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SDACR 25 • 2007 • Chapitre I • Description du département du Doubs • Partie 1 • Données Géographiques
s PARTIE 1 : DONNÉES GÉOGRAPHIQUES
❶ - Localisation
Situé à l’est de la France sur l’axe Rhin-Rhône, le département du Doubs, chef-lieu de la région de Franche-Comté, est bordé
par les départements du Territoire de Belfort, de la Haute-Saône et du Jura. Il est frontalier de la Suisse sur environ 170 km.
Irrigué sur 300 km par la rivière le Doubs qui lui a donné son nom, le département occupe une superficie de 5 230 km 2 , soit
près du tiers de celle de la Franche-Comté.
Il compte 3 arrondissements (Besançon, Montbéliard, Pontarlier), 35 cantons et 594 communes.
❷ - Topographie
Géographiquement, le département du Doubs relie l’Allemagne à la France par la Trouée de Belfort. Entre la frontière Suisse
au Sud-Est et la Vallée de l’Ognon au Nord-Ouest, le Doubs, de relief étagé, comprend trois grands ensembles :
q la « montagne jurassienne » (jura plissé du Haut-Doubs) dont les chaînons allongés sud-ouest nord-est dépassent
1 000 m d’altitude et culminent au sommet du Mont-d’Or (1 463 m) ;
q les « plateaux centraux » (Jura tabulaire) qui se succèdent en marches d’escaliers entre 400 m et 1 100 m, entaillés de
profondes vallées (DOUBS, LOUE, DESSOUBRE) et limités au nord par un bourrelet plissé qui s’allonge du « faisceau bisontin »
jusqu’au Lomont ;
q le Bas-Pays (100 – 600 m) qui regroupe un ensemble de bas plateaux et de collines situés entre les vallées parallèles du
Doubs et de l’Ognon.
Les 225 000 hectares de bois et forêts recouvrent ainsi 43 % du territoire : les essences sont pour moitié des conifères
(essentiellement sapins et épicéas) et pour moitié des feuillus (hêtres et chênes principalement).
En outre, 31 % de la superficie est en herbe et 14 % est cultivable.
❸ - Conditions météorologiques
Le département du Doubs est soumis à une double influence : continentale et océanique.
D’une part, le département, éloigné de l’influence régulatrice de l’océan, possède une forte influence continentale. Ainsi, on
y relève des températures minimales très basses l’hiver, avec neige et fortes gelées, et des températures maximales élevées
pendant l’été pouvant provoquer la sécheresse.
Cette forte amplitude thermique est encore accentuée par le relief. La température décroît avec l’altitude à raison de 0,6°
pour 100 mètres, sous certaines conditions météorologiques.
Sur l’ensemble du département, le record de chaleur a été enregistré à Besançon (307 mètres) le 28 juillet 1921 avec 40,3°
sous abri.
La température la plus froide relevée est à ce jour de - 36,7°, à Mouthe (935 mètres) le 13 janvier 1968.
D’autre part, le passage de perturbations atlantiques apporte une pluviosité importante en quantité comme en fréquence.
Le département du Doubs est un des plus arrosés de France. La hauteur moyenne annuelle des précipitations (pluie et
neige) varie d’environ 1 000 millimètres en plaine à plus de 1 700 millimètres en montagne (1 millimètre
correspondant à 1 litre d’eau au m 2 ).
Au printemps et en automne, les précipitations tombent sous forme de pluie ou d’averse ; en hiver, elles se font souvent
sous forme de neige dès les premières hauteurs. L’été, elles sont plutôt d’origine orageuse, en particulier en montagne où le
tonnerre est fréquent.
Le caractère dominant de l’enneigement du département est sa grande irrégularité.
D’une manière générale, à l’instar des précipitations pluvieuses, les chutes de neige sont plus abondantes sur le Sud du
massif jurassien que sur le Nord. C’est en dessous de 1 000 mètres d’altitude que la variabilité est la plus grande d’une année
à l’autre. Au-dessus, l’enneigement est plus constant dans le temps, notamment dans le massif du Risoux.
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