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Pinèdes méditerranéennes de pins mésogéens endémiques : Pin maritime
Tendances évolutives
et menaces potentielles
Types de peuplements touchés par la Cochenille ; régénération
possible (mais avec le risque de nouvelles attaques…).
Menaces :
- le maintien des attaques de la Cochenille décimant les individus
d’un certain âge (>20 ans) ;
- les incendies qui détruisent les peuplements en place, le
maquis et landes avec régénérations déjà installées, amis favorisent
la régénération par semis.
Potentialités intrinsèques de production
Bois de sciage (charpente, coffrage, caisserie).
Bois de menuiserie.
Cadre de gestion
Rappel de quelques caractères sensibles de l’habitat
Pins maritimes massivement détruits par la Cochenille
(Matsucoccus feytaudi).
Formations situées en zones fréquemment soumises aux incendies
(les formations de Pin maritime se régénèrent très bien
après incendie, mais un deuxième incendie trop rapproché leur
sera fatal).
Modes de gestion recommandés
Dans les rares cas où les pinèdes restent encore constituées
(attaques par la Cochenille de faibles intensités), sylviculture
classique du Pin maritime en milieux dunaires (dépressages et
éclaircies précoces, régénérations par coupes à blanc de dimensions
variables).
Dans les zones où sévit la Cochenille, on peut choisir entre :
—› laisser s’exprimer les dynamiques naturelles qui peuvent
aboutir (sur un laps de temps relativement long) à la reconstitution
de chênaies. Rappelons que les yeuseraies et suberaies sont
d’intérêt communautaire ;
—› introduire des petits îlots de Pins maritimes issus de races
locales supposées résistantes à la Cochenille.
En général, on évitera d’assurer la protection contre les incendies
par des débroussaillements complets transformant l’habitat,
à plus ou moins long terme, en formation monospécifique de
pins. Il sera préféré des débroussaillements sélectifs conservant
une partie du sous-bois arborescent et arbustif. Par contre, un
lourd travail de dégagement et débroussaillement sera nécessaire
dans les régénérations post-incendies si l’on veut conserver
cet habitat (sinon, ces formations rebrûleront, car elles sont très
inflammables et combustibles, mais ne se régénéreront pas une
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deuxième fois). Enfin, une attention particulière sera portée aux
actions de protection contre les incendies visant à préserver les
rares peuplements « matures » qui subsistent.
Inventaires, expérimentations,
axes de recherche à développer
Suivis des dynamiques évolutives dans des habitats où le Pin
maritime subit une forte mortalité du fait de la Cochenille.
Continuer les recherches pour tenter d’isoler des races locales
de Pin maritime résistantes à la Cochenille (des races étrangères
risqueraient de condamner le Pin « mésogéen »).
Continuer le suivi de l’impact de la Cochenille.
Réaliser des relevés phytoécologiques afin de préciser la variabilité
des conditions écologiques et des cortèges floristiques.
Poursuite des recherches de l’INRA sur les deux provenances
étrangères (val de Cuenca et Tamjout) réputées résistantes à la
Cochenille.
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