Thérapeutique endodontique. Ensemble ... - Belbacha Dental

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Si la radiographie montre une bonne obturation canalaire, désobturer le canal ne sert à rien, sinon à
occasionner une récidive après la seconde obturation canalaire. Il faut faire patienter le malade, lui
prescrire des antalgiques et des anti-inflammatoires.
Les pâtes obturatrices aux corticoïdes diminuent considérablement ces réactions inflammatoires, en
fréquence et en intensité, mais elles ne sont pas sans présenter des inconvénients pour la
cicatrisation apicale ; elles favorisent aussi le camouflage des fautes opératoires. Les corticoïdes
deviennent inutiles s'il y a une séance de prétraitement au métronidazole avant le parage.
Si l'obturation canalaire est incomplète, " refroidir " la dent (antalgiques, anti-inflammatoires, etc.) et
reprendre le traitement canalaire à froid.
Traitement des desmodontites chroniques
Intervention type : traitement d'une gangrène pulpaire ouverte avec granulome
Préambule
- L'opérateur possède une radiographie de la dent.
- La dent ne présente aucune douleur spontanée ni aucune sensibilité provoquée par la pression et la
percussion. La palpation de la région apicale est indolore.
- Comme la pulpe est nécrosée et insensible, comme la desmodontite n'est que chronique, aucune
douleur ne peut se produire au cours de l'intervention, on ne pratique pas d'anesthésie.
- La seule sensibilité qui puisse apparaître est apicale, à la suite d'une piqûre accidentelle du
desmodonte par un instrument ou du tassement de la matière obturatrice canalaire. Mais ce sont là
des incidents opératoires à éviter. Cette sensibilité a le mérite de réduire ces fautes ; toutefois, il n'est
pas conseillé de la rechercher pour connaître la limite de la pénétration et de l'obturation canalaires.
- Tous les actes opératoires relatifs aux pulpectomies se retrouvent ici, ils ne présentent pas de
caractéristiques bien particulières : ouverture de la chambre pulpaire, pénétration radiculaire
(repérage de l'orifice des canaux et leur cathétérisme, détermination de leur longueur, élargissement,
alésage), obturation canalaire.
Il suffit de se reporter à ces rubriques pour en connaître les principes et les techniques.
Nous présenterons une technique très classique, la plus répandue peut-être, puis nous envisagerons
les modifications que l'on peut lui faire subir en tenant compte des états pathologiques rencontrés et
des méthodes de procédés particuliers.
Il s'agit en principe d'une technique en une séance pendant laquelle l'opérateur élimine les amas
pulpaires putrides, désinfecte la dent et obture le ou les canaux.
Toutefois, elle doit être précédée d'une séance de prétraitement au métronidazole pour
désenflammer d'abord le desmodonte.
En réalité on aura deux séances :
- prétraitement ;
- parage.
L'intervention est schématiquement consignée dans le tableau II.
Séance de prétraitement
La séance de prétraitement consiste à :
- mettre la dent à l'abri de la salive (champ opératoire digue) ;
- curetage de la dentine ;
- déposer le métronidazole ;
- obturer provisoirement la dent.
Champ opératoire
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06/08/2004