Thérapeutique endodontique. Ensemble ... - Belbacha Dental

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pratique avec une irrigation à la seringue, ou mieux avec une pompe ; dans ce dernier cas, l'irrigation
peut être associée a un alésage aux ultrasons (Martin : Endosonic ® , etc.).
A cause de la toxicité périapicale, il faut pratiquer la neutralisation de l'hypochlorite de sodium à l'aide
de l'eau oxygénée. On évite ainsi un effet prolongé de la toxicité et on fait naître une fois encore des
bulles qui aident à parfaire le parage.
Chloramine
Elle a une action voisine de celle de l'hypochlorite, mais moins rapide. Elle est aussi moins toxique,
car son pH est voisin de la neutralité (Achard). Elle peut être neutralisée avec l'eau oxygénée, mais
on préfère le faire avec du peroxyde d'urée...
" RC Prep " et " Canal + "
Ce sont des sortes de gels d'une composition approximativement la suivante :
- EDTA 15 % ;
- peroxyde d'urée 10 % ;
- mélange de polyéthylène-glycol à titre d'excipient.
Ils se décomposent en un bouillonnement intense au contact de l'hypochlorite de sodium. Leur
consistance apporte un rôle de lubrifiant intéressant pour faciliter le parage instrumental ; mais pour
se débarrasser du gel, il faut une irrigation assez longue à l'hypochlorite.
L'action sur la " boue " canalaire n'est pas supérieure à celle de CIONa.
Les acides - ions H +
Si l'on a totalement abandonné les acides forts comme l'acide chlorhydrique, l'acide sulfurique, l'acide
nitrique, l'eau régale et l'eau régale inversée, car cytotoxiques et trop dangereux à manipuler, l'acide
perchlorique à 70 % a connu quelques succès ; Knapp a obtenu des résultats cliniques satisfaisants ;
Caradonna a montré la parfaite efficacité du produit pour éviter la persistance de la " boue " sur les
parois canalaires, alors que l'hypochlorite n'y parvient pas . Toutefois, bien des auteurs ont craint une
certaine diffusion périapicale et ont préféré rechercher une substance aussi efficace mais plus neutre.
Les bases - ions OH -
NaOH, la soude, a connu un grand succès par le passé et a longtemps été utilisée associée au
parage mécanique. Elle a été rarement utilisée telle quelle, mais comme résultat de l'action d'autres
substances, en particulier du bioxyde de sodium ; elle a aussi été l'effet secondaire de l'ionophorèse
telle que Bernard l'avait mise au point. Voyons ces deux procédés de fabrication intracanalaire de
soude.
Bioxyde de sodium
Son usage remonte au début du siècle, à la suite des travaux de Kirk, Zygmondy et Mainguy.
C'est une base forte très avide d'eau. Cette avidité a pour effet une diffusion rapide du produit dans
toute la cavité endodontique, canalicules compris.
Cela a aussi pour effet l'obligation de conserver le produit en tubes scellés.
Au contact de l'eau, le bioxyde de sodium (Na 2 O 2 ) donne une formation de soude accompagnée
d'une forte réaction exothermique, au point que l'introduction du produit dans le canal peut faire naître
une petite explosion et une flamme ! (L'adjonction à la poudre de glycérine sur une plaque de verre
évite cette réaction brutale à l'entrée du canal, mais réduit considérablement la diffusibilité dans la
cavité endodontique, ce qui ôte au procédé son mérite.) Donc une manipulation délicate qui exige la
pose de la digue.
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06/08/2004