etude epidemio clinique de l'epidemie de fievre jaune a bafoulabe ...
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Etu<strong>de</strong> épidémio-<strong>clinique</strong> <strong>de</strong> l’épidémie <strong>de</strong> fièvre <strong>jaune</strong> à Bafoulabé en 2005<br />
d’un pouls rapi<strong>de</strong> contrastant avec le signe <strong>de</strong> fagot. L’oligurie et l’albuminurie sont<br />
absentes.<br />
4-2-3- LES INFECTIONS VIRALES :<br />
- L’hépatite virale A ou B, dans sa forme grave ou bénigne présente une<br />
symptomatologie approchée à celle <strong>de</strong> la fièvre <strong>jaune</strong>, mais l’ictère est beaucoup plus<br />
tardif et la protéinurie est presque toujours absente [13] ;<br />
-les fièvres hémorragiques virales : la fièvre <strong>de</strong> Lassa, la maladie à virus Marburg et<br />
Ebola. La fièvre hémorragique <strong>de</strong> crime, la <strong>de</strong>ngue hémorragique à virus<br />
chikungunya, la fièvre <strong>de</strong> la vallée du Rift posent le plus gros problème <strong>de</strong> diagnostic<br />
différentiel à cause <strong>de</strong> l’importance <strong>de</strong>s troubles hépatorénaux et hémorragique.<br />
-La fièvre <strong>de</strong> la vallée du Rift mérite une attention particulière à cause <strong>de</strong> sa récente<br />
manifestation en 1987 lors <strong>de</strong> l’épidémie <strong>de</strong> Rosso en Mauritanie, c’est une affection<br />
frappant le plus souvent le cheptel et pouvant atteindre acci<strong>de</strong>ntellement l’homme<br />
au cours <strong>de</strong> manipulation <strong>de</strong>s animaux mala<strong>de</strong>s et <strong>de</strong> leurs carcasses. La maladie est<br />
souvent bénigne chez l’homme, mais <strong>de</strong>s manifestations graves, oculaires et<br />
encéphaliques sont souvent observées.<br />
4-2-4- LES ETATS TOXIQUES D’ORIGINE CHIRURGICALE<br />
Peuvent également présenter la même symptomatologie que celle <strong>de</strong> la fièvre <strong>jaune</strong>.<br />
4-3- DIAGNOSTIC BIOLOGIQUE DE LA FIEVRE JAUNE<br />
Il repose sur le diagnostic spécifique, un diagnostic non spécifique et l’isolement du<br />
virus.<br />
4-3-1- DIAGNOSTIC BIOLOGIQUE SPECIFIQUE<br />
Il est basé sur la recherche séroimmunologique <strong>de</strong>s anticorps, qui s’appuie sur le<br />
dosage <strong>de</strong>s IgM et IgG.<br />
Les IgM signent une maladie évolutive récente datant <strong>de</strong> moins <strong>de</strong> 3 mois ;<br />
Les IgG à taux élevé, signent une fièvre <strong>jaune</strong> datant <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> 4 mois.<br />
Les IgG à taux résiduel traduisent une cicatrice sérologique (infection fruste,<br />
ancienne vaccination).<br />
Les techniques habituellement utilisées sont :<br />
-l’Elisa (Enzyme Linked Immunosorbeut Assay) pour la recherche <strong>de</strong>s IgM ;<br />
Présentée et soutenue par Mr Mamadou Cissoko<br />
Thése <strong>de</strong> mé<strong>de</strong>cine - 33 -