Habitats forestiers.pdf - Index of

Fourrés à Pinus mugo et Rhododendron hirsutum (Mugo-Rhododendretum hirsuti)
et Landes alpines et boréales*
Liée à la gestion
Pas de gestion au niveau de ces milieux marginaux.
Habitats associés ou en contact
Groupements de fentes de rochers (UE : 8210).
Groupements d’éboulis (UE : 8120).
Groupements de dalles rocheuses (UE : 8230).
Pelouses à Seslérie, Laîche toujours verte (UE : 6170).
Pelouse à Avoine toujours verte ou Avoine des montagnes sur
sols très superficiels (UE : 6173).
Lande à Bruyère des neiges, Landes à Rhododendron ferrugineux
et Landes à Genévrier nain (UE : 4060).
Mélézeins, cembraies subalpines (UE : 9420).
Bois de Pin à crochets (UE : 9430).
Répartition géographique
Haute vallée de la Roya.
Localités disjointes : Vésubie, Queyras, Briançonnais ...
Valeur écologique et biologique
Types d’habitats dont l’aire est très réduite en France et habitats
occupant des surfaces limitées ; en limite d’aire en France.
—› Habitat du plus grand intérêt.
Espèces rares en France.
Caractère relictuel de ces milieux qui résulteraient de peuplements
antéglaciaires.
Mosaïque d’habitats variés offrant une grande diversité de
situations aux espèces, végétales et animales.
Divers états de l’habitat ;
états de conservation à privilégier
États à privilégier
Tous les types de peuplements (fermés, ouverts) compte tenu
de la rareté du type d’habitat.
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Tendances évolutives et menaces
potentielles
Aire actuelle tendant légèrement à s’étendre par colonisations de
pelouses plus ou moins ouvertes où le pâturage a cessé
(—› phase pionnière d’autres types forestiers : cembraies ?).
Peu de menaces dans les situations occupées (Parc national,
zones peu accessibles).
Potentialités intrinsèques de production
Il s’agit là de fourrés de haute altitude et non pas de forêts.
Qualité et accessibilité des produits sont de plus réduites. Il n’y
a pas de gestion de ces peuplements.
Cadre de gestion
Rappels de quelques caractères sensibles de l’habitat
Pas de sensibilités particulières à souligner actuellement.
Modes de gestion recommandés
Limiter les pratiques néfastes au maintien de l’habitat :
- écobuage ;
- toute plantation de Pin à crochets à proximité (non originaire
de la haute Roya), même à but de protection des sols (RTM).
Le Pin mugo peut être utilisé efficacement également pour la
protection des terrains et favoriser ainsi la conservation de l’originalité
génétique de l’espèce. Le Pin mugo a un fort pouvoir
recouvrant : il est alors essentiel que les graines soient récoltées
dans les peuplements voisins de l’introduction éventuellement
prévue. Tout achat de Pin mugo dans le commerce est à proscrire.
Les actions de sensibilisation des personnels de parc et du grand
public sont à orienter dans ce sens, et doivent compléter la surveillance
et les interdictions déjà existantes.
Inventaires, expérimentations,
axes de recherche à développer
Travaux à effectuer sur la variabilité taxonomique des populations
de Pin mugo.
Parfaire les études phytoécologiques en vallée de la Roya.
Préciser l’aire complète de ce type d’habitat par une étude fine
des populations isolées.
Bibliographie
BARBERO M., BONIN G., 1969.
BARBERO M., BONO O., MONDINO G.-P., OZENDA P., 1973.
BONO O., 1962, 1965, 1969.
BONO O., BARBERO M., POIRION L., 1967.
BOURNERIAS M., 1989.
BRAUN-BLANQUET J., 1949.
BURNAT E., BRIQUET J., CAVILLIER F., 1892-1931.
GUINIER P., PONTET J., 1950.
LAVAGNE A., 1968, 1972.