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Etude de mod`eles de fermeture au second ordre et contribution `a ...

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4 CHAPITRE 1. ETUDE BIBLIOGRAPHIQUE<br />

oùγ est le rapport entre les chaleurs massiques. Les coefficients thermodynamiquescv,cp,γsont<br />

pris constants. La viscosité est obtenue par la loi <strong>de</strong> Sutherland [19]:<br />

µ<br />

µref<br />

<br />

T<br />

=<br />

Tref<br />

α Tref +S<br />

T +S<br />

, (1.6)<br />

avecα=1.5 <strong>et</strong>S= 110K pour l’air. La conductivité thermique est reliée à la viscosité par un<br />

nombre <strong>de</strong> Prandtl constant<br />

Pr = µcp<br />

qui prend la valeur 0.7 pour l’air.<br />

,<br />

λ<br />

(1.7)<br />

1.2 Formulation statistique<br />

L’appréhension <strong>de</strong>s écoulements turbulents pleinement développés confronte <strong>au</strong>jourd’hui encore<br />

le chercheur <strong>et</strong> l’ingénieur <strong>au</strong> problème du large spectre <strong>de</strong>s échelles spatiales <strong>et</strong> temporelles en<br />

présence. L’approche statistique reste ainsi encore particulièrement précieuse dans la mesure où<br />

elle perm<strong>et</strong> d’accé<strong>de</strong>r à <strong>de</strong>s gran<strong>de</strong>urs moyennes dont la regularité spatiale <strong>et</strong> temporelle est plus<br />

gran<strong>de</strong>. La non-linéarité <strong>de</strong>s équations <strong>de</strong> Navier-Stokes reporte alors les difficultés <strong>de</strong> simulation<br />

sur les moments statistiques avec la nécessité <strong>de</strong> faire intervenir <strong>de</strong>s modèles assurant une <strong>ferm<strong>et</strong>ure</strong><br />

à un <strong>ordre</strong> approprié <strong>de</strong> la chaine infinie <strong>de</strong>s équations <strong>de</strong> moments.<br />

L’approche directe <strong>de</strong>s équations <strong>de</strong> Navier-Stokes est par ailleurs <strong>au</strong>jourd’hui en très grand<br />

progrès, du fait du développement <strong>de</strong>s algorithmes performants mais <strong>au</strong>ssi surtout du fait <strong>de</strong><br />

l’accroissement considérable <strong>de</strong> la puissance <strong>de</strong>s moyens <strong>de</strong> calcul. On peut alors en principe rejoindre<br />

l’analyse statistique en effectuant <strong>de</strong>s moyennes sur un ensemble <strong>de</strong> réalisations d’expériences<br />

numériques. Il en resulte une possibilité <strong>de</strong> confronter le modèle statistique <strong>au</strong>x résultats <strong>de</strong> la<br />

simulation directe qui, <strong>de</strong> fait, se substitue à l’expérience <strong>de</strong> laboratoire difficile à réaliser dans<br />

certaines circonstances.<br />

Par la suite, on rappelle brièvement les opérations qui mènent <strong>au</strong>x équations statistiques avant<br />

<strong>de</strong> discuter le problème <strong>de</strong> <strong>ferm<strong>et</strong>ure</strong>.<br />

On peut définir une moyenne d’ensemble d’une gran<strong>de</strong>urφcomme la moyenne d’un nombre<br />

N <strong>de</strong> réalisations indépendantes,<br />

1<br />

φ(xi,t) = lim<br />

N→∞N<br />

N<br />

φn(xi,t) , (1.8)<br />

oùφn est la valeur <strong>de</strong>φdéterminée lors d’une réalisation particulièren. L’hypothèse d’ergodicité<br />

[20] perm<strong>et</strong> d’obtenir la moyenneφpar une moyenne temporelle dans un écoulement statistiquement<br />

stationnaire ou par une moyenne spatiale dans un écoulement homogène. Toute variableφ<br />

peut être décomposée en valeur moyenne <strong>et</strong> fluctuation (décomposition <strong>de</strong> Reynolds):<br />

n=1<br />

φ(xi,t) =φ(xi,t) +φ ′ (xi,t) , (1.9)<br />

avecφ ′ = 0. Dans le cadre <strong>de</strong>s écoulements compressibles, une moyenne pondérée par la masse<br />

volumique est souvent utilisée:<br />

φ(xi,t) = ρφ<br />

, (1.10)<br />

ρ<br />

ce qui donne la décomposition suivante<br />

φ(xi,t) = φ(xi,t) +φ ′′ (xi,t) , (1.11)<br />

où la moyenne <strong>de</strong> la fluctuation n’est pas i<strong>de</strong>ntiquement nulleφ ′′ = 0.

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