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De la contribution de Franck à l’égard de sa nièce, nous avons pu comprendre, par exemple, où il passe la
journée. C’est sur qu’il vend de la drogue mais au même temps, il a maintenu un rapport avec l’entraîneur de football,
même s’il ne pouvait plus le pratiquer pour des problème de santé. En maintenant le lien résiduel de Franck
à l’égard de sa nièce, on a pu créer un champ de recouvrement avec l’entraîneur de football, réussissant ainsi à
l’impliquer et à créer un rapport avec lui. Evidemment, ce n’est pas le setting rigide de la psychothérapie et de la
neuropsychiatrie infantile, mais un travail à ciel ouvert: envers le champ de football, plutôt que dans nos bureaux.
Il faut reconnaître la force convocatrice des cas difficiles, qui activent les institutions même en absence de
demande explicites: la faute de réponse, entendue comme le choix de ne pas se présenter est en soi une activation,
qui naît de la rupture d’un lien.
Pour ce qui concerne les observations sur la méthodologie, nous rapportons des extraits du procès verbal
en question:
“IF 47 : ….Donc je me demande: quand est-ce qu’elle peut être appliquée: dans n’importe quel contexte, dans
toutes les situations?
Caccavo 48 : Non, on ne propose pas que touts les cas puissent être affrontés de cette façon.. La Clinique de
la Concertation est seulement une des figures du travail thérapeutique de réseau. Quand nous activons une institution,
notre effort est de penser à la façon dont nous l’avons activée et avec quelles finalités. En d’autres termes, si le
service est appelé pour t’aider à faire ton métier ou bien s’il est activé parce qu’il est à la tête de l’intervention.
Sûrement nous avons plusieurs possibilités, nous pouvons faire différentes hypothèses, mais chaque situation,
même si elle parait égale, ce n’est jamais la même; par exemple, le garçon qui demande à l’assistant social d’aller en
communauté et puis répète la même demande aussi à l’éducateur, met en fonction deux activations différentes car il
s’adresse à deux personnes différentes pour la même demande. La Clinique essaye de suggérer et peut-être ajouter
d’une façon innovatrice par rapport aux pratiques quotidiennes, de travailler d’une façon collective pour permettre
une reconnaissance des efforts que les gens font par rapport à leur travail sans une finalité immédiate.
La Clinique définit le déconcerte comme le point de départ pour un différent travail de réseau, comme
le papier de tournesol des situations complexes. N’importe quel opérateur du réseau, qui est déconcerté par une
situation, peut provoquer un blocus. Je voudrais souligner que le blocus d’un opérateur n’est pas une incompétence
de l’opérateur, mais représente un riche point de départ pour un travail peut être différent.
En général, devant les refus des gens avec qui nous travaillons , devant des ruptures, nous nous trouvons
devant une Clinique de la consternation, nous restons un peu perplexes.
Un deuxième passage est représenté du fait que, quand quelques éléments de ces rupture se multiplient,
même en ce qui concerne les opérateurs, en général nous allons vers une Clinique de la plainte.
Si nous essayons d’accepter un niveau de complication et cherchons de survivre au niveau du déconcerte,
nous pouvons découvrir, peut être, des éléments nouveau, des ressources.
La détresse permet un mouvement d’ouverture, parce que nous ne pouvons pas le soutenir tout seul. La
Clinique propose d’ouvrir des espaces de débat d’une façon constructive entre personnes qui vivent ensemble et
qui travaillent ensemble, où il est possible faire face à la détresse sans qu’elle devient destructive; ouvrir la possibilité
que le partage de la détresse puisse permettre et favoriser une supplémentaire du travail et du réseau qui existe déjà.
Car le contexte collectif que nous partageons dans les situations permet de soutenir le réseau des opérateurs, mais
aussi des usagers mêmes, dans d’espaces de confiance, en travaillant sur l’extension des champs de confiance.
La rencontre du 30 novembre 2006 a vu la participation de 12 opérateurs dont: quatre Assistants Sociaux,
trois éducateurs, une psychologue, un Commandant de la Police Pénitentiaire, deux responsables de la Municipalité
de Turin, secteur mineurs, et le formateur.
On a repris l’histoire de Franck et de sa famille pour expliciter d’une partie quelques aspects de la force convocatrice
des usagers, et de l’autre part, pour introduire le thème de l’intrusion et de l’ouverture comme le deuxième
élément fondamental et original de la clinique, en développant ainsi le sujet suivant: “L’intrus une ressource déconcertante.
La sélection et la circulation des informations utiles et une de ses figures: le secret professionnel”.
La Clinique pratique le principe absolu d’ouverture des dispositifs thérapeutiques active par la force convocatrice
des familles en détresses multiples. Ce principe propose à touts les élément du réseau active par une situation
de détresses multiples, convoquant et convoqués, de renoncer à fermer le réseau de l’intérieur e, au contraire, de
demeurer attentif à n’importe quelle dynamique extensive. Ce principe poussé dans les situations plus concrètes apporte
à mettre en place cette figure particulière et originelle du travail thérapeutique de réseau 49 qui est la Clinique
de la Concertation, où l’intrus est l’élément qui crée de la complexité, aléatoire, déconcertant et a le plein droit à une
place aussi importante que celle des opérateurs plus concernés. Nous pouvons, donc, identifier l’intrus comme une
personne “éloignée”, pas directement concernée par la situation, qui se présente pour la première fois, garantissant
47 IF: Intervention Féminine.
48 Caccavo Michele l’un des deux formateurs cliniques.
49 Voir la troisième rencontre.
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