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Pour la communauté<br />

Reseau local<br />

Ecole/enseignants<br />

Employeur<br />

Bénévolat<br />

L e r é s e a u c o m m u n<br />

Communauté<br />

Ussm<br />

Services<br />

Territoriaux<br />

Psycologue<br />

Pour l’USSM<br />

Autorité judiciaire<br />

Médiateurs culturels<br />

Forces de l’ordre<br />

b) la famille, même étant un acteur toujours nommé dans les récits des cas, souvent n’est pas considérée un<br />

nœud actif du réseau. Au cour de la confrontation avec les opérateur, est émergé comme l’aspect de la<br />

relation avec la famille, bien étant “bien présent dans l’esprit de touts les opérateurs” comme l’objectif du travail et<br />

comme un aspect indispensable pour intervenir dans une optique de réparation, résulte vraiment problématique<br />

dans sa gestion opérationnelle ( comment peut-on faire pour travailler aussi sur et avec la famille?).<br />

Cette difficulté semble venir au moins de deux facteurs, qui portent avec soi des ambivalences de fond<br />

- il n’est pas toujours clair et il n’y a pas toujours un mandat pour travailler sur la famille (“nous sommes du pénale,<br />

nous ne sommes pas des assistantes sociales territoriales, il est difficile comprendre quel est le rôle que nous pouvons jouer”)<br />

- l’intervention de communauté est une intervention d’éloignement de la famille, de certaines modèles et<br />

relations, comment travailler donc sur la double voie éloignement d’une part et recomposition de l’autre?<br />

Un premier élément constructif relevé par la confrontation est qu’on ne peut pas mettre de cote la famille<br />

et les liens familiaux, même quand elle parait absente, et qu’une des voies possible est celle de expliciter<br />

davantage, dans les hypothèses d’intervention sur le cas, ce qu’on demande à la famille et ce qu’on veut<br />

obtenir.<br />

c. l’image de réseau qui remonte à la surface est celle d’un réseau assez “formel”: en outre de la famille d’autres<br />

nœuds informels ne viennent pas à la surface, nœuds liés au contexte de provenance du mineur, et les<br />

nœuds non institutionnels semblent de toute façon moins significatifs.<br />

A la lumière de ce qu’on a dit au point précédent, par rapport à l’importance de ne pas exclure les liens<br />

précédents du mineur, les opérateurs partagent l’importance de trouver le moyen de reconnaître et valoriser<br />

les acteurs du réseau personnel du mineur, qui peuvent devenir des ressources positives pour soutenir un<br />

procès de nouvelle élaboration du délit, que les services peuvent activer et inclure dans le parcours relatif au<br />

project. Quelques-un des interrogatifs posés par le groupe de formation ont mis en pleine lumière combien<br />

il est difficile, au contraire, cueillir et développer ce type de liens, combien peu on peut les repérer et surtout<br />

combien peu on il vient utilisés ensuite comme des “leviers” dans le projeter l’intervention éducative.<br />

d. un réseau fonctionne le mieux, aux yeux des opérateurs, là où il y a des rapports personnels précédents<br />

entre les opérateurs. D’une part cet aspect est absolument compréhensible en tant que relation solide qui<br />

permet de pouvoir compter sur une communication plus aisée et sur des modalités opérationnelle connues<br />

et partagées.<br />

Toutefois, surtout à la lumière de ce qui est émergé aux points a. et c., cet aspect fait entrevoir un certain<br />

risque de fermeture et de fossilisation, c’est-à-dire l’activation d’un réseau statique, qui a de la peine à<br />

expérimenter de nouvelles connexions.<br />

e. Finalement l’analyse des fiches a mis en évidence comment les éléments critiques du réseau ont souvent<br />

affaire à une insuffisante définition des rôles et des fonctions entre les acteurs et à l’apparition d’espaces de<br />

champs de recouvrement qui engendrent de l’ambiguïté.<br />

Les éléments de bon fonctionnements et dysfonctionnement du parcours de communauté et dans sa gestion.<br />

Les éléments émergés ci-dessous résument, dans les expériences racontés, les principaux aspects qui ont été<br />

identifiés comme de leviers positifs pour une intervention efficace ou bien, au contraire, contrariants et critiques.<br />

Comme on peut déduire des deux tableaux, il y a des élément spéculaires: facteurs de bon fonctionnement où présents<br />

et de dysfonctionnement où absents.<br />

Entre ceux-ci, il y a la relation entre services, où l’on relève comme élément critique la relation personnelle<br />

entre opérateurs liée surtout à une déclinaison peu claire et confuse des rôles et des fonctions: “chevauchement des rôles<br />

entre éducateurs de la communauté et éducateurs de l’IPM”; “présence jugeante de l’opérateur du CGM...”; “confusion des rôles entre<br />

assistante sociale et psychologue”...<br />

a. De cette façon même l’aspect de l’implication de la famille réapparaît dans sa double valence: fonctionnelle<br />

où elle coopère, disfonctionnel quant on n’arrive pas à l’accrocher à l’intérieur du parcours relatif au projet<br />

sur le mineur.<br />

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