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Novembre - The Church of Jesus Christ of Latter-day Saints

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SESSION DE LA PRÊTRISE | 6 octobre 2012<br />

Par D. Todd <strong>Christ</strong><strong>of</strong>ferson<br />

Du Collège des douze apôtres<br />

Frères, nous avons une<br />

œuvre à accomplir<br />

Nous, hommes de la prêtrise, avons un rôle essentiel à jouer<br />

dans la société, au foyer et dans l’Église.<br />

Frères, beaucoup a été dit et écrit<br />

ces dernières années au sujet<br />

des difficultés que rencontrent<br />

les hommes et les garçons. Voici, par<br />

exemple, quelques titres : Why <strong>The</strong>re<br />

Are No Good Men Left, [Pourquoi il ne<br />

reste plus d’hommes bons], <strong>The</strong> Demise<br />

<strong>of</strong> Guys [La disparition des garçons],<br />

<strong>The</strong> End <strong>of</strong> Men [La fin des hommes],<br />

Why Boys Fail [Pourquoi les garçons<br />

échouent] et Manning Up [Agir comme<br />

des hommes]. Il est intéressant de noter<br />

que la plupart de ces livres ont été<br />

écrits par des femmes. En tout cas, le<br />

fil conducteur commun à ces analyses<br />

est que, dans beaucoup de sociétés<br />

modernes, les hommes et les garçons<br />

reçoivent des signaux contradictoires<br />

et humiliants sur leur rôle et leur<br />

valeur dans la société.<br />

L’auteur de Manning Up le démontre<br />

de cette façon : « Cela a été une<br />

règle presque universelle de la civilisation<br />

que tandis qu’une fille devenait<br />

une femme simplement parce qu’elle<br />

atteignait la maturité physique, les<br />

garçons, eux, avaient une épreuve à<br />

passer. Ils devaient démontrer leur<br />

courage, leur prouesse physique ou la<br />

maîtrise des compétences nécessaires.<br />

L’objectif était de prouver leur capacité<br />

de protéger les femmes et les enfants ;<br />

c’était toujours leur rôle social fondamental.<br />

Mais aujourd’hui que les femmes<br />

s’affirment au sein d’une économie<br />

supérieure, les maris et pères soutiens<br />

de famille sont devenus facultatifs, et<br />

les traits de caractère dont les hommes<br />

avaient besoin pour jouer leur rôle, la<br />

détermination, le stoïcisme, le courage,<br />

la fidélité, sont surannés et sont même<br />

un peu embarrassants 1 . »<br />

Dans leur zèle à créer des possibilités<br />

pour les femmes, ce que nous<br />

approuvons pleinement, certaines<br />

personnes dénigrent les hommes et<br />

leur contribution. On dirait qu’elles<br />

considèrent que la vie est une concurrence<br />

entre les hommes et les femmes,<br />

que l’un doit dominer l’autre, et que<br />

c’est maintenant au tour des femmes.<br />

Certains affirment qu’une carrière est<br />

essentielle et que le mariage et les<br />

enfants devraient être entièrement<br />

facultatifs. Donc, à quoi servent les<br />

hommes 2 ? Dans trop de films hollywoodiens,<br />

d’émissions télévisées et<br />

même de publicités, les hommes sont<br />

dépeints comme étant incompétents,<br />

immatures ou égocentriques. Cette<br />

émasculation culturelle des hommes<br />

fait des dégâts.<br />

Par exemple, aux États-Unis, on<br />

rapporte que : « Les filles réussissent<br />

maintenant mieux que les garçons,<br />

tous niveaux scolaires confondus,<br />

de l’école primaire jusqu’aux études<br />

supérieures. À la fin du premier cycle<br />

du secondaire, par exemple, seulement<br />

vingt pour cent des garçons<br />

savent écrire et vingt-quatre pour cent<br />

savent lire. En 2011, les résultats des<br />

jeunes hommes à l’examen d’entrée<br />

dans les universités américaines<br />

étaient les pires qu’on ait vus depuis<br />

quarante ans. Selon le Centre national<br />

des statistiques de l’éducation des<br />

États-Unis (NCES), les risques que les<br />

garçons interrompent leurs études<br />

pendant le lycée ou l’université sont<br />

supérieurs de trente pour cent à ceux<br />

des filles… Il est prédit que, d’ici 2016,<br />

les femmes empocheront soixante<br />

pour cent des licences universitaires,<br />

soixante-trois pour cent des maîtrises<br />

et cinquante-quatre pour cent des<br />

doctorats. Deux tiers des élèves inscrits<br />

dans les programmes de réinsertion<br />

scolaire sont des garçons 3 . »<br />

Certains hommes et jeunes hommes<br />

trouvent dans ces signaux négatifs une<br />

excuse pour éviter d’assumer des responsabilités<br />

et pour ne jamais devenir<br />

réellement adultes. Un pr<strong>of</strong>esseur d’université<br />

a fait la remarque suivante, trop<br />

souvent exacte : « Les garçons arrivent<br />

en classe avec leur casquette de baseball<br />

à l’envers et leur [piètre] excuse,<br />

‘l’ordinateur a avalé mes devoirs’.<br />

Pendant ce temps, les filles consultent<br />

leur agenda et demandent des lettres<br />

de recommandation pour la faculté de<br />

droit 4 . » Une critique cinématographique<br />

a exprimé cette vision assez cynique<br />

que « ce qu’on peut attendre d’un<br />

homme, si on a de la chance et qu’on<br />

choisit d’avoir un partenaire, c’est exactement<br />

cela : un partenaire. Quelqu’un<br />

qui reste à sa place comme il respecte<br />

que nous restions à la nôtre 5 . »<br />

Frères, il ne peut pas en être de<br />

même pour nous. Nous, hommes de<br />

la prêtrise, avons un rôle essentiel à<br />

jouer dans la société, dans le foyer et<br />

<strong>Novembre</strong> 2012<br />

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