />

d<br />

d<br />

p. 25<br />

J α c,d : k ↦→ kc + α<br />

,k =0. . . d − 1.<br />

d

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