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SDACR 25 • 2007 • Chapitre III • Analyse et couverture des risques courants • B - Couverture
• Partie 4 • Capacité opérationnelle
s PARTIE 4 : CAPACITÉ OPÉRATIONNELLE DES CIS
❶ - Définition du seuil de rupture
Chaque CIS du SDIS du Doubs doit répondre à une charge opérationnelle qui s’exprime en nombre d’interventions
annuelles à assurer.
Un certain nombre de ces interventions peuvent survenir de manière simultanée et mobiliser ainsi l’ensemble des moyens
du centre.
Pendant cette durée, le CIS concerné sera incapable de répondre à une nouvelle demande de secours, soit parce que les
engins nécessaires sont déjà engagés ailleurs, soit parce que tous les sapeurs-pompiers de garde ou d’astreinte sont mobilisés
sur d’autres interventions.
L’instant où un centre se retrouve dans cette incapacité de réponse opérationnelle est dénommé seuil de rupture. Il correspond
à un nombre maximum d’interventions simultanées auquel le centre est capable de répondre.
Les seuils de rupture sont jugés acceptables dès lors que les volumes horaires de non réponse à une nouvelle sollicitation
sont inferieurs à :
q 2 heures/an pour les missions de lutte contre l’incendie ;
q 5 heures/an pour les missions de secours à personnes ;
q 10 heures/an pour les missions relevant des opérations diverses.
Une loi de probabilité, dite loi de poisson, sur la base de données statistiques connues ou estimées, a permis de mesurer,
pour l’activité opérationnelle globale et pour chaque typologie d’intervention, le nombre d’interventions simultanées que
chacun des centres doit être en mesure de couvrir afin de respecter les niveaux de performance précités.
Les résultats obtenus permettent de calculer les dotations en moyens logistiques (partie 5) et en ressources humaines
(partie 6).
Au-delà du seuil de rupture, l’activité opérationnelle sera couverte par le CIS en deuxième départ.
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