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L’enquête sociale faite par la Municipalité concerne simplement les donnés statistiques: combien de frères a<br />
le mineur, quel est son age, qui sont ses parents, quelle est son instruction, une page seulement, quelques lignes, très<br />
subjectif, donc dans le futur code pénal on a prévu de faire une enquête plus étendue, dans la quelle on fait aussi<br />
une estimation du risque de récidive et la modalité d’intervention, s’il n’ira pas en prison, si l’on pourrait prescrire<br />
la peine à l’intérieur de la société. L’enquête que nous réalisons est du matériel plus ample, se fondant sur plus<br />
sources d’information: la famille, les voisins, les professeurs, le poste de travail, les gens qui peuvent rapporter ou<br />
donner des relations pour créer une image complète du mineur.<br />
Comme résulte de cette recherche, il existe le cadre légal pour le fonctionnement des services concernés,<br />
nous nous trouvons dans une période de transition dans le quel on produit souvent des variations, des modifications;<br />
les instituts spécialisés existent et ont des rôles bien définis. Malgré cela, il y a des dysfonctionnements en ce<br />
qui concerne la collaboration entre professionnels et entre professionnels et bénéficiaires. En plus, la collaboration<br />
à l’intérieur du réseau n’est pas encore officialisée, elle se fait souvent ad hoc, chose qui est en train de créer des<br />
problèmes dans la gestion et dans l’action sur les cas.<br />
Dans les interviews et la suivante clinique de la concertation pilote, les participants ont exprimé l’intérêt pour<br />
l’organisation d’un projet qui puisse répondre au besoin de recherche et de formation des opérateurs concernés dans<br />
la situation, par le travail du réseau et l’implication des non professionnels et des bénéficiaires dans ce réseau.<br />
Un des éléments importants pour la réalisation de ce projet est constitué par les observations des participants<br />
à la clinique de la concertation pilote après la discussion du cas “A.” et la réalisation du sociogénogramme du<br />
même. La plupart des présents a compris que la discussion d’un cas dans la formule proposée par la clinique<br />
apporte une nouvelle perspective sur le cas dans le sens que l’on peut identifier des détails significatifs qui relèvent<br />
une meilleure compréhension des mécanismes psychologiques du mineur et, de cette façon, on peut identifier des<br />
nouvelles ressources dans l’approche au cas même, chose qui est possible seulement en réalisant un réseau étendu (<br />
professionnels, non professionnels, bénéficiaires, gens qui sont importantes pour le mineur ). En outre, la participation<br />
du bénéficiaire et/ou la discussion du cas comme si il/elle était présent/e contribue beaucoup à l’approche,<br />
du point de vue du mineur, ce qui conduit à une meilleure compréhension de la situation et des méthodes d’intervention<br />
possibles. Malgré cela, on a compris que la clinique n’offre pas nécessairement des solutions pour le cas<br />
en discussion, mais offre des nouvelles perspectives de l’ approche préventive pour des cas semblables et pour la<br />
création de nouveau espaces et méthodes d’intervention dans le réseau.<br />
Même si au debut on a difficilement compris que le projet pouvait se faire à Baia Mare, les deux jours de<br />
rencontre ont rendu visibles la capacité et la disponibilité des personnes impliqués de participer au projet, parce<br />
que cela semblait une ressource en plus, surtout pour les services qui travaillent directement avec les mineurs infracteurs<br />
(tel DGASPC Maramures, la Police, la Fondation de Volontaires Somaschi, etc.).<br />
Le projet a commencé quelques mois après cette rencontre-pilote, et les premières rencontres de clinique<br />
ont eu lieu au mois de janvier 2007.<br />
3 . 1 . 4 . L e s r e n c o n t r e s d e C l i n i q u e d e l a C o n c e r t a t i o n<br />
Pour cette première rencontre officielle, on a contacté et invité divers départements sociaux des institutions<br />
publiques de Baia Mare (La Mairie, Le Service Publique d’Assistance Sociale, La Direction Générale d’Assistance<br />
Sociale et de Protection de l’Enfant Maramures, La Police, le Pénitenciaire de maxime sécurité Baia Mare, le<br />
Tribunal de Maramures), toutes les organisations non-gouvernementales au caractère social et trois écoles de Baia<br />
Mare où on savait que l’infractionalité était élévée.<br />
Premier jour le 22 janvier 2007<br />
Suite à nos invitations, pour cette première rencontre de la Clinique de la Concertation 30 personnes se sont<br />
présentées, dont 17 représentaient deux des écoles invitées, 4 représentants des institutions publiques et 9 personnes<br />
des ONG. Parmi les personnes présentes il y avait: assistants sociaux, psychologues, professeurs, psychopédagogues,<br />
logopèdes, conseillers de probation, volontaires, policiers, éducateurs. En échange, personne n’a répondu à notre<br />
invitation de la part du Pénitenciaire de maxime sécurité de Baia Mare, de la Mairie du municipe Baia Mare, de<br />
l’une des écoles et un ONG.<br />
Ce premier jour a été dédié à la présentation du projet, présentation faite par la partie italienne, c’est à<br />
dire les messieurs Michele Caccavo et Jean-Marie Lemaire. Ils ont beaucoup insisté sur la “disponibilité” qu’un<br />
professionnel qui offre l’aide, le soin, l’éducation et le contrôle doit avoir. On a discuté aussi sur la dimension de<br />
l’équipe et l’importance du travail en équipe pour solutionner les cas sociaux. Les formateurs italiens ont présenté<br />
les étapes du travail concertatif et les instruments de la clinique. Jean-Marie Lemaire a proposé aux participants<br />
de mettre en discussion un cas concret justement pour mieux comprendre les principes, les étapes, la réalisation et<br />
l’importance des instruments du travail thérapeutique en réseau.<br />
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