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Zimmer Bradley,Mario..

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vous ai monté dans mes bras avant que vous portiez des culottes<br />

longues, et je peux recommencer si nécessaire.<br />

J’avais vraiment l’impression que je pourrais dormir,<br />

maintenant. Je me levai, chancelant.<br />

— Alors, ils n’ont rien pu faire pour ta main ? dit Andres.<br />

— J’ai une main artificielle, mais je m’en sers peu, sauf si je<br />

dois faire un travail vraiment dur, ou parfois pour monter à<br />

cheval. Elle supporte assez mal l’effort et me gêne. Je me<br />

débrouille mieux sans elle.<br />

— Vous aurez la chambre de votre père, dit Andres, sans trop<br />

prêter attention à mes paroles. Je vais vous aider à monter.<br />

— Merci, ce n’est pas nécessaire.<br />

Comme nous arrivions à l’escalier, la sonnette retentit,<br />

j’entendis un serviteur discuter avec l’arrivant et je vis la haute<br />

silhouette et la chevelure rousse de Lerrys Ridenow.<br />

— Désolé de venir te déranger ici, dit-il. J’ai à te parler, Lew.<br />

Je sais qu’il est tard, mais c’est important.<br />

Très las, je me tournai vers lui. Jeff dit :<br />

— Dom Lerrys, le Seigneur Armida est malade.<br />

Il me fallut un moment pour réaliser qu’il parlait de moi.<br />

— Ça ne sera pas long.<br />

Lerrys était en vêtements ténébrans aux couleurs de son<br />

Domaine, élégants et à la mode. Réagissant instinctivement en<br />

télépathe entraîné en présence de quelqu’un dont il se méfie, je<br />

recherchai le contact mental, me souvins : j’étais drogué au<br />

raivannin, à la merci de ce qu’il jugerait bon de me dire. Ce doit<br />

être pareil pour les aveugles mentaux.<br />

— Je ne savais pas que tu revenais, dit Lerrys. Tu dois savoir<br />

que tu n’es pas populaire.<br />

— Je peux vivre sans l’être.<br />

— Nous n’étions pas amis, Lew, poursuivit-il. Ça ne te<br />

paraîtra peut-être pas sincère, mais je suis désolé pour ton père.<br />

C’était un homme remarquable, et l’un des rares Comyn avec<br />

assez de bon sens pour voir les Terriens sans queue ni cornes. Il<br />

avait vécu parmi eux assez longtemps pour savoir comment ça<br />

finirait.<br />

Il soupira et je dis :<br />

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