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Morgins, Col de la Croix, Col
des Mosses en compagnie
d’Axel Jansen, Mauro Repetti
et Gabriele Brunetti tous deux
venus d’Italie.
Le 14 au soir, il est convenu
entre membres belges, italiens,
français et hollandais
d’attendre le lendemain matin
pour confirmer l’ascension en
commun vers Moiry, la météo
prévue étant plutôt mauvaise,
mais « ça passe toujours à côté
» nous dit le gérant du
camping. La soirée se termine
autour d’une raclette valaisanne
ou chacun raconte ses
expériences passées et ses
projets futurs.
Le jour J enfin arrivé, le soleil
brille. Monsieur Jules, 78 ans,
venu spécialement de Varèse
nous envoie un message, au
pied du BIG il fait grand soleil
et il prend l’avance. Axel et les
hollandais font de même, ils
partent en éclaireur. Daniel,
Mauro et Gabriele en
compagnie de Wim, qui avait
gravi Moiry la veille déjà,
s’élancent ensuite pendant que
j’attends désespérément l’un ou
l’autre autochtone qui
n’arrivera jamais. Au moment
de partir à mon tour vers Sierre,
Georges Rossini arrive en
voisin. Vu la météo, il ne fera
pas de vélo mais nous
accompagnera de ses
encouragements en faisant
l’aller-retour en voiture entre
les différents groupes.
Sierre, je prends le départ 10 à
15 minutes après les autres et
nous serons finalement 9 vers
Moiry. Le soleil est de la partie
mais déjà tout en haut, les
nuages arrivent. Le temps
rafraîchit peu avant Vissoie ou
je rattrape le groupe des 4.
BIG Review 2009
Pendant que Daniel s’engouffre
dans un magasin, il a oublié sa
potion magique dans sa voiture,
Wim qui a gravi le BIG la
veille et qui voit la météo se
détériorer décide de bifurquer
vers Chandolin, nous ne
sommes plus que 8. Jean-Luc
Matte arrivé en cours de
journée prendra aussi cette
option. Cette fois la pluie est là.
Ma femme que je pensais
trouver ici avec mon
imperméable et ma tenue
hivernale est partie à la
rencontre de Jules qui pédale
déjà dans le tronçon final. Un
coup de fil, elle va redescendre
avec le matériel et c’est
frigorifié et trempé que
j’effectue la courte descente
(800m) vers la route de
Grimentz. La pente et la tenue
sèche auront vite fait de me
réchauffer et c’est en
compagnie du président et des
2 italiens que nous poursuivons
l’ascension sur les traces
d’Axel, Martin, Hans et Jules
toujours aux avant-postes. Les
deux italiens prennent le devant
et j’attends Daniel. A un lacet
du sommet, au pied du barrage,
nous rattrapons Jules et
l’attendrons pour une photo à la
sortie du tunnel, en terminer et
aller se sécher dans le refuge
ou nous attendent nos
compagnons.
Après un modeste repas chaud
il est rapidement décidé de ne
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pas tenter Chandolin et de
redescendre au plus vite car
dans les derniers instants la
pluie a fait place à la neige.
Tout aussi vite décidé, la
descente se fera en bus au
moins jusque Vissoie. 6 portes
vélos sur le bus, nous sommes
8, je descendrai donc en voiture
sans mes camardes et en
prenant notre aîné Jules,
heureusement j’avais 2 places
pour les vélos.
Le soir réuni autour du repas,
nous nous racontons notre
journée mémorable en
compagnie de Jean-Luc qui
nous a rejoint. Déjà l’Italie se
prépare à la journée du
lendemain avec la Forclaz et le
Sanetsch, Axel et Jean-Luc les
accompagneront.
Le samedi, le ciel bleu est de
retour. Des obligations me
rappellent en Belgique et je
salue les derniers participants
présents avant de leur souhaiter
une bonne BIG route. Je rentre
alors à la maison via le Col des
Mosses sans avoir pu croiser
François Candau qui n’est pas
encore arrivé.
Les héros de Moiry sous la
neige (8).
Jules Dejace – Axel Jansen –
Martin Kool – Hans Koedijker
– Mauro Repetti – Gabriele
Brunetti – Daniel Gobert –
Etienne Mayeur