Grâce à ce que Thomas S. Monson a appelé un « traitement journalistique sans précédent », les saints des derniers jours du monde entier bénéficient des images de la conférence générale. Dans le sens des aiguilles d’une montre en partant du haut à gauche, des membres et des missionnaires de : Quelimane (Mozambique), Tallin (Estonie), Warsaw (Pologne), Mexico (Mexique), Edimbourg (Écosse), Taipei (Taïwan) et Gaborone (Bostswana).
générations. Je savais que l’amour naît du service et qu’il inspire l’espérance de la vie éternelle. Nous avons donc sculpté des planches à pain, sur lesquelles nous avons mis une miche faite à la maison et nous sommes allés ensemble les <strong>of</strong>frir à des veuves, à des veufs et à des familles. La légende que j’avais gravée sur chacune de ces planches était : « J’aime et j’espère », en français. L’évidence de leurs dons spirituels uniques ne se manifestait pas seulement sur les planches que j’avais sculptées mais elle était plus visible encore lorsque nous les distribuions aux personnes qui, dans leur peine ou leur deuil, avaient besoin de la confirmation que l’amour du Sauveur et son expiation pouvaient produire une espérance d’une pureté parfaite. C’est là la vie éternelle, pour mes filles et pour chacun de nous. Vous vous demandez peut-être : « Frère Eyring, est-ce que vous êtes en train de dire que je dois apprendre à sculpter ? » Ma réponse est non. Si j’ai appris à sculpter, c’est grâce à l’aide d’un guide aimable et doué, Boyd K. Packer, avant qu’il soit président du Collège des Douze. Seul le ciel peut envoyer un guide comme le président Packer. Mais il y a beaucoup de manières de façonner le cœur des enfants, sans sculpter des planches en bois ou des planches de mesure pour eux. Par exemple, les nouvelles technologies de communication permettent d’envoyer des messages de foi et d’espérance à travers les kilomètres qui nous séparent, instantanément et à peu de frais ou gratuitement. Ma femme m’aide à faire cela. Nous commençons par parler au téléphone avec nos petitsenfants ou nos enfants que nous pouvons joindre. Nous leur demandons de nous parler de leurs réussites personnelles et des services qu’ils ont rendus. Nous les invitons aussi à nous envoyer des photos de ces activités. Nous utilisons ces photos pour illustrer quelques paragraphes. Nous ajoutons un ou deux versets du Livre de Mormon. Néphi et Mormon ne seraient peut-être pas très impressionnés par la qualité spirituelle de ce que nous écrivons, ni par les efforts limités que nécessite la création de ce que nous appelons « le journal familial : Les petites plaques ». Mais ces efforts nous apportent des bénédictions, à ma femme et à moi. Nous nous sentons inspirés dans le choix des passages d’Écritures et des brefs messages de témoignage que nous écrivons. Et nous voyons, dans leur vie, des preuves que leur cœur se tourne vers nous, vers le Sauveur et vers les cieux. Il y a d’autres moyens de se tourner vers les autres ; vous vous impliquez déjà dans beaucoup de ces moyens. Vos habitudes en matière de prière et de lecture des Écritures en famille créeront davantage de souvenirs durables et de plus grands changements de cœur que ce que vous imaginez peut-être maintenant. Même des activités apparemment temporelles, comme une manifestation sportive ou un film vu en commun, peuvent façonner le cœur d’un enfant. Ce qui compte, ce n’est pas l’activité, mais les sentiments qu’elle suscite. J’ai découvert un bon moyen de choisir des activités qui ont le potentiel de faire une grande différence dans la vie d’un jeune. C’est qu’ils proposent l’activité d’après un centre d’intérêt, dont ils ressentent qu’il leur est venu comme un don de Dieu. Mon expérience m’a montré que c’est possible. Lorsque je suis devenu diacre, à douze ans, je vivais dans le New Jersey, à quatre-vingt kilomètres de New York. Je rêvais de devenir un grand joueur de baseball. Mon père a accepté de m’emmener voir un match dans le Bronx, dans le vieux Yankee Stadium légendaire. Je vois encore le mouvement de la batte de Joe DiMaggio, lorsqu’il a réussi à faire le tour complet du terrain ; mon père était assis à côté de moi et c’est la seule fois où nous sommes allés ensemble à un grand match de baseball. Mais une autre journée avec mon père a façonné ma vie pour toujours. Il m’avait emmené du New Jersey jusqu’à Salt Lake City, chez un patriarche ordonné. Je n’avais jamais vu cet homme auparavant. Mon père m’a laissé, sitôt passée la porte. Le patriarche m’a conduit jusqu’à une chaise, m’a posé les mains sur la tête et a prononcé une bénédiction comme un don de Dieu qui comprenait une déclaration du grand désir de mon cœur. Il a déclaré que j’étais l’un de ceux au sujet desquels il avait été dit : « Bénis sont ceux qui procurent la paix 6 . » J’ai été si surpris qu’un total inconnu connaisse mon cœur, que j’ai ouvert les yeux pour voir la pièce dans laquelle se produisait un tel miracle. Cette bénédiction au sujet de mes possibilités a façonné ma vie, mon mariage et mon service dans la prêtrise. Cette expérience et ce qui a suivi me permettent de témoigner : « Car tous ne reçoivent pas tous les dons ; car il y a de nombreux dons, et chacun reçoit un don par l’Esprit de Dieu 7 . » Du fait que le Seigneur m’a révélé un don, j’ai pu reconnaître les occasions de l’utiliser pour le pr<strong>of</strong>it des personnes que j’aime et que je sers et m’y préparer. Dieu connaît nos dons. Je nous lance le défi, à vous et à moi, de prier pour connaître les dons que nous avons reçus, pour savoir comment les cultiver et pour reconnaître les occasions que Dieu nous donne de servir les autres. Mais, plus important encore, je prie pour que vous soyez inspirés pour aider les autres à découvrir les dons particuliers de Dieu qu’ils ont pour servir. Je vous promets que, si vous le demandez, vous aurez la bénédiction d’aider les autres à atteindre leur plein potentiel dans leur service auprès des personnes qu’ils dirigent et aiment. Je vous témoigne que Dieu vit, que Jésus est le <strong>Christ</strong>, que nous détenons la prêtrise de Dieu, et que Dieu nous a préparé avec des dons spéciaux pour le servir au-delà de nos espérances les plus chères. Au nom de Jésus-<strong>Christ</strong>. Amen. ◼ NOTES 1. Ésaïe 40:29–31. 2. Proverbes 28:1. 3. Autobiography <strong>of</strong> Parley P. Pratt, dir. de publ. Parley P. Pratt, fils, 1938, p. 211. 4. Doctrine et Alliances 62:3. 5. Jean 17:3–4. 6. Matthieu 5:9. 7. Doctrine et Alliances 46:11. <strong>Novembre</strong> 2012 67
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