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Novembre - The Church of Jesus Christ of Latter-day Saints

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Par Dieter F. Uchtdorf<br />

Deuxième conseiller dans la Première Présidence<br />

La joie de la prêtrise<br />

Accueillons et comprenons la grandeur et l’honneur de<br />

la prêtrise. Acceptons et aimons les responsabilités dont<br />

il nous est demandé de nous acquitter.<br />

La joie de piloter<br />

Il y a de nombreuses années, j’ai<br />

décidé avec quelques collègues commandants<br />

de bord de réaliser mon rêve<br />

d’enfant : restaurer un avion d’autrefois.<br />

Nous avons acheté ensemble un vieux<br />

Piper Cub de 1938 et avons commencé<br />

à travailler pour lui redonner son allure<br />

initiale. C’était une œuvre d’amour. Ce<br />

projet revêtait une signification particulière<br />

pour moi parce que j’avais appris<br />

à piloter sur un avion semblable quand<br />

j’étais jeune homme.<br />

Cet avion a été construit pour la<br />

première fois à peine trente-cinq ans<br />

après le célèbre premier vol des frères<br />

Wright. Quand j’y pense, je me sens<br />

très vieux.<br />

Le moteur n’avait pas de démarreur<br />

électrique ; pendant que vous<br />

amorciez le moteur depuis le cockpit,<br />

quelqu’un, au sol, devait empoigner<br />

l’hélice et la faire tourner de toutes<br />

ses forces jusqu’à ce que le moteur<br />

démarre. Chaque démarrage du<br />

moteur était un moment d’excitation<br />

et de bravoure.<br />

Une fois l’avion dans les airs, il était<br />

évident que le Piper Cub n’était pas<br />

conçu pour la vitesse. En fait, lorsque<br />

les vents contraires étaient forts, on<br />

avait l’impression de ne plus avancer<br />

du tout. Je me rappelle avoir piloté<br />

en compagnie de mon fils adolescent,<br />

Guido, au-dessus de l’autoroute en<br />

Allemagne et, comme on pouvait s’y<br />

attendre, les voitures au-dessous nous<br />

dépassaient sans difficulté !<br />

Mais, ce que j’ai pu aimer ce petit<br />

avion ! C’était le moyen idéal de<br />

découvrir les merveilles et la beauté<br />

du vol. On pouvait entendre, ressentir,<br />

sentir, goûter et voir tous les éléments<br />

qui composent le vol. Les frères<br />

Wright l’ont dit comme ceci : « Rien<br />

ne vaut ce que vivent les aviateurs<br />

lorsqu’ils sont portés dans les airs par<br />

de grandes ailes blanches 1 . »<br />

Par comparaison, cette année, j’ai<br />

eu le plaisir de voler dans un avion de<br />

combat sophistiqué, le F-18, avec les<br />

mondialement célèbres Blue Angels<br />

de la patrouille acrobatique de la<br />

Marine américaine. C’était comme<br />

s’envoler au-dessus et le long de<br />

mes souvenirs parce qu’exactement<br />

cinquante ans plus tôt, au jour près,<br />

j’avais terminé mon entraînement de<br />

pilote de combat de l’armée de l’air.<br />

Mon vol sur le F-18 était, bien sûr,<br />

totalement différent de tout ce que<br />

j’avais vécu avec le Piper Cub. Il m’a<br />

fait découvrir une beauté plus dynamique<br />

du vol. C’était comme l’application<br />

plus parfaite des lois existantes<br />

de l’aérodynamique. Cependant, voler<br />

avec les Blue Angels m’a aussi rapidement<br />

rappelé que le métier de pilote<br />

de chasse est une affaire de jeunes.<br />

Pour citer à nouveau les frères Wright,<br />

« la sensation de voler est plus que<br />

tout une sensation de paix parfaite,<br />

mêlée d’excitation qui tend chaque<br />

nerf à l’extrême 2 . » De plus, voler<br />

avec les Blue Angels présentait une<br />

manière, tout à fait différente, d’avoir<br />

des « anges » tout autour de vous pour<br />

vous soutenir.<br />

Si vous me demandiez lequel de<br />

ces deux vols j’ai préféré, je ne suis<br />

pas sûr de pouvoir vous répondre.<br />

Il est évident qu’ils étaient très différents,<br />

c’est le moins qu’on puisse dire.<br />

Et pourtant, à d’autres égards, ils se<br />

ressemblaient beaucoup.<br />

J’ai ressenti l’excitation, la beauté et<br />

la joie du vol dans les deux, le Piper<br />

Cub et le F-18. Dans les deux j’entendais<br />

l’appel du poète à « [se] libér[er]<br />

des emprises de la terre pour danser<br />

dans le ciel sur les ailes argentées d’un<br />

grand ris 3 . »<br />

La même prêtrise partout<br />

Vous devez sûrement vous demander<br />

quel rapport il y a entre ces deux<br />

expériences aéronautiques entièrement<br />

différentes et notre réunion<br />

d’aujourd’hui ou avec la prêtrise que<br />

nous avons l’honneur de détenir et le<br />

service de la prêtrise que tous, nous<br />

aimons tant ?<br />

Frères, ne trouvez-vous pas que<br />

nos expériences individuelles de<br />

service dans la prêtrise sont toutes<br />

bien différentes ? On pourrait dire que<br />

certains parmi vous volent dans des<br />

F-18, tandis que d’autres volent dans<br />

des Piper Cubs. Certains d’entre vous<br />

vivent dans des paroisses et des pieux<br />

où chaque appel, depuis l’assistant<br />

du chef du groupe des grands prêtres<br />

jusqu’au secrétaire du collège des<br />

diacres, est rempli par un détenteur<br />

de la prêtrise pratiquant. Vous avez la<br />

bénédiction d’être dans une paroisse<br />

où les postes sont bien pourvus.<br />

D’autres parmi vous vivent dans<br />

des régions du monde où il n’y a<br />

qu’une petite poignée de membres<br />

de l’Église et de détenteurs de la<br />

prêtrise. Vous vous sentez peut-être<br />

<strong>Novembre</strong> 2012<br />

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