LES AVIONS MILITAIRES - EuroSAE
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Sur cinq ans, il était donc prévu de fournir :<br />
à l'Armée de l’air et à l'Armée de terre :<br />
- 750 avions de combat<br />
- 80 cargos moyens<br />
- 295 bimoteurs légers de liaison<br />
- 200 avions-écoles<br />
- 112 avions d’observation d’artillerie<br />
à l'Aéronavale :<br />
- 150 chasseurs embarquables<br />
- 45 avions d'attaque embarquables<br />
- 65 avions-écoles<br />
- 16 appareils de lutte anti-sous-marine<br />
- 25 amphibies lourds<br />
C'étaient là des chiffres minimum, correspondant à la tranche inconditionnelle.<br />
Le projet de loi-programme présenté aux commissions des Assemblées précisait<br />
que :<br />
« À ce minimum devaient s'ajouter, pour que l'armée de l'Armée puisse remplir la<br />
totalité de ses missions, des matériels d'appui… Ainsi que d'autres appareils figurant au<br />
programme (chasseurs tous temps, cargos moyens) dont le lancement serait subordonné<br />
soit à la réalisation des ressources financières nécessaires, soit à la réalisation des<br />
ressources supplémentaires et à la solution, par des moyens purement nationaux, ou<br />
grâce à l'aide alliée (le Traité de l'Atlantique Nord avait été signé à Washington), des<br />
problèmes techniques et financiers que pose leur fabrication. C'était la tranche<br />
conditionnelle du Plan. »<br />
Elle était ainsi constituée :<br />
pour l'Armée de l’air<br />
- 297 avions de combat<br />
- 240 chasseurs lourds tous temps<br />
- 80 cargos moyens<br />
- 100 avions-écoles.<br />
pour l'Aéronautique navale<br />
- 120 chasseurs embarquables<br />
- 55 avions d'attaque embarquables<br />
- 70 avions-écoles<br />
- 40 cargos moyens<br />
- 16 appareils de lutte anti-sous-marine<br />
- 20 amphibies lourds.<br />
Le programme d'avions commerciaux<br />
Le projet de loi prévoyait la réalisation de deux types d'avions commerciaux :<br />
- un quadriturbine pour les liaisons continentales, pour y remplacer les SO 30 P,<br />
les « Languedoc » et DC 4 ;<br />
- un quadriréacteur pour les liaisons rapides entre la métropole et les principaux<br />
centres de l'Union française. Il s'agissait d'un appareil de 45 à 50 tonnes en<br />
charge commercialement rentable pour des étapes supérieures à 2 000<br />
kilomètres.