etude epidemio clinique de l'epidemie de fievre jaune a bafoulabe ...
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Etu<strong>de</strong> épidémio-<strong>clinique</strong> <strong>de</strong> l’épidémie <strong>de</strong> fièvre <strong>jaune</strong> à Bafoulabé en 2005<br />
CARACTERISATION DE LA POUSSEE EPIDEMIQUE EN FONCTION DU LIEU ET<br />
DANS LE TEMPS<br />
Le taux d’inci<strong>de</strong>nce <strong>de</strong> l’épidémie a varié selon les communes. Les communes <strong>de</strong> DiaKon et<br />
Diallan ont été les plus touchées par l’épidémie avec respectivement 33% et 24% <strong>de</strong> cas.<br />
Le mois d’octobre a été le mois où le plus grand nombre <strong>de</strong> cas ont été notifiés (46%).<br />
Les neuvième et onzième semaines <strong>de</strong> l’épidémie ont été les semaines ou le maximum <strong>de</strong> cas a<br />
été notifié avec respectivement (24%) et (26%).<br />
2- LES ASPECTS SELON LE STATUT VACCINAL DES MALADES :<br />
Dans notre série 44 patients n’ont pas été vaccinés (77%). Chez 11 patients il n’a pas été possible<br />
<strong>de</strong> trouver <strong>de</strong>s renseignements documentés sur leur statut vaccinal (19%). Seuls 2 patients<br />
étaient correctement vaccinés (4%).<br />
3- LES ASPECTS CLINIQUES ET EVOLUTIFS:<br />
Dans notre série, 8 <strong>de</strong> nos patients n’ont pas <strong>de</strong> renseignements <strong>clinique</strong>s précis sur la liste<br />
linéaire.<br />
Les associations symptomatiques ont dominé dans notre série avec 84,22% comme dans la série<br />
<strong>de</strong> Diabira qui a noté 60% <strong>de</strong> cas d’association symptomatique [15].<br />
L’hyperthermie associée à l’ictère était notable dans 82,22% <strong>de</strong> cas.<br />
L’ictère était notable chez presque tous les patients examinés (49 cas) soit 89,66%. Ces résultats<br />
étaient comparables à ceux Diabira qui a rapporté 28 mala<strong>de</strong>s ictériques sur 30 (93,33%) [15] et à<br />
ceux <strong>de</strong> la DEP qui a noté 95,6% <strong>de</strong> mala<strong>de</strong>s ictériques sur 125 observations <strong>clinique</strong>s [19].<br />
Des résultats similaires sont notés au Burkina Faso lors <strong>de</strong> l’épidémie <strong>de</strong> fièvre <strong>jaune</strong> survenue<br />
en 1983 ( 75% ) <strong>de</strong>s mala<strong>de</strong>s étaient ictériques [15]. L’ictère apparaît être un signe <strong>clinique</strong> assez<br />
évocateur <strong>de</strong> la fièvre <strong>jaune</strong> [15].<br />
Il est à signaler que l’absence d’ictère <strong>clinique</strong> n’exclut pas formellement le diagnostic d’une<br />
fièvre <strong>jaune</strong>.<br />
Diabira a rapporté 2 cas <strong>de</strong> formes anictériques <strong>de</strong> fièvre <strong>jaune</strong> confirmée serologiquement lors<br />
<strong>de</strong> l’épidémie <strong>de</strong> 1987 dans le cercle <strong>de</strong> Kati. [15]. Une étu<strong>de</strong> Congolaise a noté 46% <strong>de</strong> formes<br />
anictériques sur 122 cas [21].<br />
Le coma hépatique a été retrouvé chez 4 <strong>de</strong> nos mala<strong>de</strong>s (7%) contre 46,66% <strong>de</strong> cas <strong>de</strong> coma<br />
hépatique dans la série <strong>de</strong> Diabira en 1988 [15].<br />
Le syndrome hémorragique à type d’épistaxis isolée a représenté 1,8% <strong>de</strong> cas (1/57) dans notre<br />
série contre 73,33% dans la série <strong>de</strong> Diabira [135].<br />
Présentée et soutenue par Mr Mamadou Cissoko<br />
Thése <strong>de</strong> mé<strong>de</strong>cine - 64 -