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SDACR 25 • 2007 • Chapitre II • Les services d’incendie et de secours du Doubs • Partie 4 • Les ressources humaines Centres intégrés Catégorie de centre Total CS P Centres ❸ - Les caractéristiques fortes et les tendances d’évolution Gradéssapeurs Sous - officiers Officiers Total SPV Dont Doubles s tatuts Pour ce qui concerne les ressources en SPV, les effectifs moyens sont un peu faibles pour être en mesure d’assurer, dans des conditions totalement sécurisées, une astreinte quotidienne répondant aux capacités opérationnelles minimum imposées par décret. Ces moyennes sont, de surcroît, à interpréter avec prudence, puisque certains CS et CSP disposent d’un effectif surdimensionné là où d’autres sont très éloignés du minimum nécessaire. Le même constat vaut en matière d’encadrement des CIS, puisque, en moyenne, le nombre de sous-officiers SPV se situe notablement en-dessous des possibilités réglementaires. En effet, le taux d’encadrement moyen est de 16% là où les textes permettent 25%, la proportion réglementaire correspondant elle-même à une proportion tout juste raisonnable pour assurer un encadrement quotidien en adéquation avec les nécessités de couverture. Pour ce qui concerne l’encadrement en officiers de SPV, les dispositions statutaires fixent son maximum à 15% de l’effectif total de SPV du corps. Le SDIS du doubs compte actuellement 119 officiers de SPV, ce qui représente 5% de l’effectif pris en référence. La priorité de renforcement en matière de commandement se situe au niveau des sous-officiers, cadre hiérarchique dont la faiblesse en effectifs génère des conséquences perceptibles sur la capacité opérationnelle du SDIS du Doubs (voir supra). Gradéssapeurs CSP BE SA NCON Ouest 65 15 3 83 26 72 48 4 125 2 11 8 2 23 106 CS P M ONTBEL IARD E st 58 44 13 115 39 39 29 5 73 1 1 116 CSP PON TAR LIER Sud 60 16 8 84 28 34 15 2 51 4 6 1 1 12 96 183 75 24 282 145 92 11 248 2 15 14 4 1 36 566 CS R AU DINC OUR T E st 43 14 3 60 3 3 2 8 1 1 2 62 CS R BAUME LE S DA ME S Ouest 38 9 4 51 9 1 2 3 1 2 3 54 CS R HE RI MONCO UR T E st 34 12 1 47 2 1 1 48 CS R L'IS LE SU R LE DOUBS E st 44 7 2 53 1 1 1 2 55 CS R MA IC HE E st 31 10 2 43 1 1 2 3 46 CS R MO R TEA U S ud 40 9 3 52 7 1 2 3 1 4 5 57 CS R ORNA NS Ouest 20 5 4 29 1 1 3 4 33 CS R PO NT DE R OIDE E st 23 8 1 32 1 1 1 33 CS R SAI NT-VIT Oues t 37 6 2 45 4 2 2 47 CS R S OCHAUX E st 34 6 2 42 42 CSR VALDAHON Ouest 36 6 1 43 2 2 45 380 92 25 497 3 5 6 14 9 16 25 536 DDSI S N on individualisés Oues t 2 7 11 20 20 4 13 1 4 1 6 26 DDS IS Opération/CTA Ouest 5 5 20 16 2 5 DDSI S P révention Oues t 1 1 1 9 1 2 12 12 26 20 21 24 65 1 4 1 6 97 GR OUPE ME NT EST E st 4 4 2 1 9 10 1 4 4 8 GR OUPE ME NT OU E ST Oues t 1 1 1 4 9 13 2 2 2 3 GR OUPE ME NT SU D S ud 1 1 6 6 1 2 2 4 5 Total GPT 6 6 1 4 24 29 1 4 5 10 45 Total Centres intégrés 16 81 37 0 119 21 70 169 12 2 65 356 4 47 87 5 3 146 23 16 MAIRIE ARC SOU S CICO N Ouest 13 13 13 MAIR IE A R CO N S ud 6 6 6 MAIR IE BE LLEH ER BE Ouest 14 1 15 15 MAIR IE B ONDEV AL E st 7 1 8 8 MAIR IE B ONNEV AUX S ud 14 2 16 16 MAIR IE B OUJ AILLES S ud 14 1 15 1 15 MAIRIE BRE TONV ILLER S Ouest 12 1 13 13 MAIR IE C E NDRE Y (1) Ouest 0 0 MAIR IE C HAR MOILLE Oues t 18 1 19 19 MAIR IE CUS SE Y SU R L'OGNON Ouest 15 15 15 MAIR IE D AMBELI N E st 16 16 16 MAIR IE F OURG Ouest 18 2 20 20 MAIR IE G ONSA NS Oues t 12 1 13 13 MAIR IE G UYAN S VE NNES S ud 6 1 7 7 MAIR IE L A CL US E E T MIJ OUX S ud 8 1 9 9 MAIR IE LA VIRO N Ouest 15 15 15 MAIRIE LE LUHIER Sud 11 1 12 12 MAIR IE L IE SLE Oues t 21 1 22 22 MAIR IE L ONGE VILLE Oues t 8 8 8 MAIR IE LOR AY Sud 11 11 11 MAIR IE M ARC HAUX Oues t 12 2 14 14 MAIR IE M ONTGESOYE Oues t 11 1 12 12 MAIR IE REC OLOGNE Ouest 16 16 16 MAIR IE St MAURICE COL . Es t 13 1 14 14 MAIR IE S E R VIN Oues t 13 1 14 14 MAIR IE S OYE E st 7 1 8 8 MAIR IE V UILLAFANS Oues t 12 1 13 13 Total Centres non intégrés 323 21 344 344 Total Gpt Es t 624 170 40 834 14 20 1 35 869 Total Gpt Ouest 794 135 47 976 3 25 39 3 1 71 1047 Total Gpt Sud 586 86 32 704 1 8 28 1 2 40 744 TOTAL GENERAL 20 04 39 1 119 25 14 169 12 2 65 356 4 47 87 5 3 146 26 60 C entres non intégrés CS P CS R Total CS R DDSIS Total DDSIS GPT (1) Cendrey non diss ous. Effectif nul Gpt SPV - 38 - SPP Sous - officiers Officiers Total SPP Officiers Experts Officiers Infirm iers SSSM Officiers Médecins O fficiers Pharmaciens O fficiers Vétérinaires Total SSS M Total
