Habitats forestiers.pdf - Index of

Forêts acidophiles à Picea des étages montagnard à alpin (Vaccinio-Piceetea)
Inversement, si du semis de sapin apparaît, sous ces abris, sur
des stations trop xériques, une autre option (pin, mélèze, dans
les Alpes uniquement...) doit être prise.
● Opérations de gestion courante contribuant au maintien
des états à privilégier
Il ne faut pas réaliser de complément de régénération sauf par
transfert de plants d’une zone voisine du lieu à planter.
L’adaptation au climat subalpin de provenances éloignées n’a
rien de certain et il faut éviter d’éroder la diversité génétique
locale. Planter des Pins ou (Alpes uniquement bien entendu) du
Mélèze voire des feuillus pour favoriser un retour ultérieur du
Sapin ne se justifie que théoriquement car, outre le long temps
mis pour atteindre l’objectif, l’investissement se fait dans de
faibles conditions de croissance. Par contre, ce peut-être une
bonne formule pour reconstituer un site dégradé ou un paysage.
Si l’option plantation est retenue, la réaliser en collectifs en les
adaptant bien au micro stations (détection par micro reliefs).
Pour rajeunir un peuplement sous la pression du pâturage, il ne
faut pas couper puis planter mais planter, puis, couper ultérieurement
(et éventuellement, les produits étant de faible valeur, les
laisser sur pied). La pose de clôture peut s’imposer.
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Inventaires, expérimentations,
axes de recherche à développer
Inventaires restant nécessaires dans les Alpes du sud pour préciser
l’aire d’extension de ce type d’habitat et mieux cerner sa
variabilité écologique et floristique.
Bibliographie
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