Inhoudsopgave/Table of contents/ La table des matières - Free
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Site, il resterait en principe un<br />
peu plus de 5 kilomètres. Or,<br />
bien vite, nous avons la nette<br />
impression que notre ascension<br />
tire à sa fin. Effectivement,<br />
nos compteurs n’en totalisent<br />
que treize au sommet. Soit un<br />
bonus de 2 kilomètres par<br />
rapport aux indications reprises<br />
sur la bouteille de la « Mère<br />
Boum » du Beau Site.<br />
Tous deux, l’oeil vif et alerte,<br />
nous nous réfugions dans un<br />
abribus qui fait <strong>of</strong>fice de refuge<br />
pour endosser une petite laine<br />
et un coupe-vent.<br />
Il est 11h30. Bien au chaud,<br />
place à la séance photo. En<br />
contrebas de l’arrêt du car<br />
postal, un parking atteste de la<br />
fréquentation <strong>des</strong> lieux.<br />
Derrière nous, un groupe de<br />
gar<strong>des</strong> alpins se relayent pour<br />
observer les falaises du<br />
Tsanfleuron où nichent<br />
gypaètes, lagopè<strong>des</strong> et<br />
pourquoi pas un yéti en<br />
vélocipède pendant que j’y suis<br />
?<br />
De commun accord, nous<br />
décidons de faire l’impasse sur<br />
le barrage qui se trouve à 5<br />
bornes sur le versant opposé du<br />
col. Un coup d’œil depuis la<br />
butte suffit pour satisfaire notre<br />
curiosité. <strong>La</strong> dénivellation<br />
gratos, c’est plus de mon âge !<br />
Mon premier soin est de me<br />
BIG Review 2009<br />
transformer aussitôt en arbre de<br />
Noël. Je me colle <strong>des</strong> ban<strong>des</strong><br />
réfléchissantes partout. Rien à<br />
signaler, la <strong>des</strong>cente est cool et<br />
nous l’entrecoupons par de<br />
fréquentes séances photos.<br />
Arrêt casse-croûte à la terrasse<br />
de la buvette au croisement de<br />
la Dzou où j’entreprends de<br />
convaincre mon coéquipier<br />
d’échappée de venir grossir les<br />
rangs du BIG puisque pour le<br />
peu qu’il m’ait raconté, il<br />
compterait de nombreux cols<br />
durs à son actif. Il sera <strong>des</strong><br />
nôtres à la soirée raclette, le<br />
lendemain soir. Voilà déjà un<br />
bon point !<br />
A la cote 1180, nous<br />
poursuivons sur Daillon et<br />
Premploz. Une belle <strong>des</strong>cente<br />
qui peut se faire à tombeau<br />
ouvert. Mais que nous ne<br />
faisons pas. Parce que mes<br />
freins sont fatigués. Ils flirtent<br />
à la limite de la rupture. Or,<br />
comme seule sécu, je n’ai que<br />
ma qualité de cascadeur givré à<br />
la retraite.<br />
Voilà qu’un cyclo nous dépasse<br />
à fond de balle mais qui prend<br />
temps de me flasher au<br />
passage. Il s’arrête quelques<br />
mètres plus bas.<br />
Automatiquement, je serre<br />
davantage les manettes <strong>des</strong><br />
freins et l’apostrophe sur un ton<br />
digne de la plus haute tradition<br />
bruksellère. En un quart de<br />
tour, il décline MON identité<br />
au grand complet à la grande<br />
surprise de Daniel qui me<br />
chuchote dans l’oreille : « Tu le<br />
connais ? ».<br />
« Non », mais sa tête ne m’est<br />
pas tout à fait inconnue. Axel<br />
Jansen par contre, lui me<br />
connaît par le biais de la revue<br />
de la fédération belge de<br />
cyclotourisme. Or, comme il<br />
fait aussi partie du BIG, il s’est<br />
farci le Sanetsch et nous a<br />
croisé pendant que nous<br />
devisions gentiment à la<br />
terrasse de la buvette de<br />
l’auberge de Tsanfleuron. Lui<br />
53<br />
aussi est venu spécialement au<br />
carrefour BIG à Sion.<br />
Bon sang mais c’est bien sûr !<br />
Sans son casque, Axel<br />
ressemble comme deux gouttes<br />
d’eau à notre vice-premier<br />
Didier Reynders ! C’est à lui<br />
d’ailleurs que je dois le titre de<br />
cette chronique. A Axel bien<br />
sûr, pas au vice !<br />
Petit casting comme de bien<br />
entendu. Avec les vignobles de<br />
Chandolin en toile de fond.<br />
Et puis, ce n’est qu’un au<br />
revoir puisque le lendemain,<br />
nous serons à nouveau tous<br />
réunis à la soirée raclette.<br />
Un mois plus tard, jour pour<br />
jour. Je m’<strong>of</strong>frais la cerisette<br />
sur le Sanetsch en épinglant à<br />
mon palmarès une altitude<br />
inversement proportionnelle au<br />
géant <strong>des</strong> Alpes bernoises c'està-dire<br />
deux mille cinq cents<br />
centimètres sous le niveau de la<br />
mer.<br />
Moralité ! Un rien me fait<br />
planer. Août 2008<br />
Nota Bene Une petite<br />
question peut-être ? De toi, toi<br />
l’irréductible verbeux qui s’est<br />
tapé de A à Z mon ramassis de<br />
carabistouilles sanetschéennes !<br />
« Fichtre ! Où est-il allé pêcher<br />
sa prose puisqu’il a fait<br />
l’impasse sur ses notes ? »<br />
Réponse de l’auteur :<br />
« Passe, pépère et manque !<br />
Sorry ! Passe-moi ce tour de<br />
passe –passe ! »<br />
Distance : 26 km<br />
Dénivellation : 1750 m<br />
Moyenne ascensionnelle : 6 à 7<br />
km/h