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La Direction pour la Protection du Mineur (DGASPC MM) – Liliana Pintea<br />

Le département où je travaille est le département d’évaluation des mineurs qui commettent des faits pénaux,<br />

mais qui ne sont pas responsables d’un point de vue pénal. La loi selon laquelle nous sommes en train de<br />

travailler est la Loi n. 274/2004. La police fait son enquête, mais pendant la reconstruction des faits avec les<br />

mineurs délinquants, moi aussi je participe, de la partie de la Direction. Après que la police même a produit ses<br />

dossiers pour les mineurs, elle les transmet au ministère public. Enfin ils arrivent chez nous, près du département<br />

d’évaluation. Nous compilons les dossiers, nous nous procurons touts les actes, nous faisons l’enquête sociale près<br />

du domicile des mineurs concernés.<br />

Après la compilation du dossier, on convoque la Commission pour la Protection du Mineur. S’il s’agit d’un<br />

mineur à sa première infraction, sur la loi 272/2004, nous discutons le cas dans la Commission pour la Protection<br />

du Mineur et on prend la moindre mesure envers lui, qui consiste dans la surveillance spécialisée avec le maintien<br />

du mineur dans sa famille. Nous contrôlons le mineur pendant 6 mois et, si pendant cette période il commet<br />

d’autres faits pénaux la prochaine mesure sera prise par le ministère public (Parchet). Si le mineur n’est pas de Baia<br />

Mare, mais de l’arrondissement de Maramures, dans les six mois dans lesquels il se trouve sous nos contrôle, notre<br />

Direction reçoit de la Municipalité de résidence du mineur des rapports sur la conduite du mineur même. Si un<br />

autre fait pénal se produit, le dossier doit être envoyé au Parquet, qui pourra prendre la décision de placer le mineur<br />

dans un Centre de Rééducation (dans le pire des cas ), ou bien dans un service résidentiel pour mineurs qui ont<br />

commis des faits pénaux. Nous avons ce type de Centre d’Orientation, Surveillance et Soutien de la réintégration.<br />

Dans toute cette période le mineur va placé auprès d’un de ces services et continue à aller à l’école. On essaie<br />

d’enlever le mineur au milieu défavorable et à l’intégrer dans un milieu plus approprié.<br />

Les mineurs qui ont plus de 16 ans ne sont pas objet d’observation de la part de la Commission, mais il viennent<br />

observés directement par le Tribunal qui avait disposé l’intégration du jeune dans un Centre de Rééducation.<br />

Je travaille en collaboration avec le Service Probatoire, auprès du Tribunal, un service qui a commencé à travailler<br />

depuis peu de temps, comme nous. Nous nous rencontrons et nous discutons sur des cas particuliers que nous<br />

pensons qui ne peuvent pas être abordés au niveau de Direction, nous contactons le chef du Service Probatoire et,<br />

automatiquement, nous portons le dossier après que le mineur entre dans la phase des services et des conseils et<br />

qu’ils offrent. Dans le 2005 nous avons eu 486 cas de mineurs sous les 18 ans. Entre eux, 14 cas ont été envoyés aux<br />

Centres de Rééducation et autres 10 directement en prison.<br />

Il existe une collaboration étroite entre nous et la police et, si l’on dit au mineur qu’il doit se présenter à 10<br />

heures chez la police, il se présentera sûrement, seul ou accompagné par ses parents. Touts les dossiers arrivent à<br />

la Commission, c’est-à-dire que le ministère public les envoient chez nous.<br />

La Direction Pour La Protection Du Mineur (Dgaspc Mm)–Stelian Moldovean<br />

Si le mineur commet une infraction, la police fait l’instruction du cas mais, au même temps, nous venons<br />

informés et une assistante sociale fera l’évaluation sociale simultanément à la police. La collaboration avec la Direction<br />

pour la Protection du Mineur est très importante car, conformément aux lois en vigueur, le mineur ne peut<br />

pas être retenu par la police pour plus que deux heures.<br />

Donc, on continue l’instruction du cas du mineur qui a commis le fait pénal en liberté, s’il n’est pas responsable<br />

du point de vue pénal et on travaille simultanément, dans le sens que la police fait l’instruction du point de<br />

vue juridique, conformément au code de poursuite pénale ou du code de responsabilité civile, et la Direction pour<br />

la Protection du Mineur conformément à la loi n. 272.<br />

Après l’instruction faite par la police, le dossier arrive au tribunal, on continue la clause de jugement et on<br />

demande au service probatoire de dresser un rapport soit pour les mineurs qui ont commis le fait pénal et sont responsables<br />

du point de vue pénal, soit pour ceux qui ont commis le fait pénal et ne sont pas responsables du point<br />

de vue pénal; après ça, la direction participera à la réalisation d’une partie de l’évaluation, le service probatoire,<br />

donc, demande à la direction l’évaluation sociale, se basant aussi sur la famille recomposée; dans le cas de mineurs<br />

qui ont commis le fait pénal et ne sont pas responsables du point de vue pénal, on fait d’abord une admonition,<br />

après ça le dossier doit être transmis au Tribunal, qui prononce son jugement : coupable ou pas coupable et, même<br />

si coupable, le jugement va transmis à la Direction pour la Protection du Mineur où il y a un département qui<br />

s’occupe du mineur qui a commis le fait pénal et n’est pas responsable du point de vue pénal, département qui est<br />

composé par un psychologue, un psychopédagogue et un assistant social.<br />

Dans ces jours on est en train de mettre en oeuvre, dans trois arrondissements de la Roumanie, le système du<br />

Tribunal pour mineurs, en formant ce type de procureur pour les causes dans lesquelles on s’occupe des mineurs,<br />

par exemple des fondations alternatives sociales de Iasi sont en train d’améliorer ce système mais c’est très difficile<br />

parce qu’il sont en train de conseiller le mineur, alors que le mineur délinquant et sa famille, ou la victime avec sa<br />

famille se rencontrent en face de la porte du Tribunal et c’est vraiment compliqué, car le Tribunal n’est pas encore<br />

prêt à faire face au causes des mineurs.<br />

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