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Etude de mod`eles de fermeture au second ordre et contribution `a ...

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28 CHAPITRE 1. ETUDE BIBLIOGRAPHIQUE<br />

• en déterminant les fluctuations <strong>de</strong> température dans l’expression (1.97) à l’ai<strong>de</strong> <strong>de</strong> l’hypothèse<br />

d’une température totale constante, Rubesin écrit le modèle suivant:<br />

<br />

. (1.99)<br />

u ′′<br />

i =uj<br />

(γ − 1)<br />

(n − 1) M2t bij + 1<br />

3 δij<br />

Puisque ce modèle n’est pas proportionnel à un gradient du champ moyen ou <strong>au</strong>tre mesure<br />

d’inhomogénéité, il n’est pas conforme avec la limite homogène, où le flux <strong>de</strong> masse est nul.<br />

• plus récemment, Rubesin [42] a déduit un modèle plus général en utilisant une hypothèse <strong>de</strong><br />

transport par gradient généralisée afin d’exprimer le flux <strong>de</strong> chaleur <strong>de</strong> l’expression (1.97),<br />

à savoir:<br />

u ′′ (γ − 1)<br />

i =<br />

(n − 1) Ce<br />

k<br />

ε M2 <br />

t bij + 1<br />

3 δij<br />

<br />

cp T,j , (1.100)<br />

oùCe = 0.35. C<strong>et</strong>te expression ressemble <strong>au</strong> modèle algébrique simplifié <strong>de</strong> Ristorcelli (1.95)<br />

en ce qui concerne la dépendance en Mt qui assure la consistance dans la limite incompressible,<br />

l’anisotropie qui perm<strong>et</strong> un flux contre le gradient moyen <strong>et</strong> la réalisabilité. Néanmoins,<br />

la différence rési<strong>de</strong> dans l’utilisation du gradient <strong>de</strong> la température, ce qui ne perm<strong>et</strong> pas<br />

une caractérisation entropique du système (voir l’annexe C.1), <strong>et</strong> induit la paramétrisation<br />

par <strong>de</strong>ux constantesCe <strong>et</strong>n.<br />

La validité <strong>de</strong> l’hypothèse <strong>de</strong> polytropie a été testée dans différentes situations. Blais<strong>de</strong>ll <strong>et</strong> al. [8]<br />

l’ont confirmée dans un cisaillement homogène à différents nombres <strong>de</strong> Mach turbulent. L’exposant<br />

n prend la valeur isentropique dans ce cas. Dans un canal établi à vitesse débitante supersonique,<br />

par contre, Huang <strong>et</strong> al. [87] ont trouvé la valeur isobaren=0. L’eff<strong>et</strong> <strong>de</strong> blocage qu’exerce la<br />

paroi a tendance à supprimer les fluctuations <strong>de</strong> la pression [8]. Dans un écoulement complexe on<br />

s’attend donc à une gran<strong>de</strong> variation <strong>de</strong> la valeur <strong>de</strong> l’exposantn, ce qui limite la généralité <strong>de</strong><br />

l’approche polytropique.<br />

1.5 La réalisabilité <strong>de</strong> la <strong>ferm<strong>et</strong>ure</strong> du <strong>second</strong> <strong>ordre</strong><br />

La <strong>ferm<strong>et</strong>ure</strong> du <strong>second</strong> <strong>ordre</strong> représente une approximation qui décrit certaines propriétés statistiques<br />

d’un écoulement turbulent, compressible. On s’attend à ce que ce modèle reflète en quelque<br />

sorte la réalité telle qu’elle est comparée, par exemple, à l’expérience. D’<strong>au</strong>tre part, la modélisation<br />

est basée sur les équations <strong>de</strong> Navier-Stokes qui constituent une <strong>de</strong>scription exacte du processus.<br />

Le modèle doit également être conforme <strong>au</strong>x propriétés <strong>de</strong> ces équations fondamentales. Il est<br />

donc possible <strong>de</strong> déduire un nombre <strong>de</strong> contraintes à partir <strong>de</strong> considérations mathématiques (tensorielles),<br />

physiques <strong>et</strong> phénoménologiques s’appliquant <strong>au</strong>x variables du problème. La conformité<br />

avec l’ensemble <strong>de</strong> ces contraintes peut être appelée la réalisabilité <strong>de</strong> l’approche.<br />

Une déviation par rapport à la solution <strong>de</strong>s équations exactes vient d’une part <strong>de</strong> la modélisation<br />

<strong>de</strong>s corrélations inconnues <strong>et</strong> d’<strong>au</strong>tre part <strong>de</strong> la discrétisation <strong>de</strong>s équations différentielles.<br />

Les <strong>de</strong>ux types d’erreur doivent être considérées sous l’angle <strong>de</strong> la réalisabilité du résultat.<br />

Une partie <strong>de</strong> la réalisabilité concerne directement les valeurs <strong>de</strong>s différentes variables du<br />

problème qui sont bornées par <strong>de</strong>s principes fondament<strong>au</strong>x:<br />

• positivité <strong>de</strong>s variables thermodynamiques,<br />

• vitesses réelles,<br />

• inégalité <strong>de</strong> Schwarz,<br />

• secon<strong>de</strong> principe <strong>de</strong> la thermodynamique.<br />

On peut ainsi définir le concept <strong>de</strong> faible réalisabilité <strong>de</strong> manière suivante:

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