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2 . 1 . 6 . O b s e r v a t i o n s c o n c l u s i v e s : p e r s p e c t i v e s , e s p a c e s p r o p o s i t i f s
e t d ’ a m é l i o r a t i o n
L’action de recherche conduite d’une façon participée, au travers d’un parcours de réflexion et d’explicitation
de ce qui est implicite et par la comparaison de points de vue différents, a permis de mettre au point des
espaces d’amélioration et qulques-une des premières pistes de travail possibles sur lesquelles intervenir. Nous les
reportons dans la suite, afin que l’on puisse en garder la mémoire et dans l’espérance que des espaces de planification
intégrée entre USSM – communauté et service envoyants.
Sur le front de l’amélioration des démarches professionnels le travail de recherche a mis en évidence comme
zone critique celle de la relation avec les familles d’origine et avec le contexte de provenance du mineur:
- dans le détail, on pense qu’il est utile dédier un espace d’observation et d’étude du réseau personnel du
mineur pour comprendre qui en fait partie, qui peut avoir un rôle actif et ce que les services peuvent demander,
en valorisant les ressources propres du mineur, en total accord avec l’approche proposé par la clinique
de la concertation;
- en second lieu, il pourrait être utile donner une codification plus précise de ce qu’on fait, de façon à le rendre
plus explicite à la famille, aux magistrats, et le partager avec les service. Il est clairement remonté à la surface
comme souvent un facteur d’ambivalence est celui de n’avoir pas éclairci quel sont les espaces d’action réelle
que les services entrevoient et fixent avec le noyau d’origine du mineur.
Sur le front de l’intégration entre services et du travail dans une optique de réseau, au contraire, on a identifié
les aspects suivants:
- renforcer l’œuvre de confrontation et de vérification jointe entre USSM et communauté. Dans la recherche
on a relevé comme cette ci est une pratique bien ancrée avec certains acteurs, par exemple les employeur
dans les stages dans les entreprise, tandis que elle ne vient pas toujours réalisée dans la relation USSM
– communautés lieux de vie. A ce propos, une intervention propositive suggérée est l’ utilisation différente
et plus intégrée des instruments du projet ( Projet éducatif personnalisé – PEI) et de vérification (relations au
T.M.) de façon qu’il puissent devenir des instruments partagés, construits conjointement, fruit d’une vision
commune de l’intervention sur le cas et témoins d’une réelle intégration entre services. L’utilisation de ces
instruments peut aussi se révéler utile pour ne pas alimenter d’attentes réciproques trop élevés entre services,
avec le mineur et la famille, avec le Tribunal;
- plus en général, au delà du projet spécifique sur le cas individuel, inclure les communautés dans la pensées
sur le service, afin de construire une vision commune et conjointe de l’intervention sur les mineurs auteurs
de délit et non seulement sur les causes sociales mais aussi psychologiques qui concurrent à promouvoir la
déviance juvénile. Cer aspect est émergé comme particulièrement considérable à la lumière de quelques
considérations naissante, sur l’opportunité d’étudier des services résidentiels alternatif à la prison, mais à
caractère spécialisé, surtout pour des catégories d’usagers porteuses de besoins particuliers (ex. double diagnostic...)
Même de la part de la magistrature ils arrivent, pourtant, des suggestions qui concernent les stratégies
d’amélioration.
- Selon quelques-un il faudrait surtout travailler sur la qualité des structures et sur la professionalité des
opérateurs: “il faudrait ôter de ces structures l’image réelle et symbolique de mini prisons, et renforcer la
partie créative”... Le problème semble donc concerner selon quelques-un l’économie des politiques de justice,
car “il y a de la compétence, on connaît les stratégies, mais il n’y a pas les ressources pour répondre aux
problèmes...”
- selon d’autres il faudrait intervenir, au contraire, sur l’organisation et sur la diversification du système de
l’offre: “ Il faudrait des réponses diversifiées selon les problèmes, car parfois le mixe de cultures et de problématiques
peut être explosif ”. “ En plus il faudrait une communauté de premier niveau, utile pour les
urgences et le premier accueil, toutes les communautés devraient en tout cas avoir de dimensions plus petites
( ou mineurs)”. Peut-être même avec des communautés spécifiques pour le pénal et pour les mineurs avec
des problèmes de toxico-dépendance et de double diagnostic, des structures de dimensions plus petites dans
lesquelles il y a du personnel avec une plus grande préparation et une plus grande présence de médiateurs
culturels.
Sans entrer dans le vif de la justesse de ces propositions, même en net contraste entre eux, ce qui nous semble
intéressant souligner c’est le fait que d’une part les magistrats mêmes reconnaissent des problématiques qui sont
liées aux procès de communication, avec les stratégies ou la définition de rôles et de fonctions des acteurs du réseau,
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