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De la même façon, l’utilisation de la bibliothèque publique mise à disposition par la Municipalité de Béa
Mare, lieu ‘ouvert’ et non stigmatisant la situation de détresse, a montré d’un coté l’intérêt des Institutions à la problématique
des mineurs dans les mains de justice et de l’application du nouveau règlement législatif, et de l’autre
que le partage d’un espace thérapeutique collectif et ouvert contribue à la construction du travail thérapeutique
de réseau.
Aux rencontres ont participé de nombreux responsables du système institutionnel qui s’occupent de mineurs,
soit de la Municipalité de Baia Mare, soit des services sociaux et des organisations qui sont actifs dans la
prévention de la délinquance juvénile.
De particulier intérêt a été la participation de la responsable de la Direction pour la Protection des Mineurs.
Sa contribution a été d’importance fondamentale pour son engagement dans le soutenir l’expérimentation, pour
ses interventions qui nous ont permis de connaître les pratiques du service et pour les situations concrète qu’elle a
présenté, qui nous ont permis de réaliser notre expérimentation d’une façon fructueuse.
Tout ça a été important même pour la retombée sur touts les professionnels directement, potentiellement et
non directement concernés.
Cette méthodologie d’approche au cas et le travail de traitement/formation/recherche leur a permis de se
confronter et de trouver de nouvelles pratiques de collaboration avec un haut degré de satisfaction pour l’ efficacité
du travail de réseau expérimenté.
A la fin de ce travail on a mis en évidence, synthétiquement, les points de force suivants:
• l’espace collectif de partage et de confiance;
• la position de l’opérateur non directement concerné et de l’intrus;
• la dynamique d’ouverture;
• l’Etique Relationnelle;
• l’utilisation du déconcerte et des champs du recouvrement;
• l’utilisation du sociogénogramme;
• la nouveauté de la méthode;
• le ralentissement du rythme.
Sont aussi émergés, évidemment, des points critiques comme le risque que quelques unes des institutions ne
s’impliquaient plus, la nouveauté de la méthode et le décollement entre les rythmes des institutions et celui proposé
par la méthodologie de la Clinique de la Concertation.
3.2. Rencontres de Traitement/Formation/Recherche en Italie
3 . 2 . 1 L’ o r g a n i s a t i o n e t l a s t r u c t u r a t i o n d e s r e n c o n t r e s
Cette phase, qui s’est déroulée sur le territoire de Turin et de la Roumanie, a expérimenté, par la méthodologie
de la Clinique de la Concertation, comment on peut construire des modalités et des espaces, pas nécessairement
physiques, pour pouvoir effectuer au même temps le traitement, la formation et la recherche sur ces que
nous avons cas complexes, c’est-à-dire ces situations qui activent différentes institutions et plusieurs professionnels
marquées par l’apparition de conditions particulièrement critique, de difficulté et au point mort.
Dans ce but neuf rencontres se sont déroulés dans la salle fournie par le Centro di Giustizia Minorile del
Piemonte e della Valle d’Aosta; à ces rencontres a participé une pluralité de professionnels qui travaillent pour le
Centro di Giustizia Minorile ou qui collaborent avec lui.
Les quatre premières rencontres ont été organisées comme des rencontres plus théoriques adressés à un
groupe restreint d’environs vingt opérateurs, et avec une définition des thèmes traités (voir tableau n. 1).
Les cinq rencontres suivantes, au contraire, ont été structurées comme des rencontres de traitement/formation/recherche
élargis à d’autres opérateurs qui travaillent dans le domaine de la Justice Juvénile et de ses services
et à d’autres institutions du territoire. Dans ces rencontres des professionnels ont partagé des cas complexes vécus
par leurs services, et au même temps on a développé les thèmes plus théoriques qui rentrent dans le parcours de
formation général de la Clinique de la Concertation (voir tableau n. 2).
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