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nous parlons toujours comme s’ils étaient présents;
• Nous construisons le sociogénogramme en suivant le récit de l’opérateur;
• Nous verbalisons le débat et le procès verbal sera partagé entre ceux qui ont participé à la rencontre.
3 . 2 . 2 . L e s r e n c o n t r e s d e C l i n i q u e d e l a C o n c e r t a t i o n
Ci après nous illustrerons le travail réalisé par:
• le nombre des opérateurs, leur titre et les institutions représentées;
• le sujet traité avec un bref résumé;
• les points de la méthodologie et les observations.
A la rencontre du 19 octobre 2006 ont participé 11 opérateurs dont: quatre Assistants Sociaux, trois éducateurs,
une psychologue, un Commandant de la Police Pénitentiaire et le formateur. Ces opérateurs appartiennent
au Centro di Giustizia Minorile et à une Communauté pour mineurs.
Après une présentation des objectif et de l’organisation des rencontres on a développé le sujet suivant: “
La force convocatrice des personnes et des familles en détresses multiples et ce qu’elle nous fait faire”, force considérée
comme le premier principe de la Clinique de la Concertation, qui n’est pas originale de la méthodologie,
mais avec une insistance très élevée à ce sujet. Considérer la force convocatrice signifie reconnaître l’énergie des
familles en détresses multiples activatrices de réseaux particulièrement étendus, nous approchant à l’idée qu’elles
peuvent être des génies activateurs, et constructeurs plutôt que des démons destructeurs. Les hypothèses que telles
familles peuvent mettre en place des tentatives de manipulation et de destruction des réseaux demeurent, mais ne
nous font pas progresser: plus on augmente les moments de réunion (coordination, équipe, etc.) et plus la famille
augmente sa résistance.
Dans ce but on a présenté l’histoire de Franck, Sonia e Laetitia, racontée dans une rencontre de Clinique
déroulée en 1996 à Flémalle en Belgique, pour voir par qui nous sommes activés et comment nous le sommes, en
tenant en considération même les ruptures des liens et les refus des offres comme des activations, en acceptant donc
de nous allier avec la force convocatrice des personnes et des familles en détresses multiples.
Franck en 1996 a quatorze ans et le professeur de l’école qui fréquente vient activée par une série de ses
conduites: en classe il ne s’engage pas et à l’intérieur de l’institut il vend des substances et extorque de l’argent. Il est
souvent absent et pratique l’automutilation. Le professeur, frappé, active le psychologue de l’école, qui à son tour,
active la neuropsychiatre infantile. Franck se présente tout seul au premier rendez-vous, pendant le quel le médecin
sent la gravité et l’importance de la situation. Mais Franck, ne se présente aux rendez-vous suivants: il refuse l’offre
et rompt le lien, en poursuivant avec ses activités de trafic de drogue et racket. La police évidemment est activée par
ces événements, et le juge, a son tour activé par la police, prescrit à Franck de faire des travaux d’utilité publique en
activant l’institution préposée. Ma Franck ne se présente pas à ces travaux et ne répond pas aux convocations du
juge. La complexité de la détresse de la situation s’accroît. En Belgique, de plus, les services concernés fonctionnent
avec des références théoriques différentes: il y en a de systémiques, de psychanalytiques, de béhavioristes, etc. En
outre, il y a plusieurs structures institutionnelles: le centre d’hygiène mentale dépend d’un ministre, l’hôpital d’un
autre, le juge de celui de la justice, la police e celui de l’intérieur, et ainsi de suite. On peut donc remarquer, grâce
à la représentation du sociogénogramme, (voir illustration n.1) la capacité de Franck d’élever la complexité du
réseau.
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