Thérapeutique endodontique. Ensemble ... - Belbacha Dental

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vulgarisation, on se sert généralement de ClONa. Laisser agir plusieurs minutes avant d'entreprendre
le parage.
" Parage canalaire " proprement dit
Passé ce délai, on commence le cathétérisme puis on prend la mesure réelle des canaux ; ensuite on
commence la pénétration des canaux pour le succès de laquelle un élargissement peut être
nécessaire, ultérieurement un alésage peut être entrepris avec création d'une butée apicale.
La pénétration canalaire s'exécute dans le milieu antiseptique choisi. Ce milieu s'épuise ; il faut
fréquemment le renouveler. Pour cela on absorbe avec du coton ou l'on aspire la solution usagée et
on la remplace par de la fraîche.
Toutes les techniques de pénétration et de parage sont possibles, manuellement, motorisées,
soniques ou ultrasoniques... Nous conservons les manuelles comme exemple. De même, tous les
procédés d'irrigation sont utilisables, de la seringue à la pompe électrique.
L'action des broches est très importante dans la pénétration des canaux infectés, le raclage des
parois doit être efficace, aussi conseille-t-on l'emploi des instruments de Hesdröm (et non celui des
tire-nerfs, peu efficaces et dont les pointes acérées peuvent se fracturer et rester fichées dans la
dentine). On passe alternativement broche et racleur du même numéro avant de passer au numéro
suivant.
En effet, non seulement il faut élargir la lumière du canal, mais il convient en outre de gratter
fortement les parois.
C'est un véritable ramonage du canal qu'il convient d'exécuter.
Les bulles formées par la décomposition des irrigants, s'évacuant vers la chambre, ont le mérite d'y
entraîner les débris du ramonage ; on les y aspire.
L'action simultanée du ramonage et de l'irrigant est totalement arrêtée quand les bulles ou débris qui
remontent dans la chambre pulpaire deviennent propres, puis quand il n'y en a plus.
On peut terminer la désinfection avec les mêmes solutions en pratiquant de grands lavages des
canaux. Il faut éviter que l'aiguille sertisse l'orifice du canal ; le liquide infecté doit ressortir sans force,
le calibre de l'aiguille doit être inférieur à celui du canal élargi.
Séchage
On pratique d'abord l'absorption de la plus grande partie du liquide avec des boulettes de coton.
L'assèchement du canal est fait ensuite avec des pointes de papier ou avec des mèches de coton
montées sur une sonde équarrissoir et préparées à l'avance (plus rigides). Mais il est possible que
ces pointes étalent la boue sur les parois canalaires.
Le séchage d'un canal est arrêté quand une mèche ressort parfaitement nette, sèche et propre. On le
parfait avec une légère insufflation d'air. Il peut arriver que l'apex ait été lésé. Le tissu de granulation
qui s'y trouve donne lieu à un saignement difficile à tarir ; il faut procéder à un tamponnement apical
avec une mèche montée pendant 5 minutes. Mais il vaut mieux éviter cet incident à tout prix, car il
allonge considérablement la durée de l'intervention et retarde la cicatrisation.
Obturation canalaire définitive
On ne la pratique que lorsque le canal est bien sec et qu'il n'existe aucun suintement apical, séreux,
sanguin ou, raison de plus, purulent ; sinon il faut envisager une deuxième séance séparée de la
précédente par un pansement anti-infectieux (métronidazole).
La pâte utilisée n'a pas besoin d'être spécialement antiseptique et anti-inflammatoire, un " eugénate "
suffit. (Il faudra trouver la pâte véritablement neutre).
Contrôle radiographique de l'obturation canalaire
file://C:\DOCUME~1\kamel\Bureau\20369.HTM
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06/08/2004