SDACR 25 • 2007 • Chapitre II • Les services d’incendie et de secours du Doubs • Partie 4 • Les ressources humaines Une analyse détaillée des besoins réels en officiers de SPV est néanmoins indispensable dans le cadre de l’optimisation de la chaîne de commandement opérationnelle. En effet, les volumes actuels ne découlent pas d’une analyse objective des nécessités, mais constituent le fruit de l’histoire et de pratiques communales anciennes. De plus ces valeurs ne peuvent, à elles seules, refléter la réelle capacité opérationnelle des centres. L’expérience et les témoignages montrent en effet des difficultés grandissantes dans la disponibilité d’un effectif suffisant de SPV durant les jours de la semaine et lors des heures ouvrables. Cette situation est la plus sensible dans les centres intermédiaires et frontaliers, qui, sans disposer de SPP, assurent toutefois une activité soutenue. La sollicitation du sapeur-pompier est sans doute de plus en plus forte. Elle est la conséquence d’une activité opérationnelle grandissante, d’exigences de formation et de rigueur accrues. Devant ces contraintes, la crainte d’un tarissement des candidats au volontariat est souvent évoquée. Elle est corroborée par la difficulté que rencontre le SDIS du Doubs à négocier la disponibilité des SPV auprès de certaines administrations ou collectivités locales pourtant traditionnellement ouvertes aux arguments d’un autre service public. En complément à ce constat se rajoute un renouvellement important des effectifs SPV, qui se chiffre à une valeur annuelle moyenne de 10%. Ce chiffre étant une moyenne tous grades confondus, le turn-over des hommes du rang est en conséquence encore plus important, puisque nous assistons à un raccourcissement progressif des durées d’engagement. Ce phénomène peut conduire progressivement et insidieusement à une diminution du potentiel d’encadrement futur des centres - il faut neuf ans d’ancienneté pour accéder au rang des sous-officiers - et entraînera inexorablement une perte d’expérience et de savoir-faire collectifs. Les effectifs des SPP, quant à eux, sont, dans leur configuration actuelle, suffisants pour répondre aux besoins du SDIS du Doubs. Comparativement aux moyennes nationales dans des départements de catégories équivalentes, la situation semble même confortable. Ce constat devra certainement être réajusté en fonction de l’évolution générée par une modification législative du temps de travail chez les SPP. Une augmentation des effectifs des SPP, accompagnée inévitablement d’une optimisation des ressources SPV dans les CIS mixtes et d’une nouvelle approche dans l’organisation du travail, deviendra sans doute incontournable pour absorber les changements réglementaires qui s’annoncent. Sous l’angle de la compétence des effectifs, le niveau de formation individuelle des sapeurs-pompiers du Doubs est plus que satisfaisant au regard des dispositions réglementaires, tous statuts confondus. La difficulté ne se pose pas en termes de qualité des compétences, mais en nombre de compétences disponibles, surtout en matière d’encadrement SPV (voir ci-avant) et dans certains emplois spécifiques (conducteurs poids lourd SPV par exemple). En revanche, d’un point de vue structurel, le dispositif de formation du SDIS du Doubs commence à être confronté à ses limites, aussi bien en termes d’organisation que d’équipements pédagogiques. Un réajustement du dispositif de formation est maintenant nécessaire, notamment pour ce qui concerne l’optimisation et le renforcement des ressources en formateurs, la répartition des activités entre les trois niveaux décisionnels du SDIS du Doubs (direction, groupements territoriaux et CIS) et la mise en place d’une école départementale assortie d’équipements tels que les plateaux techniques. Ce constat illustre le besoin de mettre en place une politique de gestion des ressources humaines harmonisée et cohérente à l’échelle départementale, de manière à répondre aux besoins avec des effectifs adaptés en nombre comme en compétence. Un travail d’analyse de perspective globale débutera dans ce sens d’ici la fin de l’année. Il permettra de mettre en place un dispositif de gestion des ressources humaines adapté aux enjeux du SDACR, qui constitue le schéma de référence en matière de définition des besoins, en quantité comme en qualité. A partir des objectifs fixés par le SDACR, un certain nombre d’éléments fondamentaux quelque peu défaillants pour le moment permettront de concrétiser, du point de vue des effectifs, la couverture opérationnelle visée par le SDACR : q définition des règles d’effectifs et d’encadrement des unités opérationnelles ; q mise en place d’une Gestion Prévisionnelle des Emplois et des Compétences (GPEC) ; q élaboration du plan départemental de gestion des ressources humaines ; q élaboration d’un plan de formation pluriannuel. - 39 -
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s LEXIQUE ACEL : Accident Catastrop
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PMA : Poste Médical Avancé PPI :
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s SOURCES INSEE : www.insee.fr Mini
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Les séismes Date (Source Sisfrance
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Conception - Impression numérique
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