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BIG Review 2009
30 ans d’expérience cyclo !
Dominique JACQUEMIN
La veille, ayant fêté la
comparution devant le tribunal
pour régler la garde des
enfants, c’est fatigués que sous
le coup d’une heure, les deux
DD quittent Remiremont pour
gravir le col de la Grosse
Pierre, laissant à Alain et Gilles
la voiture pour qu’ils puissent
épingler le Ballon de Servance
et le Ballon d’Alsace.
Un soleil d’été indien nous fait
perdre toute raison et c’est en
cuissard et légèrement vêtu que
nous longeant le Haut du Tôt,
pour escalader notre premier
BIG qui est de loin le plus
facile de la série vosgienne.
Poursuivant notre route par le
col des Feignes nous
retombons sur la fin de la
montée de la Schlucht qui avait
vu onze mois plutôt le genou
de Domi se rebeller.
Restent 18 km de descente vers
Munster. Alors que le soleil se
couche, nous nous engouffrons
dans une glacière où cagoule et
gants font cruellement défaut.
Bref c’est complètement gelés
que nous arrivons au gîte où la
propriétaire ayant pitié de ces
deux êtres frigorifiés propose
tisanes et bain pour les
réchauffer un tant soit peu..
60 Km pour 1100m de
dénivelé tel est le bilan pour
cette première journée marquée
par une impardonnable
imprudence de
néophyte.
Grand Ballon –
Petit Ballon – Un
Ballon de Bonheur !
La météo ne
s’annonçait guère
clémente, si ce n’est ce
dimanche. En ce second
jour nous optons sans
hésiter pour le toit de
l’Alsace. 11 km d’une jolie
route forestière nous mènent au
col Amic, avant l’entame des 7
derniers km du Grand Ballon
au pourcentage plus sévère.
En haut, séance de déshabillage
afin de sécher nos couches. La
pause tartelette et café est mise
à profit pour dénicher une carte
pour l’enfant que nous avons
laissé à
Anderlecht,
pour se
convaincre que
nous ne jouons
vraiment plus
dans la même
catégorie que
les Simsons et
pour avoir une
petite pensée
pour le pauvre
cyclo
ensanglanté en
bas du col, pris
100
en charge par le Samu.
Les aiguilles de la trotteuse
avançant et n’escomptant pas
rééditer l’exploit de la veille,
c’est sans tarder que nous
serpentions la route des Crêtes
pour, passé le col de
Platzerwasel , plonger sur
Sondernach au pied du Petit
Ballon.. Ces 600m de dénivelé
pour 11 km de distance, je les
connaissais pour les avoir
gravis en 2006 en compagnie
de mon ami José. Le bonheur
de pouvoir faire voir ma roue
arrière ne fut plus de mise cette
fois-ci. et je dus m’accrocher,
suçant la roue de ma Dulcinée,
savourant toutefois ce si joli
spectacle offert à mes yeux..
Pas de chance pour toi mon
vieux José !
Ne chassant pas les cols, pas
de muletier pour gagner le col
de Boenlesgrab, mais bien la