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pelle de nombreux C.H.R.S. , elle le fait sur son temps personnel, en se présentant comme ancienne éducatrice.
Elle arrive à trouver des places dans deux institutions mais à sa sortie de prison, A. disparaît. Entre temps, A. fait un
mariage blanc mais suite à des problèmes, son mari porte plainte. A. part en mandat de dépôt et aujourd’hui, n’a
plus le droit de retourner au domicile conjugal. Une juge qui connaissait A. depuis un certain temps cherche alors à
avoir de ses nouvelles et téléphone à une ancienne éducatrice de l’A.S.E., celle-ci appelle le chef de service du club
de prévention et lui laisse un message, mais ce message a mal été pris et Mme P. ne peut contacter cette éducatrice.
En outre, elle est en colère car depuis deux ans elle cherche des soutiens, n’en a jamais eu, elle s’est sentie seule et
ne comprend pas que l’on l’appelle aujourd’hui pour lui demander des nouvelles de A.
Actuellement, Mme P. continue à rencontrer A. mais sur son temps personnel car cette dernière maintiens
un désir de rencontre et d’échanges. Il reste un lien affectif plus que professionnel. Elle pense que la seule chose
qu’il lui reste à faire pour soutenir A. est simplement de prendre du temps pour l’écouter.
La seule personne identifiée comme ressource est la jeune. Le réseau n’a pas été opérationnel, Mme P. n’a
même pas pu être en contact avec le juge car elle ne travaillait pas sur le même territoire. Avant que Mme P. ne
travaille avec A., de nombreuses démarches avaient déjà été entreprises et Mme P. se qualifie de « rustine ». Elle
s’est sentie seule au niveau de son équipe, du travail de réseau et aurait souhaité bénéficier de plus d’appuis.
45 Centre d’Hébergement et de Réinsertion Sociale.
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