etude epidemio clinique de l'epidemie de fievre jaune a bafoulabe ...
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Etu<strong>de</strong> épidémio-<strong>clinique</strong> <strong>de</strong> l’épidémie <strong>de</strong> fièvre <strong>jaune</strong> à Bafoulabé en 2005<br />
<strong>de</strong>scriptive <strong>de</strong>s cas était régulièrement faxée ou envoyée par messagerie électronique au niveau<br />
national.<br />
RIPOSTE À L’EPIDEMIE AU NIVEAU LOCAL :<br />
L’intervalle entre la notification <strong>de</strong> l’épidémie et la réponse du district a été longue<br />
(9 jours du 12 /10/2005 au 21/10/2005). Cette situation s’expliquait par l’absence <strong>de</strong> stock<br />
<strong>de</strong> vaccin au niveau <strong>de</strong> la localité.<br />
Apparemment ; l’équipe locale était tellement chargée <strong>de</strong> la mise en œuvre <strong>de</strong> la campagne ;<br />
et du monitoring <strong>de</strong> l’épidémie qu’ils n’ont pas pu mettre en œuvre le système <strong>de</strong> surveillance<br />
<strong>de</strong> MAPI pendant la campagne et aucun cas <strong>de</strong> MAPI n’a été signalé. Ce système avait été mis<br />
en place pendant les 2 campagnes anti rougeoleuse menées au Mali et le personnel l’avait<br />
expérimenté.<br />
7- ORGANISATION DE LA SURVEILLANCE EPIDEMIOLOGIQUE<br />
Des données épidémiologiques au niveau du cercle étaient transmises chaque jour au niveau <strong>de</strong><br />
la Région qui à son tour notifiait au niveau national 3 fois par jour.<br />
Les structures <strong>de</strong> santé communautaire ont communiqué aux heures <strong>de</strong> vacation au CSRef la<br />
compilation et la transmission <strong>de</strong>s informations au niveau régional ont été faites. Les<br />
informations étaient enregistrées dans le registre linéaire et les fiches <strong>de</strong> notification au niveau<br />
du CSCom et du CSRef.<br />
Par ailleurs, il y a eu <strong>de</strong>s informations manquantes ou incohérentes pour certains cas.<br />
La recherche active <strong>de</strong>s cas a été faite au cours <strong>de</strong>s visites d’investigation dans les villages et à<br />
partir <strong>de</strong>s registres <strong>de</strong>s formations sanitaires. Le niveau régional ainsi que le niveau national se<br />
sont impliqués dans cette phase <strong>de</strong> l’investigation.<br />
Les points faibles :<br />
Les prélèvements ont été effectués chez les cas suspects dans les formations sanitaires et lors <strong>de</strong><br />
l’investigation chez les contacts directs. Tous les cas suspects qui ont été vus dans les formations<br />
sanitaires ou qui ont été détectés pendant la recherche active dans les villages ont été prélevés.<br />
Il a été constaté toutefois que les formulaires <strong>de</strong> 2 cas prélevés étaient manquants ; et que<br />
plusieurs fiches <strong>de</strong> notification étaient mal remplies. Selon le bilan réalisé au laboratoire <strong>de</strong><br />
référence ; seulement 24 prélèvements ont été réceptionnés à l’INRSP ; bien que il y ait eu 39 cas<br />
prélevés.<br />
Il a également été constaté que 30% <strong>de</strong>s prélèvements étaient hémolysés en arrivant au<br />
laboratoire et que 30% étaient en quantité insuffisante.<br />
Présentée et soutenue par Mr Mamadou Cissoko<br />
Thése <strong>de</strong> mé<strong>de</strong>cine - 67 -